Janvier 2013

11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31                  

11 janvier

R I P

LTN Damien BOITEUX

4ème RHFS de Pau
mort au combat
le 11 janvier 2013

In memoriam à lire ici>>

12 janvier

Au deuxième jour de l’opération Serval au Mali, les Mirage 2000D basés à N’Djamena ont poursuivi leurs frappes sur les groupements terroristes stationnés au nord de la ligne Kona-Léré.
 

 
13 janvier

Tôt ce matin, quatre Rafale ont décollé de la base aérienne 113 de Saint Dizier avec pour objectif des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes. A l’issue de ces frappes, accompagnés par deux C135F, les quatre Rafale ont rejoint la base aérienne de N’Djamena pour renforcer les moyens engagés dans l’opération « Serval ».
À Bamako, l’état-major tactique et la compagnie d’infanterie qui appartenaient au groupement terre de l’opération « Epervier » ont été renforcés aujourd’hui par une compagnie d’infanterie en provenance de France où elle était bien placée en alerte.
Deux cent militaires du 2ème régiment d’infanterie de marine ont été projetés avec leur matériel à Bamako, par deux rotations d’avions Airbus A310 et A340 de l’escadron de transport « Esterel ».
En fin d’après-midi, un avion de transport stratégique de la Royal Air Force, de type C17 s’est posé sur la BA 105 d’Evreux pour appuyer la montée en puissance des forces françaises au Mali. Il transportera du matériel et des véhicules.
14 janvier

Deux Mirage F1 CR des éléments français au Tchad ont été repositionnés sur l’aéroport de Bamako. Ils complètent ainsi le dispositif d’alerte mis en place sur la capitale.
Dans la soirée, un sous-groupement interarmées (SGTIA) comprenant près de 200 militaires et une soixantaine de véhicules blindés est arrivé à Bamako. Ces soldats appartiennent principalement aux 1er RHP, 3ème RPIMa et 17ème RGP. Ils ont quitté le camp de Port-Bouët à Abidjan, en Côte d’Ivoire samedi pour rallier le Mali par voie terrestre.
Enfin, dans la nuit du 14 au 15 janvier 2013, plusieurs rotations de gros porteurs avec notamment le soutien de deux Boeing C-17 de la Royal Air Force (RAF) ont permis la livraison de véhicules blindés pour la compagnie du 2ème RIMA, arrivée dernièrement et stationnée sur Bamako et du matériel embarqué sur la Base Aérienne 105 d’Evreux pour le soutien logistique de nos forces. Le concours des C-17 de la RAF est une nouvelle illustration de la coopération opérationnelle franco-britannique.
Ce sont désormais près de 800 militaires français qui sont déployés sur le sol malien et près de 1700 au total qui participent à l’opération Serval au Mali à partir des bases françaises pré positionnées en Afrique.
De son côté la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite Africaine) accélère sa montée en puissance avec la mise en place d’un état-major à Bamako travaillant sur la projection à venir de plusieurs bataillons africains.
15  janvier
 
Début des opérations terrestres

Les avions français ont poursuivi leurs frappes pendant que le dispositif terrestre continuait à s’étoffer à Bamako. Depuis le 14 janvier, les avions de combat français (Rafale, Mirage F1 CR et Mirage 2000D) ont effectué 8 missions contre une douzaine d’objectifs ciblés autour de Diabali. Ils étaient soutenus par des avions ravitailleurs C135F.


Parallèlement, la montée en puissance et la motorisation des éléments terrestres s’est poursuivie à Bamako. En particulier avec l’arrivée de matériels en provenance de France ou des forces pré positionnées en Afrique.
Une colonne française de véhicules blindés à quitté Bamako et a pris la direction de Markala, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Ségou, proche du secteur de la localité de Diabali. La mission des troupes françaises envoyées à Markala est de protéger un pont construit sur le fleuve Niger et d’en empêcher l’accès aux combattants islamistes, lesquels se trouvent à 80 km de là.
16 janvier

Dans la nuit du 15 au 16 janvier, un sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) motorisé (chars Sagaie, VAB, VBL) s’est déployé au nord de Bamako.
Au cours d’une douzaine de sorties, les avions de combat et les hélicoptères d’attaque français ont poursuivi leurs frappes dans la région de Diabali, détruisant une dizaine d’objectifs ciblés.
A Bamako, le détachement stationné sur l’aéroport a reçu la visite du président malien Dioncouda Traoré. Il était accompagné par le général Sheha Abdulkadir, chef d’état-major opérationnel de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).
Par ailleurs, une antenne chirurgicale avancée (ACA) est désormais opérationnelle. Elle peut, en cas de besoin, procéder à une dizaine d’interventions chirurgicales par jour.
Le déploiement des forces françaises à Bamako s’est accéléré grâce à l’engagement et le soutien des armées alliées. C’est en particulier le cas du Danemark, du Royaume Uni ou de la Belgique qui ont mis des avions C-17 et des Hercule C 130 à disposition de la France. Ces derniers ont d’ailleurs effectué des liaisons entre les bases aériennes françaises et Bamako, en passant par N’Djamena et Abidjan pour acheminer du matériel, des munitions, des vivres. 
Sans compter les éléments de soutien en piste à N'Djamena (chasse), à Niamey (Atlantique-2, drones Harfang ?), à Ouagadougou (COS), la France a, à ce jour, 1 400 soldats sur le sol malien. L'opération Serval dépasse aujourd'hui les moyens français encore déployés en Afghanistan.
17 janvier

