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01 août
 

À Bamako, le général Bruno GUIBERT a pris le commandement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au général François LECOINTRE.
 

La Mission Européenne d’Entraînement au Mali a été lancée en février dernier et a passé avec succès sa phase de lancement. Un premier bataillon malien, le bataillon « Waraba », a achevé sa formation et est déployé au nord du Mali depuis juin 2013. Un second bataillon est actuellement formé par les instructeurs européens de la mission, sur le camp d’entraînement de Koulikoro depuis le 8 juillet 2013. Parallèlement, et en coopération avec le détachement de conseil et d’expertise d’EUTM Mali, l’état malien vient d’initier un chantier de refondation de son outil de défense.

Le contingent français d’EUTM Mali compte désormais une centaine de militaires sur les 560 européens de la mission, répartis au sein de l’état-major de Bamako, du détachement de liaison et d’expertise, de l’état-major du camp de Koulikoro et du détachement d’instruction opérationnelle.

Les instructeurs français du camp de Koulikoro sont principalement issus du 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg, renforcés par le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal, et arment deux des quatre équipes de formation « infanterie » de la mission.

 

La Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 23 nationalités différentes. Elle repose sur deux piliers : une action de formation au profit des quatre bataillons maliens et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la refondation de l’armée malienne.

Le camp de formation de Koulikoro regroupe plus de 400 militaires, et est composé de 19 nationalités différentes, réparties entre un état-major, un détachement d’instruction opérationnelle, une compagnie de protection de la force et un hôpital Rôle 2.
07 août

Depuis le 27 juillet 2013, une dizaine de militaires du Groupement Aérien d’Appui des Opérations (GAAO) sont arrivés sur la plate-forme opérationnelle désert de Gao pour une durée de trois semaines.

La mission du GAAO est de monter la cinquantaine de bungalows qui servira à améliorer les conditions de travail des militaires déployés sur Gao.
Une partie du détachement est arrivée par avion de transport de troupes, l’autre est arrivée par la route, au sein d’un convoi acheminant les outils indispensables à la mission : la grue de levage de 25 tonnes pour mettre en place les bungalows et le tracteur « manitou ».

 

Avant leur arrivée, il a fallu déterminer et sécuriser les trajets pour faciliter la circulation de la grue sur le site de Gao et construire des longrines, les petits murets en béton capables de supporter les bungalows qui sont arrivés le 15 juillet. Ils sont partis de la base aérienne de Mérignac pour rejoindre Dakar par voie maritime puis ont été transportés en train jusqu’à Bamako et en convoi logistique jusqu’à Gao, au sein du « convoi des 100 ».

Le 29 juillet, le montage des bungalows a débuté. Il faut en moyenne trois heures aux techniciens de l’armée de l’air pour monter chaque boîte. Chacune d’elle pèse 2, 2 tonnes, pour une surface de 15 m², avec fenêtres, portes, éclairage, raccordements électriques et téléphonique et la climatisation. Il est possible de jumeler plusieurs boites entre elles en fonction des besoins.

Le GAAO est implanté sur la base aérienne 106 de Bordeaux et les militaires qui le composent sont des spécialistes du bâtiment et de l’infrastructure opérationnelle. La mission principale du GAAO est de réaliser les infrastructures opérationnelles initiales nécessaires au déploiement d’un dispositif aérien sur un théâtre d’opération extérieur. Il est capable d’agir en toute autonomie, dans des délais courts et sous faible préavis, et avec une véritable capacité d’autoprotection. Si l’opération est amenée à durer, il peut aussi participer au soutien au stationnement de la force aérienne projetée, en consolidant les infrastructures de déploiement et de stationnement.
 
 
08 août
 
Point de situation sur les opérations depuis le 01 août 18 h jusqu’au 08 août 18h.
 
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une soixantaine de sorties. Une quinzaine a été consacrée aux opérations de transport et autant aux opérations de ravitaillement. Moins d’une dizaine de sorties a été consacrée aux missions ISR, et plus d’une vingtaine  à l’appui feu des opérations terrestres.

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger et dans le Nord du pays, tout en assurant le soutien aux forces de sécurité maliennes et à la MINUSMA dans le cadre de la sécurisation du processus électoral.

 

Après le premier tour des élections, la force Serval a poursuivi ses activités, ses missions de contrôle de zone dans les Adrars comme dans la région de Gao.

