Ce n'est pas la simple conséquence des attaques terroristes du week-end à Tombouctou (7 morts au moins.) et au sud-est de Gao (2 soldats maliens tués par une mine). Il était prévu depuis quelques semaines un redéploiement du dispositif français au sud de Kidal, dans la boucle du Niger, et à l'est de Gao. Le mouvement a commencé avec le retour à Gao d'une partie du GTIA3 (plusieurs section du 2ème RIMa ont déjà fait mouvement)et le transfert, semble-t-il, d'une partie du contingent tchadien vers Tombouctou.
Les efforts vont désormais se porter sur 4 zones:
Ce mouvement de recentrage du dispositif français sur Gao doit se terminer à la mi-avril, si l'arrivée des unités de la Misma s'effectue comme prévue. Les contingents africains devraient s'implanter à Tombouctou, Tessalit (avec un appui blindé français) et Ménaka.
Source : lignesdedefense
Au moins trois jihadistes ont été tués ce lundi à Tombouctou dans un bâtiment public où ils s'étaient réfugiés et qui a été détruit par des soldats maliens et français lors d'opérations de ratissage. Nous avons pour le moment découvert trois corps de terroristes, a indiqué à l'AFP une source militaire malienne, dont le témoignage a été confirmé par un caméraman sur place.
Source : rpdefense
Dans le nord du Mali, les habitants décrivent de tristes combattants parmi les djihadistes : des gamins, âgés parfois de 11 ou 12 ans. Avec la montée en puissance des combats, ces enfants ne sont plus cantonnés à des tâches de supplétifs, mais directement armés de fusils d’assaut et de ceintures d’explosifs. Au fur et à mesure de leur progression, les troupes françaises et africaines qui sécurisent toute la moitié nord du Mali sont systématiquement confrontés à la problématique des enfants combattants. Des soldats tricolores en ont ainsi arrêté plusieurs, au cours de combats contre les djihadistes dans les Ifoghas. Une fois capturés, ces enfants sont surveillés, en attendant de trouver une solution à leur proposer pour rejoindre leurs familles sans risquer un retour aux armes. La question des enfants soldats, au nord Mali, n’est pas nouvelle puisque dès le mois de janvier, l’ONG Human Rights Watch (HWR) tirait la sonnette d’alarme. Les humanitaires, après de nombreux entretiens, avaient identifié la présence de mineurs dans les rangs djihadistes sur toute la région. Tous les groupes, du MUJAO à AQMI en passant par Ansar Dine auraient eu recours à cette main d’oeuvre docile, serviable et peu onéreuse. Les témoins décrivent parfois des pick-up entiers remplis d’enfants. Des adolescents, souvent, mais aussi parfois des plus jeunes âgées d’à peine douze ans. Armés de kalachnikov, ils sont alors utilisés comme supplétifs pour surveiller les barrages routiers, effectuer des contrôles ou s’assurer que la population n’enfreigne pas les lois de la charia, comme pour la consommation d’alcool, par exemple. Les témoins interrogés par HWR racontent. L’un a vu « environ 20 enfants soldats armés âgés de moins de 16 ans gérer les points de contrôle situés à l’entrée et la sortie des villes de Bourem et Ansongo, également dans la région de Gao ». Un autre : « À Boré, ce sont les enfants qui sont entrés dans notre autobus pour nous demander nos papiers et contrôler nos bagages ». Et même : « à Douentza, il devait y avoir 10 garçons de moins de 18 ans, le plus jeune devait avoir seulement 11 ans ». Plus inquiétant, depuis le début des combats dans les zones arides de l’extrême nord du pays, les enfants ne sont plus cantonnés à des rôles de supplétifs. Ils participent directement aux combats. Plusieurs d’entre eux sont mêmes destinés à devenir des kamikazes. Armés de ceintures d’explosif, les djihadistes attendent d’eux qu’ils aillent se faire sauter sur les check-point de l’armée malienne ou sur différents points stratégiques dans les principales villes du nord. Le premier attentat suicide, mené à Gao le 8 février dernier, a été commis par un enfant qui n’aura réussit qu’à blesser un militaire malien. Il avait été revendiqué par le MUJAO. Ces jeunes sont en général motivés par le besoin d’argent. Ils rejoignent les rangs des djihadistes, séduits par la stature des hommes et leurs discours, en espérant ainsi pouvoir apporter un peu de sécurité et quelques subsides à leurs familles. Comme les djihadistes, ils ne sont pas tous maliens d’origine et ont parfois été importés par les mouvements des combattants venus de l’étranger. Comme dans les autres conflits où des enfants sont armés, ils est souvent difficile pour eux d’échapper à l’autorité de ceux, beaucoup plus âgés, qui les commandent. Comme dans les autres conflits où des enfants sont armés, leur réintégration est une question complexe, tant la plupart sortent marqués par les évènements qu’ils ont traversé.