Le  sous-groupement tactique interarmes motorisé ayant quitté Bamako le 15 janvier s’est installé à Markala afin d’y déployer un dispositif permettant d’interdire la progression des groupes terroristes vers la capitale malienne. Les deux autres sous-groupements tactiques, toujours stationnés à Bamako, sont maintenant en mesure d’être déployés.
A Bamako, ce 17 janvier 2013, les premières unités de la MISMA sont arrivées. Il s’agit d’une compagnie de l’armée nigériane et d’un élément de l’armée togolaise, soit environ 250 militaires. Du côté français, cette journée a été principalement marquée par l’arrivée de France d’hélicoptères du Groupement aéromobile. Ils ont été transportés par un avion de transport stratégique C17 Canadien, marquant le début du soutien du Canada à l’opération Serval.
Les avions de combat de l’opération Serval ont effectué une dizaine de sorties dont la moitié en mission de ciblage d’objectifs. Trois Mirage 2000D en provenance de N’Djamena ont été mis en place avec un échelon de soutien sur l’aéroport de Bamako.
« Les forces spéciales sont actuellement à Diabali, au corps à corps avec les islamistes. L'armée malienne est également sur les lieux », a expliqué une source de sécurité malienne.
L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale, qui a précisé que la colonne de soldat français partie de l'aéroport de Bamako se tenait "en alerte" à Niono (50 km au sud de Diabali) et à Markala, encore plus au sud.
Diabali a été prise le 14 janvier par les islamistes, qui seraient dirigés par l'Algérien Abou ZEID, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
La localité a été bombardée à plusieurs reprises mardi par l'aviation française, mais les islamistes ne l'ont pas pour autant totalement quittée. Selon divers témoignages, ils chercheraient à se fondre dans la population dont ils se servent comme bouclier.
 
À ce jour, l’opération mobilise 2 300 militaires, dont 1 400 sont présents sur le théâtre.
18 janvier

Pendant que les avions de chasse de l’opération Serval poursuivent leurs frappes sur des positions terroristes, le sous groupement déployé à Markala assure la couverture de la capitale malienne. Pour cela, il a déployé, depuis le 16 janvier, un dispositif en surveillance de part et d’autre du fleuve Niger, permettant d’interdire la progression des groupes terroristes vers la capitale malienne.
Le déploiement s’amplifie avec l’arrivée sur le théâtre de moyens de soutien logistiques et sanitaires complémentaires. En plus des C130 belges et des C17 britanniques, un C17 canadien et un C130 danois sont désormais engagés dans les opérations logistiques du théâtre.

L'armée malienne, appuyée par les troupes françaises, a repris sa progression vers le nord du pays, Elle s'est emparée de Konna, une ville du centre du pays qui était tombées aux mains des islamistes il y a quelques jours.
La France a également poursuivi ses frappes aériennes contre les groupes islamistes. L'armée malienne a affirmé avoir repris jeudi "le contrôle total" de Konna "après avoir fait subir de lourdes pertes à l'ennemi". La localité, sur la route de la capitale Bamako, était tombée le 10 janvier aux mains des combattants islamistes, ce qui avait précipité l'intervention française.
« Les combats les plus importants se sont déroulés à Ndégué, à 20 km de Konna. Nous avons écrasé l'ennemi », a assuré le colonel Didier Dakouo, qui dirige les forces maliennes dans le secteur.
Des combats avaient opposé mercredi, puis dans la nuit, des soldats maliens, appuyés par des militaires français, à des islamistes armés près de Konna. Il a fallu de nouvelles frappes aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats maliens puissent entrer dans la ville, selon une source de sécurité.
Source : opex360

À ce jour, l’opération mobilise 2 700 militaires français, dont 1 800 présents sur le sol malien.
19 janvier

Un détachement déployé à Markala assure la couverture de la capitale malienne. Son dispositif en surveillance de part et d’autre du fleuve Niger permet d’interdire toute infiltration des groupes terroristes dans la zone. En parallèle, la montée en puissance du dispositif et la mise sur pied de la Force sur Bamako se poursuit.  
Ainsi, le groupement aéromobile a pu entamer ses premiers vols alors que les capacités logistiques se renforcent.
La mobilisation de nos alliés est forte avec l’engagement vers le théâtre de moyens aériens britanniques canadiens, belges et danois.
Enfin, 260 militaires du Nigeria, du Togo et du Bénin sont arrivés à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi. Ils complètent ainsi les contingents africains de la MISMA.
 