Dans le Nord, les militaires de la force Serval déployés à Kidal poursuivent la sécurisation de la zone avant le deuxième tour des élections présidentielles. Des opérations de fouille sont menées dans l’Adrar des Ifoghas par les hommes de la brigade Serval, appuyés par un sous-groupement de l’ALAT et des patrouilles de chasseurs.

Du 30 juillet au 6 août, la brigade a également conduit une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao. Cette opération n’a donné lieu à aucun accrochage, les groupes armés terroristes évitant tout combat avec la force. Par leurs actions répétées, les soldats français contribuent à la sécurisation du grand Gao pendant l’entre deux tours.

 

Le 1er août 2013, une quinzaine de légionnaires sapeurs du Détachement du Génie d’Aide au Déploiement (DGAD) a détruit des munitions sur la plate-forme opérationnelle désert de Gao et notamment une charge artisanale avec environ 10 kg d’explosif. Cet engin explosif improvisé (EEI) avait été retrouvé durant une opération de renseignement menée fin juillet dans le secteur d’Imenas au Nord Est de Gao. Neutralisé dans un premier temps par l’équipe opérationnelle de déminage, il s’agissait ici de détruire l’EEI en vue d’évaluer les capacités et les effets du dispositif.

Le 3 août, une cérémonie d’inauguration du deuxième puits rénové par la brigade Serval s’est tenu dans le Sud de Gao. Le général Laurent KOLODZIEJ, commandant la brigade Serval, les autorités locales, de la MINUSMA et les représentants de la société civile étaient présents. Cinq autres puits devraient être rénovés par la brigade avant la fin du mois d’août. Cette démarche permet à la population des quartiers les plus défavorisés de la ville de Gao d’accéder à de l’eau potable.

Enfin, le 8 août, la force Serval a accueilli le futur commandant de l’opération, le général de division FOUCAUD qui va dans les prochains jours échanger ses consignes avec le général de SAINT-QUENTIN.
 
09 août

Du 30 juillet au 6 août, la force Serval a mené une opération de sécurisation à 60 km à l’Est de Gao. Cette opération avait pour objectif de continuer à marquer la présence de la force dans la zone et de poursuivre la sécurisation de la région de Gao à l’approche du deuxième tour des élections présidentielles.

 

Près de 170 militaires et une quarantaine de véhicules ont été déployés pendant huit jours, accompagnés d’un guide des Forces Armées Maliennes et deux gendarmes maliens. Grâce au renseignement recueilli auprès de la population, ils ont fouillé des oueds, des puits et des caches. La section génie a fouillé quelques grottes et cavités de la falaise de Tin Tadarast. Les militaires de la force Serval ont reconnu la zone d’Imenas, d’In Medran, et de Tam Koutat sans déceler d’indices de présence de groupes terroristes.
 

Au bilan, la force continue de mener des opérations dans la durée, malgré des conditions météorologiques très dures. Cette opération n’a pas donné lieu à des accrochages avec les groupes terroristes, ces derniers ayant quitté la zone ou évitant tout contact.
11 août

Dans le cadre du 2ème tour des élections présidentielles maliennes, la force Serval a apporté son soutien aux forces de sécurité maliennes ainsi qu’à la MINUSMA dans la zone de sécurisation du processus électoral.  L’ensemble de ce dispositif a permis aux Maliens d’aller voter en toute sécurité, en empêchant toute action des groupes terroristes.

Le soutien apporté par le dispositif Serval aux contingents de la MINUSMA s’est notamment traduit par sa participation, sur l’ensemble du territoire, à des patrouilles dissuasives ou à des vérifications de non-pollution de bureaux de vote.

 

A Kidal, un sous groupement tactique interarmes (SGTIA) de la force Serval a participé en amont à la sécurisation de la ville. Une section du génie  a renforcé les postes de filtrage tenus par la MINUSMA en y disposant des « bastion wall » et des barbelés. Les bastion wall sont des structures métalliques déployables que l’on remplit de terre afin de construire des murs de protection. Une équipe drone de reconnaissance au contact (DRAC) a également été déployée pour conduire des vols de reconnaissance autour des bureaux de vote et observer les mouvements de la population. Enfin, deux équipes cynophiles ont effectué des fouilles aux abords des bureaux de vote de la ville. Dans la journée du 11 août, le général KOLODZIEJ, commandant la brigade Serval a accompagné le gouverneur de Kidal lors de l’inspection des bureaux de vote.
 