Source : actudefense
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La force Serval a remis aux forces armées maliennes 2,5 tonnes de munitions trouvées durant les opérations dans l’Adrar des Ifhogas. Ces dernières, détournées par les groupes terroristes, ont été récupérées sur les lieux de combat dans leurs caches et dépôts de munitions.
Les experts de la force française ont tout d’abord procédé à un contrôle minutieux des milliers de cartouches d’armes légères individuelles afin de s’assurer de leur bon état. Certaines, abîmées et donc dangereuses pour les utilisateurs, ont été sorties du lot et détruites. Lors de cette remise de munitions, les militaires français et maliens ont fait un inventaire précis, pour officialiser et enregistrer cet acte de transfert de munitions. L’importante quantité de munitions a ensuite été chargée dans des camions et sera utilisée par les soldats maliens.
Source : mali-cikan
Conformément à la planification de l’Union Européenne et des Forces Armées Maliennes, le premier bataillon Malien a été accueilli au camp d’entraînement de Koulikoro. Formé d’environ 600 personnes, ce bataillon est la première unité à suivre la formation et l’entraînement dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali. Lire la suite, sur le site de la mission européenne au Mali, en cliquant sur la bannière ci-dessous… |
235 soldats ivoiriens rejoindront dans les prochaines semaines le front de guerre au Mali. Ces éléments composent un bataillon logistique que la Côte d'Ivoire s'est engagée à fournir dans le cadre de son appui à la Mission de soutien au Mali (MISMA). Ce bataillon logistique devra se déployer en territoire malien d'ici à la fin du mois d'avril. « Nous serons présents avec un hôpital militaire de niveau 2, avec nos médecins et infirmiers pour soutenir nos frères d'armes », a annoncé le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Source : opexnews
Les artilleurs des 11ème RAMa et 68ème RAA ont tiré près de 800 obus de 120 mm et de 155 mm depuis leur entré en action au Mali. Ils disposent de quatre Caesar et de cinq mortiers de 120 mm.
Depuis le début de l'opération Serval (et jusqu'au 21 mars), les quatre Caesar ont tiré plus de 80 obus de 105 mm
Source : lignesdedefense |
Des trois organisations terroristes qui prirent le contrôle du Nord-Mali en 2012, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) reste le plus actif car c’est lui qui est à l’origine des attaques récentes à Tombouctou et à Gao, ville qui était son bastion jusqu’à l’arrivée des troupes françaises le 26 janvier.
Justement, la situation dans ce secteur, où est aussi déployé le GTIA 2, ressemble à celle que l’on a pu voir en Afghanistan, dans la mesure où le Mujao peut se fondre au sein de la population. « L’une des grandes différences entre la région de Gao et le reste du Mali, c’est qu’ici les islamistes ont réussi à convaincre une partie des habitants du bien-fondé de leur thèse. Cela fait au moins une dizaine d’années que les salafistes se sont implantés avec succès », confiait au Figaro, la semaine passée, un travailleur humanitaire. Aussi, et à l’issue d’une mission de reconnaissance menée en direction d’Abeïbarra, dans l’Adrar des Ifoghas, les éléments du GTIA 3 ont d’abord regagné Kidal pour ensuite faire mouvement vers Gao. Quant au GTIA TAP, qui était engagé aux côtés du GTIA 3 lors de la difficile opération Panthère, menée dans l’Adrar des Ifoghas où al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait établi sa base arrière, il a commencé à se redéployer vers Abidjan, en Côte d’Ivoire. Depuis le saut du 2ème REP sur Tombouctou, dans la nuit du 27 au 28 janvier, les parachutistes du GTIA TAP, ont perdu deux hommes (l’adjudant VORMEZEELE et le caporal-chef CHARENTON) au cours des combats particulièrement intenses pour prendre le contrôle de la vallée d’Ametettaï, située au cœur du massif des Ifoghas. Récemment, il a pris part à l’opération Tigre, laquelle consistait à s’assurer de l’absence de jihadistes dans le secteur de Tessalit.
Source : opex360
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Depuis deux semaines, les sapeurs spécialisés dans la Fouille opérationnelle spéciale (Fos) interviennent, tôt le matin, sur renseignements recueillis auprès de la population, à la recherche de caches d'armes, de munitions ou de tout ce que les combattants jihadistes auraient pu avoir dissimulé dans leur retraite.