À ce jour, l’opération mobilise 2 800 militaires français, dont près de 2000 présents sur le sol malien.
20 janvier

Les avions de chasse et les hélicoptères français ont poursuivi les opérations aériennes consistant à détruire des objectifs militaires. Ces dernières 24 heures ont notamment été marquées par une dizaine de sorties, dont la moitié pour réaliser des frappes sur des véhicules terroristes.

Les troupes françaises engagées ont progressé vers le centre du pays, près de la ligne où les groupes islamistes établis dans le nord ont porté leur offensive le 10 janvier dernier.
Ainsi, sur le « fuseau Est», c’est à dire celui de la région de Mopti, où est située la ville de Konna, qui vient d’être reprise par l’armée malienne, des troupes françaises ont fait mouvement vers Sévaré, 630 km au nord-est de Bamako. Cette localité est stratégiquement importante étant donné qu’elle dispose d’un aéroport.
Sur le « fuseau Ouest », d’autres troupes françaises ont progressé dans le sillage des forces spéciales vers la localité de Niono, à 60 km au sud de Diabali.
Les marsouins du 21ème RIMa ont avancé vers le Nord en appui aux forces maliennes. Par ailleurs, le détachement d’hélicoptères de combat et d’évacuation est en passe de terminer sa montée en puissance. Il comptera, à terme, une vingtaine d’appareils.
Source : opex360

A terre, en coordination avec les forces maliennes, les soldats français ont étendu leur dispositif de couverture, empêchant les groupes terroristes de reprendre leur progression en direction de Bamako. Dans la nuit du 19 au 20 janvier, un sous groupement a été mis en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré. A l’ouest, le sous groupement stationné depuis le 16 janvier à Markala s’est étendu jusque dans les environs de Nionno, toujours en appui des forces armées maliennes (FAMA).
Parallèlement, la montée en puissance de la force se poursuit, avec un appui toujours important de nos partenaires européens et canadiens.
Enfin, la force africaine poursuit son déploiement, avec l’arrivée régulière de nouveaux contingents. Aujourd’hui, ce sont plus de 250 nigérians, une centaine de togolais et une cinquantaine de béninois qui ont rejoint Bamako pour former les contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA). D’autres contingents doivent encore arriver les prochains jours.
21 janvier

Les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.

Jusqu’à ces dernières heures, la situation à Diabali, n’était pas « claire » selon un officier français.
Selon l’armée malienne et des habitants, Diabali, située sur le “fuseau ouest”, à 350 km de Bamako, avait été évacuée par les jihadistes après des frappes aériennes françaises. Pour autant, il n’était pas question, du moins jusqu’à présent, de faire mouvement vers cette localité.
Après avoir progressé de Markala vers Niono, les marsouins du 21ème RIMa ainsi que des « parachutistes » et des soldats maliens ont ainsi repris leur marche, à l’aube de ce 21 janvier. Une colonne d’une trentaine de véhicules blindés, précédée par des hélicoptères Gazelle ainsi que, comme on peut le supposer, par des éléments des forces spéciales, est en effet entrée dans Diabali.
Il s’agit là d’une phase délicate. « Une frange de la population de Diabali a adhéré aux thèses djihadistes et nous devons être prudents pour les prochaines heures » avait expliqué, plus tôt, un colonel malien. Un autre risque est que des mines aient été posées par les combattants d’AQMI avant de quitter la ville.
Par ailleurs, sur le fuseau “est”, les troupes françaises se sont établies à Sévaré, à quelques dizaines de kilomètres de Konna. La tenue de cette localité est cruciale pour la suite des opérations étant donné qu’un aéroport y a été construit.
Source : opex360

Parallèlement, la montée en puissance de la force se poursuit. Le reste du dispositif français est regroupé sur Bamako où il poursuit sa montée en puissance en vue des prochaines opérations terrestres. L’opération Serval mobilise à présent 2 150 militaires français sur le sol malien. Le dispositif engagé assure des missions de surveillance et de détection afin d’observer la progression des éléments terroristes ; des frappes sur des cibles terroristes identifiées au sol ; la couverture du dispositif qui permet la montée en puissance de la Force à Bamako ; des missions d’évaluation, d’appui et de coordination au sol avec les FAMA et, si besoin était, la sécurité de nos ressortissants.
Enfin, depuis le 17 janvier, 830 soldats nigérians, nigériens, togolais et béninois ont rejoint Bamako pour former les contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

 
 