A Gao, au cours des deux nuits précédant le second tour des élections présidentielles, les militaires de la force Serval ont mené des opérations de sécurisation, dans la ville même de Gao et ses alentours. Ils étaient appuyés par une équipe DRAC qui a conduit des vols de reconnaissance au-dessus de la ville ainsi que les hélicoptères Gazelle du groupement aéromobile (GAM). Dans la ville, les FAMa avaient déployé tout un dispositif de check points tandis que les militaires de la MINUSMA conduisaient des patrouilles de nuit dans la cité des Asquias.

Serval s’est également déployée dans d’autres villes en soutien des contingents de la MINUSMA et des forces de sécurité maliennes.

Le général de SAINT QUENTIN a quitté le théâtre malien après 7 mois passés à la tête de la force Serval constituée de 4500 militaires au plus fort de l’intervention française. Au déclenchement de l’opération, il commandait les éléments français au Sénégal (EFS) à Dakar.

Malgré la difficulté du terrain et  l’étendue du pays, les nombreuses opérations armées menées conjointement par les militaires français, l’ armée malienne et les armées africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur capacité d’action. Le rétablissement de la sécurité dans l’ensemble du pays a permis l’organisation d’élections nationales.

 

Avant de quitter le sol malien, le général de SAINT QUENTIN s’est adressé en ces termes à l’état-major de la force Serval : « C’est un beau jour pour partir surtout quand on sait que le Mali aura bientôt son président. L’opération aura montré à tous que l’armée française sait faire la guerre, mais aussi la paix. Cette réussite se traduit par la remontée, dans le Nord du Mali, de l’armée malienne qui est de nouveau souveraine sur son territoire. Pour rendre cela possible, nos unités ont combattu avec beaucoup de détermination. Nous pouvons en être fiers.  »

Le général de division FOUCAUD est arrivé à Bamako le 8 août. Il a profité de l’expertise du général de SAINT QUENTIN pour s’imprégner du contexte et de la situation malienne. Pendant trois jours, il a rencontré toutes les composantes de la force ce qui lui a permis d’avoir une vision complète de la situation actuelle au Mali.

12 août

Le colonel Hubert GOUPIL, colonel adjoint de la brigade Serval, a inauguré un puit réalisé par les entrepreneurs locaux grâce à la contribution de la force française dans l’un des quartiers les plus pauvres de la ville de Gao : le quartier numéro 4.

Après la vérification de non pollution du site par les soldats du génie de la brigade Serval, la mise en place du dispositif de sécurisation commun avec les forces de sécurité maliennes, les autorités ont pu assister à la cérémonie devant une foule nombreuse composée de familles entières dont beaucoup d’enfants. Les autorités civiles locales ainsi que le chef du volet civil de la MINUSMA à Gao étaient présents.

 

Les 22 000 habitants de ce quartier n’avaient pas de point d’eau potable. Habituellement, ils devaient parcourir au minimum 7 kilomètres pour s’approvisionner.

Le maire principal de la ville, M. DIALLO a ajouté « Serval nous a rendu la liberté. Serval nous donne la vie avec ce retour de l’eau. Ce quartier qui souffrait depuis longtemps  va pouvoir revivre. »

Le Colonel adjoint de la brigade a rendu honneur à l’accueil qui lui était fait en allant chaleureusement à la rencontre de la population rassemblée. « En juin dernier, nous vous donnions les pompes pour rétablir la station de pompage, aujourd’hui c’est un troisième puits qui est fourni. C’est symbolique pour moi de pouvoir permettre à tous ces enfants de grandir avec de l’eau à proximité. »
17 août

La force Serval a procédé à la remise de matériels informatiques destinés au bon fonctionnement de plusieurs radios communautaires émettant depuis la ville de Gao.

La ville de Gao est riche de 7 radios communautaires : HANNA, ANNIA, FITILLA, LA VOIX DES JEUNES, AADAR KOIMA, KOIMA et NAATA. Grâce à l’intervention de la force Serval, chacune a reçu de l’équipement informatique nécessaire à la production de programmes ou au suivi administratif de ces dernières.