Trois soldats du 31ème RG, genou à terre, fouillent la latérite avec leurs pelles pliantes. « Nous cherchons une plaque de métal qui pourrait recouvrir l'entrée d'un sous-terrain » explique l’adjudant à l'AFP. « Il y a une rumeur en ville qui dit qu'un tunnel relie ce site archéologique à certaines maisons. Les jihadistes auraient pu s'en servir pour cacher des armes, pourquoi pas des otages... Mais nous ne sommes même pas sûr qu'il existe vraiment. Il faut tout vérifier ». Ses hommes ne trouvent que des morceaux de sacs plastiques. Dans son blindé le capitaine précise que « l'opération Boa nous a permis de trouver dans Gao quelques armes, du matériel médical correspondant à deux hôpitaux de campagne, pour plus de 10.000 euros de cigarettes qui permettait à l'ennemi de se financer, de quoi payer une soixantaine de jihadistes étrangers ». Les hommes du Fos reviennent de Tessalit, en pays touareg plus au Nord. La prochaine cible du détachement, dans le même quartier, est un secteur où les égouts, ailleurs à ciel ouvert, sont couverts par des plaques de béton. Idéal pour des planques. L'un des sapeurs descend à l'intérieur du boyau, sale mais sec en cette saison, avance, binette de jardin dans une main, lampe électrique géante dans l'autre. Comme il progresse un camarade déroule une corde, ligne de vie attachée à sa ceinture pour pouvoir le tracter en arrière en cas de problème. Rien. Des habitants ont évoqué la grande enceinte dans laquelle un transporteur routier gare ses camions, qui aurait abrité des jihadistes. Précédés par deux gendarmes maliens, sans lesquels les soldats français n'ont pas le droit de pénétrer dans des habitations, ils arrivent devant. A l'intérieur, une petite fille est seule avec de tout jeunes enfants, qui pleurent à la vue de blancs armés et que l'on rassure avec des biscuits en attendant l'arrivée du gardien qui vient au pas de course. Il apporte les clefs des cadenas fermant les deux petites pièces, autorise la fouille des camions et des remises. L'adjudant a repéré un endroit où le sol semble retourné. Un coup de détecteur de métaux, qui repère n'importe quelle sorte de métal jusqu'à trente centimètres de profondeur, les dissuade de creuser. Le maître-chien conduit Kappa, son animal spécialisé dans la recherche d'armes et d'explosifs, de véhicule en véhicule. Il renifle, tourne, vire, ne trouve rien. Le contenu d'un petit sac suspect trouvé dans de vieux climatiseurs est analysé avec des produits chimiques réactifs: négatif, sans doute des sels de déshydratation.
Source: directmatin
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Une opération d'envergure de l'armée française pour traquer les islamistes a été lancée dimanche à l'aube au Mali. Elle est toujours en cours et devrait se poursuivre plusieurs jours dans un oued asséché au nord de la ville de Gao. Cette vallée fait vingt kilomètres de long sur deux de large.
Cette opération baptisée "Gustav", l'une des plus importantes en termes d'effectifs engagés depuis le début du conflit au Mali en janvier, mobilise un millier d'hommes, plusieurs dizaines de blindés, des hélicoptères, de l'artillerie, des drones et de l'aviation. Lors de la première journée de l'opération Gustav le long d'un oued asséché, aucun combattant jihadiste n'a été découvert et aucun coup de feu tiré, mais les hommes du Génie ont trouvé et neutralisé environ 340 obus et roquettes de gros calibre, sommairement cachés sous des acacias, dans des ravins creusés par l'érosion. Tous les accès à la vallée ont été bouclés et ses crêtes contrôlées à 6h (locales et GMT) dimanche. A 8h les hommes de la 3ème brigade mécanisée ont entrepris la fouille d'un bois touffu, où les renseignements militaires estimaient que pouvait être cachée une base jihadiste.
Source : lignesdedefense
Depuis le 11 janvier 2013 et le déclenchement de l’opération Serval au Mali, les éléments français au Sénégal, pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, jouent un rôle déterminant dans les opérations.
Le dispositif de soutien mis en œuvre depuis Dakar est articulé autour des façades aériennes et maritimes. Sur la zone militaire réservée de l’aéroport international Léopold Sédar SENGHOR, des ATL 2 de l’aéronavale, des AWACS, des ravitailleurs et des transporteurs de l’armée de l’air et des pays alliés contributeurs se succèdent quotidiennement. Progressivement, le volume et la diversité des moyens aériens déployés ainsi que le rythme soutenu des rotations ont transformé cette zone en véritable base aérienne multinationale. Depuis le début des opérations, plus de 1000 mouvements d’aéronefs – français, mais aussi anglais, espagnols, danois, allemands, hollandais et américains – ont permis de transporter plus de 4000 passagers et plus de 1000 tonnes de fret au Mali.
Le port de Dakar, point d’encrage de l’acheminement stratégique par voie maritime, constitue la seconde plate-forme du soutien logistique avec le déploiement d’un Sea port of debarkation (SPOD), placé sous le commandement opératif de théâtre. Depuis le 28 janvier, le BPC Dixmude et trois affrétés y ont débarqué près de 8000 tonnes de fret et près de 500 personnels en quatre rotations. Source : rpdefense |
Les premiers parachutistes français désengagés du Mali sont arrivés au sas de décompression de Chypre.