Perception et chargement de VBCI sur le Dixmude
22 janvier

Tandis que les opérations de frappe aérienne se poursuivent sur les objectifs militaires avec une dizaine de sortie à nouveau, les soldats français ont été relevés par les forces armées maliennes (FAMA) à Markala afin de poursuivre leur action plus au nord à partir de la ville de Diabaly. A l’est, à Sévaré, le deuxième sous-groupement tactique poursuit son appui aux patrouilles de l’armée malienne. Les unités de Serval déployées consolident ainsi le dispositif d’interdiction face au Nord afin de prévenir toute action offensive des groupes terroristes en direction du sud du pays.
La force poursuit sa montée en puissance à Bamako, l’effort consistant désormais à mettre sur pied les unités de soutien et de logistique indispensables à la manœuvre ainsi que la structure de commandement chargée de commander les forces engagées dans cette opération. Une compagnie armée par le 3ème RIMa, arrivée de France le 21 janvier, assure désormais la sécurité de la base-arrière de l’opération Serval.
Le 21 janvier, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a appareillé de Toulon avec à son bord les éléments d’un groupement tactique inter-armes (GTIA) de l’armée de Terre qui s’engagera dans l’opération Serval.
Les effectifs militaires français actuellement déployés aujourd’hui au Mali s’élèvent à 2300h.
En parallèle, les contingents africains continuent d’arriver sur le Mali et le Niger et regroupent désormais près de 1600 soldats. Près de 1000 nigériens, nigérians, togolais et béninois ainsi que les premiers éléments du futur état-major sont désormais engagés au sein de la MISMA et plus de 500 soldats tchadiens ont rejoint Niamey où ils poursuivent leur montée en puissance.
A ce jour, la mise en place de l’opération Serval a nécessité une quinzaine de liaisons pour acheminer les troupes françaises en provenance de France ou du Tchad, une trentaine de rotations d’avions de transport de fret (médical, logistique, technique, nourriture, eau) et une soixantaine de vols d’avions gros porteurs pour les véhicules tactiques (du véhicule de liaison au véhicule blindé lourd). Ces rotations ont été réalisées grâce au soutien d’une dizaine de nos partenaires européens, canadiens et désormais américains qui engagent 3 gros porteurs C17 (ce sont 7 C17 au total qui sont maintenant à pied d’œuvre pour le soutien du déploiement de Serval).
23 janvier

Les opérations aériennes de la journée ont permis de réaliser de nouvelles frappes sur des objectifs militaires au nord de la ligne Diabali - Konna. C’est également à hauteur de cette ligne que les unités terrestres renforcent leurs dispositifs défensifs pour prévenir toute action des groupes terroristes vers le sud. Il s’agit d’offrir le temps nécessaire à la MISMA et à la force Serval d’achever leur montée en puissance. Le GAM achève sa montée en puissance et a d’ores et déjà rapproché un de ses éléments vers Mopti et vers Diabali pour être en mesure d’exploiter pleinement ses capacités de renseignement et de frappe.
Alors que les liaisons aériennes vers Bamako se poursuivent pour acheminer le matériel de l’opération Serval, le BPC Dixmude transite vers la zone d’opérations avec à son bord l’équivalent de deux SGTIA et d’un élément logistique. Les vols de gros porteurs entra la France et Bamako se poursuivent à un rythme soutenu avec en particulier, l’engagement d’un C17 US. En parallèle, une compagnie d’infanterie du 3ème RIMa a rejoint hier le dispositif Serval et est chargée depuis aujourd’hui d’assurer la « force protection » de la zone de déploiement française à Bamako, en coordination avec un détachement des commandos de l’air. L’état-major tactique du général Bernard Barrera poursuit quant à lui sa montée en puissance pour être en mesure, dans un délai très court, d’assurer la conduite des opérations terrestres.
Les contingents africains se déploient sur Bamako et Niamey et totalisent aujourd’hui plus de 1500 soldats. L’opération Serval engage près de 2 300 militaires français.
24 janvier

Les opérations aériennes de la journée, avec une dizaine de sortie, ont également permis de renouveler les frappes sur les arrières des positions terroristes au-delà de la ligne Diabali - Sévaré.

Les avions français ont frappé dans la nuit de mercredi à jeudi des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, localité située à 80 km au sud de Gao et à une distance équivalente de la frontière nigérienne, selon des sources de sécurité du Mali et du Niger. Plus de 2 000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement à Ouallam au Niger, non loin de la frontière malienne. Ils seraient chargés d'ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali, dans le cadre de la force d'intervention africaine, sous mandat de l'ONU.
Source : opexnews

Voici des images montrant deux frappes aériennes effectuées au Nord-Mali dans le cadre de l’opération Serval. La première séquence montre la destruction d’un véhicule BM-21 volé par les jihadistes à l’armée malienne. La seconde concerne un hélicoptère Tigre qui neutralise deux pick-up hostiles.
 

 
 
Les opérations de la journée du 24 janvier ont permis le redéploiement vers la ligne Diabali - Sévaré du GTIA 21ème RIMa, commandé par le colonel GEZE, et des autres éléments de la brigade SERVAL. En effet, au cours de la journée, les unités composant le GTIA 21ème RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM, commandé par le colonel GOUT) et l’état-major de la brigade SERVAL, commandée par le général BARRERA, faisaient également mouvement vers Ségou. A ce stade, le dispositif d’interdiction face au nord permet d’éviter toute reprise de l’offensive des groupes terroristes et doit permettre d’offrir le temps nécessaire pour achever la montée en puissance des unités africaines sur Bamako. En attendant, les unités françaises restent en appui des unités maliennes qui agissent en avant du dispositif français.
Les vols de gros porteurs, une demi-douzaine aujourd’hui, continuent avec la même intensité et ont permis de déployer aujourd’hui près de 300 tonnes de matériel. Le Dixmude, qui a appareillé lundi 21 janvier, est escorté par le LV Le HENAFF et fait route vers le théâtre d’opérations.