 

Ce don de matériel s’ajoute à celui des panneaux solaires réalisé fin juillet. Dans une ville où les journaux écrits sont rares et où la télévision n’équipe pas chaque foyer, la radio est le moyen le plus utilisé par la population pour s’informer. Ces deux dons doivent ainsi permettre aux stations d’obtenir de l’électricité de manière suffisante et autonome afin de diffuser des programmes d’information ou de divertissement plusieurs heures par jour.
18 août

Déploiement d’un radar GIRAFFE sur l’aéroport de Gao. Il permet d’optimiser et de coordonner tous les mouvements aériens, civils et militaires, dans un cylindre de 7 850 km2.

L’aéroport de Gao accueille chaque jour de multiples aéronefs militaires ou civils. Pour gérer ce trafic, la France a décidé de déployer un radar mobile en appui des forces maliennes et de la MINUSMA. Il vient en complément de la vigie mobile déjà déployée par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre, un système permettant d’assurer les services de la circulation aérienne sur l’aéroport international de Gao.

 

Le système radar GIRAFFE, nommé ainsi par ressemblance à son homonyme animal, fonctionne 24 heures sur 24 grâce à l’intervention de 15 militaires de l’armée de l’air. Il permet de visualiser l’activité tridimensionnelle dans un cône de 100 kilomètres de diamètre autour de Gao et jusqu’à 20000 mètres de hauteur. Il permet ainsi de détecter une présence, de déterminer une position sur le terrain, une distance ou l’altitude d’éléments volants, de créer des couloirs d’interdiction de vol et d’établir " une situation aérienne ".

Cette situation est transmise à la chaîne de commandement de l’armée de l’air (CAOC à N’Djamena et JFAC à Lyon) ainsi qu’à la brigade Serval. Elles permettent de gérer les modules  qui pourraient intervenir dans l’espace aérien (avions militaires et civils, hélicoptères, obus) et procéder à une identification.

Le GIRAFFE permet en outre de mettre à la disposition des équipages des données météorologiques indispensables à l’aviation : températures, pression, visibilité, plafond.
19 août

Deux gendarmes de la brigade Serval ont réalisé une séance d’instruction à la prise d’empreintes digitales au profit de leurs homologues maliens. Une quinzaine de gendarmes maliens ont assisté à la formation dans les locaux de la gendarmerie départementale à Gao.

Initiée par le sergent-chef Steve, adjoint au commandant de la brigade prévôtale de la Force Serval et titulaire d’une formation de technicien d’identification criminelle de proximité, l’instruction s’est déroulée en deux parties : « une première, théorique, pour assimiler l’utilité et l’importance du relevé d’empreintes digitales dans le cadre d’une enquête judiciaire et une seconde, plus pratique, pour relever proprement des empreintes digitales ».

 

L’atelier pratique a eu un franc succès et a permis à chacun de voir ou de revoir la technique particulière du relevé « décadactylaire ». « Le geste peut paraître simple mais on se rend compte que la manière dont défile le doigt sur le papier est très importante pour obtenir un relevé de bonne qualité. » Parmi les élèves du jour, se trouvait l’adjudant-chef Tounkara, commandant la brigade de l’aéroport de Gao et officier de police judiciaire : « Je suis content, cette instruction me rafraîchit la mémoire. Cela permet aux plus jeunes d’apprendre et à nous qui connaissions la technique de corriger quelques défaillances. Grâce aux tampons encreurs fournis par la force Serval, nous serons mieux équipés dans le cadre des affaires à venir ».

20 août

Le général de division FOUCAUD, COMANFOR Serval, s’est tout d’abord rendu à Tombouctou où stationnent un détachement de liaison et d’appui (DLA) français auprès du bataillon burkinabé de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) et un bataillon malien. Accompagné du général Jean-Bosco KAZURA, « Force Commander » de la MINUSMA, il a pu rencontrer les deux principaux chefs militaires de la zone, responsables de la situation sécuritaire dans la 5ème zone de défense malienne.

 

A l’issue d’un point sur la situation, les deux commandeurs sont allés rendre visite au gouverneur de la ville qui les a invités à visiter la Grande Mosquée et l’Institut Ahmed Baba. Cet institut s’est lancé dans la collecte et la numérisation du plus grand nombre possible de manuscrits de la ville afin de conserver les restes d’un patrimoine déjà bien abîmé par les terroristes.
 