Lors de la mission de combat des forces françaises en Afghanistan, il a été décidé de mettre en place un sas de décompression à Chypre afin de faciliter le retour des soldats engagés dans des opérations très intenses à une vie normale et de prévenir les effets du stress post-opérationnel. Ainsi, les militaires ayant quitté un théâtre d’opérations éprouvant passent deux jours dans un complexe hôtelier chypriote, en l’occurrence celui de Paphos avant de revenir en France. Cela leur permet de se reposer, de pratiquer des activités sportives et de suivre des réunions d’informations données par des psychologues afin de les sensibiliser aux risques de stress post-traumatique (PTSD). Les soldats français engagés dans l’opération Serval, au Mali, passeront donc par le sas de décompression de Chypre. Signe que le début du désengagement français a commencé, les premiers d’entre eux sont arrivés à Paphos le 8 avril. Il s’agit de militaires appartenant au 1er RCP, du 35ème RAP, du 17ème RGP et du 1er RHP. Redéployés dans un premier temps à Abidjan (Côte d’Ivoire), ils formaient, avec les légionnaires du 2ème REP, le GTIA TAP, lequel a été engagé dans l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali, pour détruire les sanctuaires d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), aux cotés du GTIA 3. Les parachutistes ne sont pas les premiers militaires français à quitter le territoire malien. Les marsouins du 21ème RIMa, les légionnaires du 1er REC, qui ont notamment été la pointe pour la reconquête de Diabali et de Tombouctou, ont en effet été relevés vers la fin février.
Source: opex360
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La bataille de février à Gao (Djihadistes-maliens) racontée en deux vidéos par un journaliste allemand: la dure réalité !! La première montre l'armée malienne dans toute sa « splendeur »... et tenue en échec par une douzaine d’islamistes dont des gamins de 15 ans ! jusqu'à... l'arrivée des Français qui vont se charger du « nettoyage ». L’EUTM a du pain sur la planche ! Attention aux âmes sensibles, dans la deuxième vidéo il y a des images très dures. Source : augengeradeaus.net |
L’intervention militaire française au Mali, l'opération Serval, a été entamée il y a trois mois, le 11 janvier. Cette semaine, la France a retiré ses premières troupes du Mali – une centaine d’hommes sur les 4 000 soldats français engagés – mais les opérations militaires françaises se poursuivent. Opération Serval : bilan humain et matériel Au total, ce sont 400 djihadistes qui ont été tués, soit un quart des effectifs, selon des informations recueillies par RFI. L’élimination d’un seul chef - Abou Zeïd – a été confirmée. L’armée française assure avoir fait 26 prisonniers, dont 8 mineurs qui ont été remis à l’Unicef. Depuis le début de l’opération Serval, on compte, au total – en incluant les djihadistes capturés par les Maliens – une centaine de prisonniers. Côté matériel, l’ennemi a perdu une centaine de véhicules. Par ailleurs, dans l’Adrar des Ifoghas, des dizaines d’ateliers de fabrication de bombes artisanales ont été découverts, ainsi que des ceintures d’explosifs assemblées en série. 158 caches ont également été retrouvées ainsi que 90 tonnes de munitions ; 140 mitrailleuses ; 3 missiles portables Sol-air Sam 7 qui ne fonctionnaient plus ; des téléphones portables, des moyens radio, des ordinateurs, une imprimerie et des cartes SIM. Beaucoup de ce matériel de guerre avait été récupéré dans les casernes de l’armée malienne ; assez peu d’armement provenait de Libye. La plus grosse opération depuis 50 ans La saison chaude va rendre les opérations françaises très difficiles. Cet engagement au Mali a été la plus grosse opération militaire nationale menée par l'armée française depuis 50 ans. Pour mener cette guerre contre le terrorisme, l'armée française doit s'adapter. « Serval pourrait nous obliger à revoir notre manière d’opérer contre les jihadistes », laisse-t-on entendre au sein de l’armée française. « Serval fut une course contre la montre avant la saison chaude. Il a fallu être très mobile, ne pas dormir trois nuits au même endroit et prendre des risques », a ajouté la même source. « Quand votre ennemi sait se camoufler et est équipé de puissants 4X4 V6, flambant neufs, cela peut bousculer vos repères. Au final, pour les battre, il faudra peut-être leur ressembler », a confié à RFI une source militaire de haut rang avant d’ajouter : « Nous, nous avions besoin de 20 tonnes d’eau par jour, deux avions cargo (C-130) rien que pour