L’effectif déployé sur le sol malien est désormais de 2 400 militaires français.
Les effectifs des contingents africains atteignent quant à eux 1 750 soldats répartis entre le Mali et le Niger : 200 Togolais, 150 Nigérians, 150 Burkinabés, 85 Béninois,  50 Sénégalais, 550 Nigériens et 550 Tchadiens.
 
25 janvier

Au cours d’une manœuvre aéroterrestre conduite par les forces spéciales et appuyées par les forces aériennes, la zone de l’aéroport de Gao ainsi que le pont sur le Niger ont été saisis cette nuit. Plusieurs éléments terroristes qui avaient pris à partie nos forces ont été détruits au cours de cette opération. Actuellement, le dispositif sur la zone de Gao se renforce avec notamment l’engagement de 350 militaires maliens et d’une unité du GTIA 21ème RIMa par voie terrestre ainsi que par l’aéroportage de plusieurs véhicules. Après projection par avion de transport tactique, des unités tchadiennes et nigériennes doivent très prochainement rejoindre la zone de Gao.

Les soldats français et maliens ont poursuivi leurs avancée vers le nord-est du Mali, en reprenant le contrôle de la localité d’Hombori à 160 km de Gao, une des principales ville du nord aux mains des islamistes.
Les militants islamistes ont riposté en dynamitant dans la nuit de jeudi à vendredi un pont stratégique, le pont de Tassiga, au sud d’Assongo, près de la frontière nigérienne, sur la route menant à Gao.
Tassiga, est une localité malienne, située à 60 kilomètres de la frontière nigérienne.
« Les militaires maliens et français sont à Hombori. Ils y assurent la sécurité. Il n'y a plus d'islamistes sur place », a déclaré à l'AFP un enseignant de la localité reprise.
« Nos troupes, soutenues par les forces françaises sont entrée dans Hombori hier sans combattre. Les islamistes avaient déjà quitté la ville », a déclaré un officier malien à Reuters.
Une source malienne de sécurité a précisé à l’AFP que les soldats français et maliens allaient poursuivre leur progression vers Gao.
Gao et ses environs ont été la cible de frappes aériennes de l'armée française dès le début de son intervention le 11 janvier pour neutraliser les islamistes armés liés à Al-Qaïda.
Selon des responsables maliens, les raids aériens français ont visé jeudi des positions rebelles à Ansongo, à 95 km de Gao, sur la route qui mène vers le Niger voisin, où les troupes nigériennes et tchadiennes se préparent à joindre le combat.
Pont dynamité
 
Deux mille soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans l'objectif d'ouvrir une nouvelle voie vers Gao.

3.700 soldats français sont désormais déployé au Mali dans le cadre de l'opération Serval, dont 2.400 au sol.
Source : http://www.bbc.co.uk/

Sur le fuseau ouest, les dernières 36 heures ont permis à un détachement constitué du GTIA 21ème RIMa et d’unités maliennes, appuyé par le groupement aéromobile (GAM) de conduire une reconnaissance offensive de nuit de Diabali vers Léré, où plusieurs éléments terroristes étaient encore signalés il y a quelques jours. La progression est rendue difficile par l’état des pistes. Jusque là, le détachement engagé dans cette reconnaissance n’a pas rencontré de résistance.
Ces opérations aéroterrestres ont été précédées par une importante phase de frappes aériennes sur des objectifs autour de Gao et Tombouctou. Près d’une trentaine de bombes ont été larguées par les chasseurs sur des cibles terroristes au cours des deux nuits précédentes. Au total, ce sont près de 30 sorties aériennes qui ont été effectuées au cours des dernières 36 heures. Deux Rafale supplémentaires ont été déployés le 25 au profit de l’opération Serval et immédiatement engagés pour ces frappes. Actuellement, ce sont 12 chasseurs qui sont engagés dans les opérations aériennes.
Simultanément, la force poursuit son renforcement logistique et atteint désormais l’effectif de 2500 hommes engagés sur le sol malien. Une seconde antenne chirurgicale a été déployée sur Sévaré tandis que le GAM a terminé sa montée en puissance. Sur les dernières 36 heures, une dizaine de gros porteurs ont permis l’acheminement de fret et de matériel au profit de l’opération Serval. Enfin, les contingents africains de la MISMA et tchadien atteignent désormais un effectif de plus de 1900 hommes.
 
26 janvier


Selon plusieurs sources de presse, au moins 600 militaires français sont partis du secteur de Diabali, dans le centre du Mali, le 25 janvier au matin, pour rejoindre la ville de Tombouctou, située à 400 km plus au nord.
Les troupes françaises concernées sont équivalentes à un Groupement tactique interarmes (GTIA), avec un effectif de 600 hommes commandés par le colonel Paul GEZE, le chef de corps du 21ème RIMa. La colonne française compte, d’après Ouest France, également des marsouins du 2ème RIMa, des légionnaires du 1er REC et vraisemblablement des sapeurs du 6ème RG.


