Mai

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02 mai

Opération à l'est de Gao: le GTIA3 a terminé ce jeudi une opération de quadrillage dans les zones qui pourraient toujours abriter des groupuscules du Mujao. Les opérations, qui ont commencé le 25 avril, ont eu lieu entre Imenas et Telataï (jonction d'une piste qui mène vers Ansongo, ville où un cadre du Mujao aurait été interpellé selon une source malienne).
La force comportait des éléments français (GTIA3 et GAM) et maliens (armée et gendarmerie). Les fouilles ont permis de découvrir deux caches d'armes, un pick-up armé et de neutraliser deux IED. Aucun contact avec des éléments hostiles n'a eu lieu. Le général BARRERA (commandant de la brigade Serval), lors d'une visioconférence entre Gao et Paris, s'est félicité du soutien des populations locales.
Source : lignesdedefense

03 mai

Le GTIA 3, constitué principalement par les 1er et 2ème RIMa, le 11ème RAMa et le 6ème RG, a terminé son désengagement du Mali.
Ainsi, les unités qui ont pris part au « nettoyage » de l’Adrar des Ifoghas en menant des combats intenses, et cela dans des conditions extrêmement difficiles (10 litres d’eau nécessaires par jour et par soldats), ont désormais retrouvé la France.


Dans le même temps, le format du GAM de ALAT engagé dans l’opération Serval a été réduit de 6 hélicoptères. Dans le détail, 3 Tigre et 3 Puma ont été désengagés du Mali.
Les hélicoptères ont jusqu’à présent été énormément sollicités, ce qui n’est pas sans incidence sur leur disponibilité. Pour autant, le général de Saint-Quentin, commandant l’opération Serval, a affirmé qu’aucune mission n’avait été annulée à cause d’une panne.
« Ce qu’il y a de certain, c’est que l’on a un taux d’emploi de nos hélicoptères qui est extrêmement important sur ce théâtre. Ca tire sur le matériel. Ca joue sur la disponibilité technique ».
Cela étant, les opérations continuent, essentiellement dans la région de Gao, ancien bastion du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des trois groupes jihadistes implantés au Nord-Mali. Le chef du renseignement de ce dernier, Haïbala Ould Baka, aurait été arrêté par les gendarmes maliens.
Les militaires du GTIA 2 ont mené, avec leurs homologues maliens, l’opération de reconnaissance appelée Akello, dans la région de Telatai, à 150 km au nord de Gao. S’il n’y a eu aucun contact avec des éléments hostiles, en revanche, deux caches d’armes ont été découvertes, ce qui a permis la saisie de 110 obus, 5.000 munitions de petit calibre et d’un pick up armé. Deux engins explosifs improvisés ont en outre été “relevés”.
Le GTIA 2, constitué par des éléments provenant essentiellement de la 3ème Brigade Mécanisée, a été renforcé par l’Escadron d’aide à l’engagement (EAE) du 1er RIMa, qui a quitté Tombouctou après avoir confié le contrôle de la ville au contingent burkinabé de la MISMA. Ces unités seront relevés prochainement par des éléments de la 6ème Brigade légère blindée (21ème RIMa, 2ème REI, 3ème RAMa, 1er REC, 1er REG)


Vidéo: ravitaillement du GTIA 2 en caburant

Quant aux opérations aériennes, elles ont gardé un rythme soutenu au cours de ces derniers jours, avec 120 sorties, dont une trentaine dédiées à l’appui feu et une cinquantaine au transport.
Enfin, la formation du bataillon “Waraba” par la mission européenne EUTM Mali, est entré dans une nouvelle phase, avec le début de l’instruction au niveau de la section et de l’enseignement spécialisé (cavalerie légère blindée, artillerie, génie, commando, renseignement, tireurs d’élite, guidage aérien, etc.).
Source : opex360

04 mai

Conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM).
Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France.

 

Le GAM compte désormais une quinzaine de machines de l’armée de Terre et de l’armée de l’air. Il poursuit ses missions au profit des troupes au sol, toujours engagées dans des missions de sécurisation. Depuis quelques semaines, le GAM est armé par le 1er RHC de Phalsbourg.