ravitailler nos troupes… Ce n’est pas l’ennemi, mais la logistique qui a dicté notre manœuvre ». Et cette même source d’assurer que « la force de frappe ne suffit pas ; c’est la capacité à cibler qui est primordiale », avant de conclure : « Au bilan, les drones français sont dépassés ; l’aide de l’armée américaine, après la prise d’otages d’In Amenas, en Algérie, a été déterminante ». Ce qu’il reste à faire... Lorsque les soldats français sont partis vers le grand nord du Mali, les objectifs étaient clairs, à savoir, frapper al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans son fief et trouver les otages. Mais au bout de trois mois d’opérations, les otages sont toujours introuvables. Après avoir passé au peigne fin la vallée d’Ametettaï, la vallée de Terz, le cirque du Tigharghar, la région d’Abeïbara ou encore la région du Timétrine, zones sanctuaires des jihadistes, l’armée française n’a pas trouvé de traces des otages français. « Dans l’Ametettaï, nous avons pris beaucoup de précautions avant d’intervenir, car nous pensions que les otages étaient retenus là bas. Soit ils n’y étaient pas, soit nous sommes arrivés trop tard », a confié une source militaire française à RFI. « Il ne faut pas penser "Mali" mais il faut penser "Sahel" et au-delà », a poursuivi un général français avant d’ajouter : « À présent, les groupes armés vont opérer à partir des autres pays de la région. Rien qu’en Libye, on compte près de 300 katibas. Nous avons fait parler les boîtiers GPS des jihadistes. Résultat : des aller-retour, très fréquents, entre l’Adrar des Ifoghas et le Sud-Ouest de la Libye, en transitant par la passe de Salvador, au nord du Niger. Par ailleurs, les écoutes réalisées au début de l’opération, prouvent que les Chebab de Somalie avaient proposé leur aide à Aqmi », a confié le général français. Où en est aujourd’hui la Misma ? La Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma), est aujourd’hui composée de 6 300 soldats, à savoir des militaires de la Cédéao mais aussi des Tchadiens, passés sous la bannière Misma début mars. La plupart de ces troupes se trouvent au sud du fleuve Niger. Un bataillon togolais est ainsi positionné à Sévaré, un bataillon nigérian à Banamba, au nord de la capitale. Trois compagnies, composées de Guinéens, Sénégalais et Béninois sont, quant à elles, déployées à San. Des Sénégalais, qui se trouvaient à Sévaré, ont été envoyés ces derniers jours à Gao. Les Burkinabés, eux, sont en route pour Tombouctou. Depuis peu, les Nigériens ont aussi pris le relais des Français, à Ménaka où seul un détachement de liaison, tricolore, a été maintenu. Les Nigériens à Gao et les Tchadiens dans l'Adrar des Ifoghas ont été - il faut le souligner - les seuls à avoir affronté, ces derniers mois, les jihadistes, au nord du pays, aux côtés des Français. Les soldats africains n'ont dans tous les cas pas vocation à continuer la chasse aux terroristes. Leur présence a pour objet, avant tout, de sécuriser les villes et interdire les infiltrations vers le sud. La Misma est déjà, en quelque sorte, inscrite dans une opération de maintien de la paix qui sera formalisée quand elle passera sous chapeau onusien.
Source : repdefense
Après un passage par le sas de décompression de Paphos, à Chypre, les 120 premiers militaires français désengagés de l’opération Serval, au Mali, se sont posés sur l’aéroport de Blagnac, près de Toulouse, ce 11 avril. Ils appartiennent pour l’essentiel au 1er RCP, qui a perdu le caporal Cédric CHARENTON lors d’un assaut donné contre une position jihadiste dans l’Adrar des Ifoghas. D’autres sont issus du 35ème RAP et du 17ème RGP.
A vrai dire, ce ne sont pas les premiers soldats français à revenir en France après avoir été engagés au Mali étant donné que des marsouins du 21ème RIMa et des légionnaires du 1er REC les avaient précédés en février dernier. Mais ces derniers, projetés à Bamako depuis le Tchad dès les premières heures de l’opération Serval, avaient été relevés dans le secteur de Tombouctou par une unité du 1er RIMa. Source : opex360
La DPSD est au coeur de l'opération SERVAL. Dès le 21 janvier, la direction déployait une équipe d'inspecteurs de sécurité de la défense au plus près des forces armées françaises pour en assurer la protection. Source : repdefense L'opération Gustav (voir ici>>) conduite depuis dimanche dernier au nord de Gao, est terminée. Bilan: 13 tonnes d'équipement et de munitions saisis, quelques suspects interpellés par les gendarmes maliens mais pas d'affrontements avec des combattants djihadistes.