L’étape dans la « ville aux 333 saints » s’est achevée sur le bivouac du détachement de liaison et d’appui (DLA), armé par le 8ème RPIMa, détaché auprès du bataillon burkinabé. Il a ainsi pu découvrir la réalité du quotidien de ces modules qui, au niveau tactique, sont la clé de la bonne coopération entre Serval et la MINUSMA. S’exprimant face au DLA sur l’évolution de la situation au Mali, il a rappelé que « Serval » est devenue une force concourante, qui continue à appuyer les contingents de la MINUSMA et des FAMA, notamment à travers les détachements de liaison dont il a salué la mission essentielle.

21 août

Fin de l’opération Centaure, débutée le 21 juillet. Conduite avec près de 800 militaires français, une centaine de véhicules, les hélicoptères du GAM et l’appui des Rafale en provenance du Tchad, Centaure avait pour but de dissuader toute tentative de déstabilisation du processus électoral dans le Nord du Pays entre Kidal, Tessalit et Aghuelok. Placée en soutien de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), elle-même en appui des forces armées maliennes, la force Serval a effectué des patrouilles dans les villes, fouillé des habitations, des camps et des grottes réputées ou susceptibles d’être ou d’abriter des caches d’armes. Près de 4 000 cartouches de tous calibres, des obus de mortiers, des roquettes, de l’explosif et du matériel de guerre ont ainsi pu être saisies. Parallèlement, la force Serval a participé à l’organisation logistique des deux tours de scrutins en soutenant l’installation des bureaux de vote (appui au transport du matériel électoral) et en assurant la sécurisation des bureaux de vote (vérification de non-pollution par moyen cynotechnique). Les élections se sont déroulées sans entrave.

 
 

Le COMANFOR s’est déplacé à Gao où il a été reçu par le  général KOLODZJEJ, commandant la brigade Serval. Après une présentation des opérations en cours dans la zone de responsabilité de la brigade, le COMANFOR, en compagnie du ComBrig, s’est rendu auprès des différentes composantes de la plate-forme opérationnelle Désert (PFOD). A cette occasion, il a exprimé devant la troupe sa fierté d’être à sa tête, elle qui depuis plusieurs mois déjà construit une campagne exemplaire en tout point, dans des conditions extrêmes, avec une efficacité qui fait la fierté des armées françaises.
 

23 août

Le général FOUCAUD s’est rendu successivement à Tessalit et Kidal accompagné du général DEMBELÉ, le chef d’état-major général de l’armée malienne. A Tessalit, ils sont d’abord allés à la rencontre du détachement français, avant d’aller rendre visite au bataillon tchadien commandé par le général MOUSSA. Le général FOUCAUD souhaitait lui rendre hommage, car il s’agit du bataillon tchadien qui a payé le prix le plus lourd dans les combats de libération du Nord Mali. A Kidal enfin, il a principalement rencontré les autorités civiles dont l’ « amenokal », l’autorité morale et traditionnelle chez les touaregs. Les deux officiers généraux ont enfin achevé cette journée en allant à la rencontre du bataillon sénégalais de la MINUSMA et des militaires français du DLA.

 

25 août

Du 13 au 25 août 2013, le groupement tactique interarmes Désert de la brigade Serval a mené l’opération Anaconda, entre les villes de Djebok et d’Almoustarat. Un sous-groupement a opéré un contrôle de l’ensemble de la zone afin d’empêcher la ré-implantation de mouvements terroristes. Plusieurs armes automatiques de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions, des grenades à main, ainsi que des explosifs et leurs détonateurs ont été récupérés par les sapeurs du détachement du génie d’aide au déploiement (DGAD) lors des fouilles effectuées dans ces zones.

27 août
 

À Gao, des éléments du génie de la force Serval ont participé à la réhabilitation d’un ancien centre du ministère de l’agriculture malien. Ce détachement, composé de 5 sapeurs du DGAD, est intervenu à l’aide d’engins spécialisés : 2 camions bennes, un tracto-pelle et du matériel de débroussaillage. Sa mission consistait a effectuer des travaux d’aménagement dans le cadre du déploiement de la MINUSMA.

29 août

Au cours d’une cérémonie, la « Commission dialogue et réconciliation » a souhaité témoigner de sa reconnaissance à la force Serval pour sa contribution au retour de la paix au Mali. A cette occasion et en présence du général KOLODZIEJ, commandant la brigade Serval, le général DEMBELÉ, chef d’état-major général des armées maliennes, a souligné une fois de plus l’importance de l’aide apportée par la France et le Tchad à son pays. Il a souhaité partager cet hommage avec les pays de la CDEAO contributeurs de la MINUSMA.



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