Une quinzaine de bigors du 11ème RAMa a regagné la France. Le reste de leurs camarades est en route ou se prépare à quitter le théâtre malien.
Une grande partie de la B1 est attendue à la Lande d'Ouée lundi 6 mai. Ces soldats seront accompagnés d'une quinzaine de leurs camarades de la B2 désengagés avant le reste de leur batterie.

 
Cette B2 a quitté Tessalit. Selon le 11ème RAMa, ce groupe va rejoindre Gao, puis Bamako et enfin Abidjan. Après un passage au sas de Paphos (Chypre), ils devraient être de retour le 23 mai. Une petite équipe de six observateurs (JTAC) pourrait les précéder d'une dizaine de jours.
L'équipe de la BRB (renseignement), engagée avec le 68ème RAA, devrait quitter le théâtre, début juin, en même temps que le GTIA2, articulé autour du 92ème RI.
Source : lignesdedefense

05 mai

Les 4 et 5 mai 2013, les éléments français du génie de la force Serval au Mali ont rencontré les militaires du 33ème régiment de chasseurs parachutistes de Gao pour les informer et les sensibiliser à la menace des IED (engins explosifs improvisés).


Autour de trois ateliers, les militaires des forces armées maliennes ont pu découvrir la constitution de différentes munitions et IED rencontrés par les forces françaises au Mali depuis le début de l’opération Serval. Les sapeurs français ont aussi transmis leur savoir, par exemple la méthode de sécurisation d’une zone lors d’un arrêt imprévu. Ils leur ont aussi expliqué la conduite à tenir lors de la découverte d’une munition puis leur ont montré comment quitter une zone minée à pied ou en véhicule.


Les militaires maliens ont suivi cette sensibilisation avec une très grande attention et n’ont pas été avares de questions.
Source: mali-cikan

06 mai

Le général BARRERA, commandant la Brigade Serval, ainsi que le détachement de coopération civilo-militaires de la force Serval ont été invités à l’inauguration de la nouvelle mairie de Gao. En effet, suite aux combats du centre-ville des 21 et 22 février derniers, la mairie avait été détruite. Sur initiative du maire de Gao, le nouvel établissement a pris ses quartiers dans l’annexe de l’ancienne mairie.


Le maire a remercié tous ceux qui ont contribué au retour de la vie civile et économique, comme en témoigne la réouverture récente du marché  « Lieutenant Damien BOITEUX ».
La parole a ensuite été donnée à l’adjoint du Gouverneur de Gao et au préfet de la ville.
Les autorités municipales vont poursuivre leurs efforts afin d’achever le rétablissement des services de l’état civil dans la ville de Gao.
Source: mali-cikan


07 mai

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le DRIAN, a rendu hommage au sergent Stéphane DUVAL, mort au combat le 29 avril, lors d'une cérémonie d'hommage national sur la place d'armes du 1° RPIMa à la citadelle BERGÉ à Bayonne.

Eloge funèbre ici>>


Crédit photo : Dicod

Le sergent DUVAL a été fait chevalier de la Légion d’honneur. Lundi, lors d’une cérémonie intime, le général RACT MADOUX, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) avait remis à notre camarade, promu au grade supérieur à titre posthume, la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée et la médaille militaire.
 

08 mai

Le 8 mai 2013, les unités françaises engagées dans les opérations extérieures ont commémoré le 68ème anniversaire de la victoire de 1945.


 
À Bamako, la cérémonie du 8 mai 2013 a été présidée par le général de Saint Quentin, commandant de la force Serval, en présence de l’Ambassadeur de France, du consul général et de l’attaché de défense sur le site de l’aéroport. Etaient également présents, le général DEMBELE, chef d’état-major général des armées maliennes, le général GARBA, de la MISMA, le colonel ROUÉ, chef d’état-major d’EUTM ainsi que d’anciens combattants maliens ayant servi dans l’armée française.


À Gao, la cérémonie était présidée par le général Barrera, commandant de la brigade Serval, et regroupait les unités présentes sur la zone.
 