Taoudenni. Alors que deux GTIA tentaient de débusquer les combattants djihadistes, les forces spéciales françaises ont poursuivi leurs reconnaissances à partir de Tessalit. Elles ont été projetées à Taoudenni (dans le nord du Mali, connu pour ses salines), à 580 au nord-ouest de Tessalit, pour « marquer le territoire ». Source : lignesdedefense |
Le contingent tchadien déployé au Mali, plus particulièrement dans le secteur de l’Adrar des Ifoghas, a été une nouvelle fois endeuillé, ce 12 avril, par un nouvel attentat suicide perpétré à Kidal, ville qui fut l’ancien bastion du groupe touareg jihadiste Ansar Dine.
“Un groupe d’éléments de l’armée tchadienne s’est rendu ce jour vendredi au marché de Kidal pour s’approvisionner. Au moment où ce groupe a fait son entrée, un kamikaze a fait exploser sa ceinture, tuant sur le coup trois soldats et blessant grièvement quatre autres”, a expliqué l’état-major tchadien, par voie de communiqué. “Des dispositions sont prises pour le rapatriement des corps” au Tchad, y est-il précisé. Berceau de la rébellion touareg, la ville de Kidal est actuellement administrée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui s’était opposé à la présence de l’armée malienne dans la région. Des militaires français et tchadiens y assurent la sécurité. Il reste à Kidal un petit contingent français de 150 hommes composé en partie de forces spéciales.
Source : opex360
L'heure de la relève a aussi sonné pour le GAM dont des personnels ont quitté Bamako ce vendredi, et décollé pour Chypre, via Abidjan.
Le GAM était armé principalement par le 5ème RHC. Il était aussi composé d'éléments de la 27ème BIM, du 9ème BSAM, du personnel de GSBdD, d'un détachement de l’armée de l’Air. Il comptait 311 soldats. La relève est, en partie, assurée par le 1er RHC. Source : lignesdedefense |
Les légionnaires du 2ème REP, engagés dans l’opération Serval rentrent progressivement en Corse. Ce vendredi, c’est l’Etat-Major du régiment avec à sa tête le colonel DESMUELLES qui s’est posé à la BA 126 de Solenzara, avant de regagner le camp RAFFALLI à Calvi. D’autres éléments suivront ce samedi et en tout début de semaine prochaine.
De retour au camp RAFFALLI, les légionnaires du 2ème REP avaient une pensée émue pour leur camarade, le sergent-chef Harold VORMEZELEE, membre du GCP, mort au combat dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, à une cinquantaine de km de Tessalit, le 19 février. Le premier contingent des militaires du 2ème REP a, comme leurs camarades du 35ème RAP et du 1er RCP, ainsi que le veut la procédure en usage désormais, effectué un stage de décompression à Chypre, avant de regagner l’île de beauté.
Source : corsenetinfos
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Près de 200 hommes du 2ème Régiment étranger de parachutistes sont rentrés hier au camp RAFFALLI, après trois mois de combats contre les forces djihadistes en terres maliennes où l’un des leurs a perdu la vie.
Partis de Corse le 23 janvier, les quelque 200 légionnaires du 2ème REP ont retrouvé samedi leur base calvaise en Corse après une pause de trois jours à Chypre, à Paphos, au « sas de décompression » installé par l'Armée française permettant « de se détendre, de se balader en mer, et de visiter ». Sous un soleil confortable, les militaires, vêtus en treillis beige-brun avec leur béret vert, ont d'abord défilé en chantant l'Edelweiss, devant le salut de plusieurs officiers. Ces légionnaires, arrivés plus tôt dans la journée sur la base de Solenzara, se sont ensuite retrouvés pour un pot «Coca – Heineken - chips», où le commandant en second du 2ème REP Charles-Henri De BESOMBES les a félicités pour leur « belle mission parfaitement accomplie ». Souriants, les légionnaires ne cachaient pas leur satisfaction de rentrer, surtout après la tournure « positive » de leur mission au Mali qui a tout de même été rythmée par des combats « très durs » contre des « ennemis aguerris » lors de l'opération baptisée Serval. D'abord arrivés à Abidjan en Côte d'Ivoire, ils ont rapidement effectué un saut opérationnel sur Tombouctou dans la nuit du 27 au 28 janvier. Leur mission principale : «Nettoyer et sécuriser la ville», explique Clément LAUNAY, capitaine de la 2ème compagnie. « Une mission très éprouvante » Ayant participé à la protection du président de la République lors de sa visite malienne, le bataillon parachutiste s'engage début février dans le Nord-Est, plus précisément au sein de l'Adrar des Ifoghas. Là, le 2ème REP va perdre l'adjudant Harold VORMEZEELE, un Belge de 33 ans naturalisé français en 2010. Pendant trois semaines, ils y affrontent les djihadistes désireux d'instaurer un État islamiste en sol malien. « Ils étaient aguerris, très bien entraînés, avec beaucoup d'armes », relate le sergent-chef d'origine portugaise