Au terme de la première journée de ce mouvement, les troupes françaises devaient avoir atteint, voire même dépassé, la ville de Léré, située près de la frontière mauritanienne.
Le ministre français de la Défense a indiqué, ce 26 janvier, que les forces françaises engagées dans l’opération Serval ont pris le contrôle du pont Wabaria et l’aéroport de la ville de Gao, située dans le nord est du Mali, proche de la frontière avec le Niger.
« Les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits », a-t-il précisé par voie de communiqué, dans lequel il « adresse ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée».
L’aéroport en question se trouve à environ 6 km de Gao et le pont a été construit à l’entrée sud de la ville, laquelle était jusqu’à présent occupée par les combattants du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un faux-nez d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Ce groupe vient en outre d’annoncer qu’il était prêt à négocier avec Paris pour libérer Gilberto Rodriguez LEAL, un ressortissant français qu’il retient en otage après l’avoir enlevé dans l’ouest du Mali en novembre dernier.
Après s’être emparé de l’aéroport, les forces françaises ont pris le contrôle de la ville de Gao, située au nord-ouest du Mali.
Par voie de communiqué, le ministère a indiqué que « , SADOU DIALLO, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville, accompagné par le colonel DAKO », après avoir affirmé que le « rétablissement des pouvoirs réguliers (…) suppose de mettre hors d’état de nuire les terroristes djihadistes et de permettre le bon fonctionnement des autorités locales. »
Toujours d’après la même source, « des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais de nos forces. Les armées africaines et malienne devront sécuriser la région de Gao et ses habitants, progressivement libérés du risque terroriste. »
D’après l’état-major des armées, « il n,’y a pas de combat à proprement parler » dans le secteur de Gao, qui était jusqu’à présent tenu par les combattants du Mujao.
« Mais sporadiquement, des opérations de harcèlement avec des éléments terroristes qui ouvrent le feu sur nos positions après s’être abrités dans des zones urbaines », a-t-il précisé. Dans un précédent communiqué, l’EMA avait avancé que des combattants islamistes avaient été détruits.
Source : Opex360


 
27 janvier

Les opérations conduites dans la profondeur du dispositif ennemi se poursuivent avec notamment le renforcement de la position de Gao, en particulier par un escadron blindé du GTIA 21ème RIMa, par les forces armées maliennes et par plusieurs unités africaines (Niger, Tchad). Actuellement, les forces armées maliennes ont pris pied dans Gao. Le maire de la ville, qui avait été contraint de la quitter lors de l’arrivée des terroristes en mars 2012, a également pu rentrer dans Gao. Lors de la prise de l’aéroport et du pont sur le Niger, plusieurs groupes terroristes ont été détruits ou chassés vers le nord.
 
Une colonne de soldats français et maliens progressent parallèlement par voie terrestre, en direction de Tombouctou, ville-phare de l'islam en Afrique, à 900 km au nord-est de Bamako.
L'aviation française a aussi bombardé des positions islamistes dans leur fief de Kidal, à 1.500 km de Bamako, alors que des sources font état depuis plusieurs jours d'un repli des combattants islamistes dans les montagnes de cette région, dans l'extrême nord-est malien.
Source : directmatin.fr
Sur la partie ouest du dispositif, le détachement constitué du GTIA 21ème RIMa et d’unités maliennes poursuit sa progression en direction de Tombouctou après 48h de reconnaissance offensive depuis Léré.
Les opérations aériennes menées depuis hier apportent un appui direct aux opérations dans Gao et sur l’axe ouest. Près d’une vingtaine de sorties aériennes ont été réalisées ces dernières 36 heures dans les régions de Tombouctou et Gao.
A Bamako, sur les dernières 36 heures, une quinzaine de gros porteurs ont délivré matériels et véhicules pour l’opération Serval, permettant notamment à la composante logistique de monter en puissance et de consolider ainsi le dispositif d’approvisionnement sur le théâtre. Les effectifs engagés sur le sol malien atteignent désormais 2900 hommes tandis que les contingents africains de la MISMA et du Tchad totalisent plus de 2700 militaires.
 
28 janvier

Après les opérations conduites du 26 au 28 janvier 2013 pour la reprise de contrôle de la boucle du Niger, sur Tombouctou et Gao, les forces françaises et africaines appuient désormais les autorités maliennes qui ont pris pied dans ces deux villes. Parallèlement, les dispositifs de contrôle et d’interdiction ont été consolidés tandis que des investigations sont effectuées par les unités spécialisées françaises pour confirmer et rétablir la traficabilité de l’aéroport de Tombouctou.

A ce jour, 3500 militaires français sont engagés dans l’opération Serval.