GUEDES de BRITO. «C'était une mission très éprouvante pour l'organisme et le psychique, confie le capitaine LAUNAY. D'abord, le terrain était montagneux, rocheux, dur à escalader, avec un climat difficile, chaud le jour et froid la nuit, sans oublier le manque d'eau de cette zone». Dans ce massif de l'Adrar s'étalant sur une zone de «quarante kilomètres sur quatre-vingt», « il a fallu affronter un ennemi qui se préparait aux combats depuis quinze ans», ajoute-t-il. D'ailleurs, les djihadistes se sont révélés «aussi bien armés que nous», «organisés», avec «les derniers modèles de Kalachnikov, des mitrailleuses russes, des mortiers, des mines antichar». Écrasés par la chaleur, les légionnaires du 2ème REP «accueillis à bras ouverts par la population malienne», se déplacent à pied avec quarante kilos de matériel chacun pour «nettoyer la zone». Actuellement, les réseaux djihadistes ont été démantelés «pour la plupart» dans le Nord-Est du Mali, assure le sergent-chef BRITO. Plus de 150 adversaires tués De son côté, le 2ème REP et ses soldats «courageux, solides et disposant d'une grande discipline de feu» reviennent en France avec un bilan «éloquent» : plus de 150 rebelles tués, 16 tonnes de matériel saisies, des milliers d'obus et de roquettes, se félicite-t-on au camp RAFFALLI, non loin du mémorial rassemblant quelque 1 300 noms de légionnaires du 1er et 2ème REP tués au combat. Mais le repos devra encore attendre pour les 200 soldats revenus du Mali. Fin avril à Calvi, ils devront prendre part au 150ème anniversaire de la bataille de Camerone au Mexique, un «combat de légende» qui a vu une soixantaine de légionnaires résister jusqu'à la mort à 2 000 Mexicains. Ensuite, enfin, ils pourront prendre leur permission d'environ un mois.
Source : corsematin.com
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Le Parlement a voté, lundi soir 22 avril, la prolongation de l'intervention française au Mali. Le vote a été précédé d'un débat, car au-delà de quatre mois d'intervention militaire française à l'étranger, il doit y avoir l'approbation du Parlement pour continuer. Le vote des parlementaires était attendu, personne n'a voté contre même s'il y a eu quelques réserves. On peut le dire, le consensus règne toujours sur cette opération Serval. L’ensemble des groupes politiques est d’accord sur la nécessité de poursuivre l’intervention française au Mali : 342 votes pour, 0 vote contre. Plus tard dans la soirée, les sénateurs ont confirmé ce vote, par 326 voix pour et 0 contre. Pendant le débat, tous les députés ont également tenu à rendre hommage aux cinq soldats français morts au Mali et à l’ensemble des forces françaises pour leur efficacité. Le Premier ministre Jean-Marc AYRAULT a également fait une annonce importante : à partir de juillet prochain, l’ONU pourrait engager les casques bleus au Mali auprès des forces françaises et africaines. Une déclaration immédiatement saluée par les différents groupes politiques. Car s’il y a bien une chose que les députés ont regrettée, et même reprochée à cette guerre au Mali, c’est que la France n’aurait pas dû être seule à intervenir. L’opposition de droite, du centre et même d’extrême gauche souhaitent que la France demande des comptes à l’Union européenne. Pourquoi ne s’est-elle pas plus investie ? Les parlementaires de droite et du centre sont également particulièrement inquiets sur la suite des opérations et craignent l’enlisement. François Hollande dit vouloir retirer progressivement les soldats français du Mali. « Mais il n’y a personne à qui passer la main », s’est inquiété l’ex-ministre de la Défense Hervé MORIN. L’opposition l’a répété à plusieurs reprises : désormais c’est à la reconstruction du Mali qu’il faut s’atteler. La faiblesse de l'Etat malien en question L’UMP a voté pour, avec des réserves. Pierre LELLOUCHE, président du groupe « Sahel » à la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée a mis l'accent - à la tribune - sur les conséquences de la faiblesse actuelle de l'Etat malien. « A qui allons-nous rendre les clés ? s’est-il interrogé. On touche là à la première et principale difficulté de ce qui nous attend, à savoir l’extrême faiblesse de l’Etat malien. En l’absence de réconciliation nationale entre les ethnies, l’inexistence de l’Etat et des services publics dans les territoires du Nord, l’échec des politiques de décentralisation depuis l’indépendance, tout cela constitue autant de symptômes de ce mal profond qui ronge le Mali. A cela s’ajoute l’extrême faiblesse de la classe politique malienne. » Pierre LELLOUCHE a également souligné que le Mali est aujourd'hui encore gouverné par des autorités transitoires. Il considère que la question centrale qui se pose suite à l'intervention française est bien celle de la reconstruction d’un Etat malien viable.