Parti il y a quelques jours de Diabali et progressant sur l’axe Néré - Goundam, le Groupement tactique interarmes 21ème RIMa a pris le contrôle, au cours de la nuit du 27 au 28 janvier, de l’aéroport de Tombouctou, ville qui, située à 900 km au nord-est de Bamako, était tombée l’an passé aux mains des jihadistes.
Les militaires français contrôlent par ailleurs les axes routiers. Une opération aéroportée, consistant à déployer une compagnie de parachutistes au nord de Tombouctou, a eu lieu au cours de la nuit. Il s’agit visiblement d’encercler la ville et d’empêcher l’exfiltration de jihadistes. Dans le même temps, les hélicoptères du groupe aéromobile (GAM) ont oeuvré en appui.
Source : Opex360


Des soldats français et maliens contrôlent ce lundi matin les accès et l'aéroport de Tombouctou à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit.
Selon le porte-parole de l’EMA, les forces françaises et africaines contrôlent désormais la "Boucle du Niger" entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne). 
La manœuvre conjointe des forces françaises et des forces maliennes s'est déroulée avec un appui de patrouilles d'avions de chasse français.
Une opération aéroportée (la première depuis 2007) a eu lieu ce matin à Tombouctou. Un largage à partir de 2 C130 et 3 C160 a eu lieu, de nuit à 300 mètres d’altitude et à 3 km au nord de Tombouctou. Les avions sont partis d'Abidjan et après 4h30 de vol, la 2ème compagnie du REP, avec le chef de corps, a sauté sur Tombouctou.
Simultanément le GTIA 21ème RIMa, qui arrivait par l'ouest, a pris le contrôle de l'aéroport de Tombouctou. Ces forces terrestres (600 hommes) ont été appuyées par les hélicoptères du GAM, des avions Atlantique et des drones. 
A Gao, après l'attaque des forces spéciales de samedi matin, un poser d'assaut a été effectué par une compagnie du 1er RCP arrivée "discrètement" de Côte d'Ivoire.
A Dakar, le BPC Dixmude vient d'arriver et commence à décharger son fret dont des dizaines de véhicules qui vont prendre la route du Mali.
Source : Lignes de défense
 

Par ailleurs, le BPC Dixmude qui avait appareillé le 21 janvier de Toulon, a accosté à Dakar ce jour et débarque actuellement le GTIA 92ème RI, armé par des SGTIA du 92ème RI et du 1er RIMa.  
Aujourd’hui, une dizaine de gros porteurs ont également poursuivi l’acheminement de fret et de matériel sur Bamako, avec notamment la participation de plusieurs moyens alliés (1 C17 CAN, 1 C17 GB, 3 C17 US, 2 C130 BE, 1 C130 DAN).
Les opérations aériennes se poursuivent à partir de N’Djamena, de Bamako et de Dakar. Un ravitailleur américain a été engagé aujourd’hui au côté des ravitailleurs français.
Les contingents africains atteignent l’effectif de 2900 hommes avec notamment 1400 Tchadiens, plus de 500 Nigériens, plus de 350 Togolais, près de 200 Nigérians, plus de 150 Burkinabés, une centaine de Béninois et une cinquantaine de Sénégalais. La MISMA doit à terme mettre sur pied une force de 4 bataillons de 500 hommes chacun avec les appuis et soutiens associés.

 
 
29 janvier

Après les opérations conjointes de ces derniers jours ayant permis la saisie de l’aéroport de Tombouctou et la prise de Gao, le dispositif français, malien et africain dans la zone se consolide.
À Tombouctou, une opération aéroportée a permis de parachuter un élément du 17ème RGP ainsi que du matériel afin de procéder au dégagement de la piste et ainsi permettre de rétablir le trafic aérien sur l’aéroport de la ville. Les forces armées maliennes ont effectué des patrouilles afin de sécuriser la ville et ses abords.

 

À Gao, la vie reprend son cours et les reconnaissances maliennes se poursuivent afin d’éviter tout retour des groupes terroristes.
Le GTIA 92ème RI arrivé à Dakar hier remet en condition ses matériels avant de poursuivre sa route vers le Mali.
Les opérations aériennes se poursuivent avec une vingtaine de sorties, dont près de la moitié dédiées à l’appui feu, à partir de N’Djamena, de Bamako et de Dakar.
Les contingents africains atteignent l’effectif de 2900 hommes avec notamment 1400 Tchadiens, plus de 500 Nigériens, près de 400 Togolais, près de 200 Nigérians, plus de 150 Burkinabés, une centaine de Béninois et une cinquantaine de Sénégalais. La MISMA doit à terme mettre sur pied une force de 4 bataillons de 500 hommes chacun et les appuis et soutiens associés.
Les forces armées nationales Tchadiennes ont quitté leur base de Menaka et font mouvement vers le nord du pays afin de soutenir l’action des FAM dans cette zone. Parallèlement, les premiers éléments du bataillon nigérien sont entrés dans la ville d’Ansongo où ils prennent position.
 
 
30 janvier

Dans la nuit du 29 au 30 janvier, des éléments français ont conduit des opérations dans la zone de Kidal avec pour objectif de prendre le contrôle de l’aéroport.
A Tombouctou, l’élément du 17ème RGP a entamé ses travaux de réfection de la piste de l’aéroport. Les forces armées maliennes poursuivent leurs patrouilles appuyées par les forces françaises.
A Gao, le contrôle de la zone s’intensifie avec le renforcement des positions aux entrées de la ville et les patrouilles de l’armée malienne en ville.

Des éléments français ont été mis en place cette nuit à Kidal, a confirmé mercredi matin le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard. Il s'est refusé à toute précision sur cette opération qui intervient 48 heures après la prise de Tombouctou par les forces françaises et maliennes.


La nuit s'est déroulée sans incidents à Tombouctou, au lendemain du pillages de dizaines de boutiques appartenant à la communauté arabe, après la reconquête de cette ville mythique du Nord du Mali par les soldats français et maliens. Aucune explosion ni coup de feu n'a retenti dans la nuit. L'armée malienne poursuit ses opérations de sécurisation, à la recherche de mines et d'armes abandonnées par les islamistes, mais aussi d'éventuels combattants qui seraient restés en ville.
Selon une source de sécurité malienne, les principaux responsables des groupes islamistes, dont Ag-Ghaly et l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs d'Aqmi, se sont réfugiés dans le massif des Ifoghas, les montagnes au Nord de Kidal, près de la frontière algérienne. Dans le même temps, des centaines de personnes ont également fui Kidal vers des villages plus au nord, vers l'Algérie, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui affirme que l'accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été sérieusement affecté par le conflit et la fermeture de la frontière.
Source : Les Échos

L’acheminement de l’opération en chiffres
Depuis le début de l'opération Serval, plus de 10 000 tonnes de fret ont été transportées. L'équivalent du désengagement d'Afghanistan en 2012 (9 764 tonnes).
Plus de 50 VAM (voie aérienne militaire) ont convoyé le personnel militaire par les Airbus A310 et A340 de l'escadron de transport Estérel de la base de Creil.
Plus de cent affrètements aériens (Antonov et Iliouchine). Les rotations d'une douzaine de C17, prêtés par des partenaires internationaux (des Etats-Unis à la Belgique en passant par le Canada, le Royaume-Uni, les Emirats arabes unis...) pour transporter du matériel n'entrent pas dans ce chiffrage.
Plus de cinq cents militaires du second GTIA, 140 véhicules, 20 conteneurs et plus de 50 tonnes de munition ont vogué sur le BPC Dixmude pour rejoindre Dakar le 28 janvier.
En amont, il faut noter la réactivité de la SNCF, au titre d'une convention OPEX (signée en juillet 2012). Plusieurs trains militaires spéciaux ont été affrétés en 48 heures au lieu des 45 jours habituels à destination de Toulon et de la Zone de regroupement et d'attente de Miramas.


 

Parallèlement les opérations aériennes se poursuivent avec notamment une quinzaine de sorties dont une dizaine dédiées aux frappes aériennes qui ont visé des objectifs situés dans la profondeur du dispositif ennemi, au nord de Kidal.
Plus au sud, les Français poursuivent la montée en puissance des éléments constituant le soutien logistique et l’appui des forces avec une dizaine de vols gros porteurs pour la journée. Les effectifs français engagés au Mali s’élèvent à 3500 hommes.
Enfin, les forces armées nationales Tchadiennes continuent leur reconnaissance offensive vers le nord pour faire la jonction avec les éléments sur Kidal.
Les contingents africains de la MISMA montent en puissance. Les premières unités togolaises se sont déployées sur San et Mopti tandis qu’une unité burkinabé s’est installée dans la zone du pont de Markala.
 
 
31 janvier

La situation météo de ces deux derniers jours, avec de violentes tempêtes de sable sur le pays, a fortement contraint les opérations.
A Tombouctou, les travaux de réfection de la piste de l’aéroport ont été réalisés en 24h et sont maintenant terminés. Plus de 2000 mètres de pistes ont ainsi été réhabilités. La piste est de nouveau praticable pour les aéronefs.
A Gao, le contrôle de la zone se poursuit avec la présence permanente de l’armée malienne dans la ville.
Les éléments français installés sur l’aéroport de Kidal poursuivent leur mission de sécurisation en attendant l’arrivée des forces africaines.
Près d’une quinzaine d’opérations aériennes ont pu avoir lieu ces dernières 24 heures dont 6 sorties dédiées à l’appui feu et à l’appui renseignement.
La consolidation du dispositif français permet désormais la réalisation de convois logistiques de Bamako vers Gao pour approvisionner les forces déployées plus au nord. Cette capacité logistique demeure indispensable à la bonne conduite des opérations.
Les contingents africains de la MISMA poursuivent leur déploiement. Deux bataillons Nigérien et Malien ont rejoint ce jour la ville de Gao. Les forces armées nationales tchadiennes continuent leur reconnaissance offensive vers le nord pour faire la jonction avec les éléments sur Kidal.

Bonus

 
 


Afficher la suite de cette page



Créer un site
Créer un site