Source : rfi
Après un premier groupe d'une centaine de parachutistes du 1er RCP rentré en France le 9 avril, 200 nouveaux militaires français sont attendus aujourd'hui en métropole, dont un détachement de 30 hommes du 17ème RGP qui arriveront ce mardi à Montauban. Source : lignesdedefense |
La FORCE SERVAL a contribué à la réparation d’un des 6 groupes électriques de la ville de GAO.
Avec le soutien d’une équipe de techniciens du Bataillon logistique spécialisé dans la soudure à l’OXY, la réparation du système de refroidissement d’un groupe a permis aux habitants de la ville de GAO de profiter d’un peu plus d’électricité chaque jour. Source : mali-cikan
Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé aujourd’hui la création d'une force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus chargée de stabiliser le nord du Mali après l'intervention française contre les islamistes qui contrôlaient cette région. Source : romandie.com |
Le 25 avril 2013, la cité de Gao s’est rassemblée au cœur de la ville pour célébrer l’inauguration du marché couvert et du marché des femmes. Ils avaient été détruits par les combats et l’incendie du 21 février dernier. Désormais ces marchés porteront le nom du Lieutenant Damien Boiteux.
Le général Bernard BARRERA, commandant la brigade Serval, le maire de Gao, le préfet et le gouverneur étaient présents devant un parterre de spectateurs venus assister aux festivités. Les représentants des forces armées maliennes et de la force Serval se sont unis pour relancer ce « poumon » de la vie économique de Gao en liaison avec le président des associations de commerçants de la ville. « Ce projet a été l’affaire de tous » a affirmé le général BARRERA, ajoutant sa grande fierté d’avoir contribué à la joie si légitime du peuple malien.
Au total, un budget de 51 millions FCFA, 7 entreprises locales, et 70 travailleurs dont des jeunes des associations ont contribué, en un peu plus d’un mois, à réaliser ce projet hautement symbolique. Fin janvier, les groupes terroristes étaient chassés de Gao. Les attaques des 19 et 21 février étaient le fait d’actions de désespoir. Aujourd’hui, les témoignages de la population attestent de la joie immense de pouvoir relancer une activité économique, synonyme de rentrée d’argent pour la famille. Lors de son discours, le maire de Gao a insisté sur l’importance de participer au renseignement en donnant des informations sur la présence de groupes terroristes pour justement maintenir la paix dans la ville, indispensable pour que chaque citoyen malien reprenne le chemin du travail et de l’école.
Source : mali-cikan
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Les soldats français ont quitté Tombouctou, samedi 27 avril, comme prévu, pour laisser la place aux soldats burkinabé, chargés désormais d'assurer la sécurité de la ville. Les militaires français sont partis en convoi en direction de Gao, nouvelle base de soutien aux troupes ouest-africaines, où ils vont désormais être positionnés.
Une vingtaine de véhicules, environ quatre-vingts hommes, et deux jours de route pour parcourir les 400 kilomètres qui séparent Tombouctou de Gao. La plupart des soldats qui forment le convoi ont passé plus de deux mois à Tombouctou, dans le cadre de l'opération Serval. Pour certains, cela ne signifie rien, mais pour d’autres, la chaleur et le sable se mêlent aujourd’hui à un sentiment étrange. « Ça fait bizarre, confie l’un d'eux, Tombouctou c’est une ville qu’on a défendue. Ça crée quelque chose ». Une forme de nostalgie du combattant, mais aussi le sentiment du devoir accompli. « La ville est libérée. On l’a sécurisée. Nous devons passer à la mission suivante », tranche ce soldat français, le visage noirci par la poussière qui s’engouffre dans son véhicule. Une trentaine de soldats français reste en poste à Tombouctou, en soutien aux militaires maliens et burkinabé. Pour les autres, la mission suivante se trouve donc à Gao, première ville du nord du Mali et dorénavant base des forces françaises de soutien aux troupes ouest-africaines, sur le point de passer sous mandat onusien. « Une nouvelle mission qui s’annonce moins exaltante, juge un soldat, mais sûrement pas moins importante ».
Source : rfi
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Le VPS est un véhicule rapide mais fragile. Son moteur de 180 chevaux peut le propulser à des vitesses bien au-delà des limites autorisées (180 km/h). 51 de ces véhicules sont en service dans les forces spéciales. Certains ont été équipés depuis 2005, dans le cadre de l’opération Sabre, de mitrailleuse Gatling rotative, augmentant significativement leur puissance de feu. Il dispose également de « griffes de tirs » permettant de tirer depuis l’arrière du véhicule des missiles antichar Milan. Ce missile de 2 km de portée est filoguidé, c’est à dire qu’il doit être guidé jusqu’à sa cible par le tireur. Précision redoutable, exposition maximale. Et pouvoir tirer depuis le véhicule signifie pouvoir dégager de sa position très rapidement. |
R I P |
CCH Stéphane DUVAL
1er RPIMa |