09 mai

Le samedi 4 mai 2013, un élément précurseur du bataillon logistique (BATLOG) de la MISMA, constitué par les forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI), est arrivé à Bamako, au terme d’un mouvement routier de trois jours. Constitué d’une centaine de militaires et d’une vingtaine de véhicules, il a été placé sous la responsabilité de la MISMA.
Cet élément précurseur sera prochainement rejoint par une soixantaine de militaires ivoiriens. Pendant cinq semaines, environ 160 officiers, sous-officiers et soldats ivoiriens, constituant l’escadron de transport du BATLOG et plusieurs éléments de soutien, suivront à Bamako la dernière phase de leur mise en condition opérationnelle.


Durant celle-ci, les conducteurs s’approprieront leurs camions, véhicules logistiques et engins de levage. Les spécialistes du soutien de l’homme seront formés par les militaires français de la force Serval sur les matériels du soutien du combattant (tentes, douches et cuisines de campagne, motopompes, citernes, etc.). A l’issue de cette mise en condition, le BATLOG sera à disposition de la MISMA, en appui de ses opérations.


Les militaires ivoiriens du BATLOG ont suivi un cycle de formations dispensées par la force Licorne, initié le 5 février 2013. La formation s’est déroulée en République de Côte d’Ivoire, sous la forme de détachements d’instruction opérationnelle (DIO) du 4 au 29 mars 2013. Ce cycle d’instruction de sept DIO différents a notamment porté sur les domaines du combat (réaction face à une embuscade), du déplacement, de la logistique (constitution et déplacement d’un convoi), du génie (lutte contre les IED) et du secourisme de combat. Trois d’entre eux ont été dédiés  à la formation de l’état-major, ils comprenaient l’organisation et le fonctionnement d’un Poste de commandement (PC), la conception et l’élaboration d’ordres et le montage d’un PC de campagne.
Le BATLOG de la MISMA sera constitué en outre d’une unité de maintien en condition des matériels, d’une unité sanitaire, d’une unité d’infrastructure et d’une compagnie de quartier-général, toutes issues des pays contribuant à la MISMA.
Source : mali-cikan

10 mai

Point de situation sur les opérations du 2 mai 18h au 9 mai 18h
 
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec plus de cent vingt sorties, principalement dans la région de l’Adrar des Ifoghas et le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une dizaine de sorties ont été dédiées à l’appui CAS des opérations terrestres, près d’une centaine au transport de nos forces et de nos matériels, les autres sorties étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

Au sol, la relève de la brigade Serval continue tandis que les opérations se poursuivent. Les opérations de relève entre la 3ème BM et la 6ème BLB se déroulent sur les différentes positions de la force Serval. A Gao notamment, les précurseurs du 2ème mandat de la brigade Serval ont rejoint depuis quelques jours leur prochaine zone de déploiement. Le 8 mai, le général Bernard BARRERA a accueilli son successeur, le général Laurent KOLODZIEG (commandant la 6ème BLB). La transmission des consignes a commencé ainsi que les rencontres avec les interlocuteurs privilégiés de la force sur zone. L’ensemble de l’état-major descendant a également pris en compte sa relève.

 

Malgré ces opérations de relève, les opérations de sécurisation se poursuivent dans le centre et dans le nord du pays.

A Gao tout d’abord, le GTIA 2 poursuit ses patrouilles en ville. Le 4 mai, la brigade Serval a détaché une QRF au profit des FAM suite au double attentat-suicide dont ils ont été victimes dans la région d’AMAKOULADJI sur un de leurs convois et qui a causé la mort de 2 soldats maliens et blessé 3 autres. Ces blessés ont été évacués sur GAO et pris en charge par l’ACA française. La QRF a été envoyée, avec une escorte du GTIA 2, pour étudier sur place les conditions précises de cette explosion.

Sur les autres positions françaises, les opérations de patrouille et de reconnaissance se poursuivent sans pour autant donner lieu à des accrochages avec les terroristes.

11 mai

La relève de la brigade Serval, armée principalement jusqu’ici par la 3ème BM de Clermont-Ferrand, est en cours depuis le début du mois de mai. C’est la 6ème BLB de Nîmes qui lui succède.

A cette occasion, le transfert d’autorité (TOA) entre le général Barrera et le général KOLODZIEJ a eu lieu ce samedi 11 mai à 19H30. Cette journée a été marquée en particulier par la visite des deux généraux à leurs homologues de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA) et des forces armées maliennes (FAM) à Gao.

 

Au cours du point de situation du soir, moment formel du TOA, le général Barrera a remercié son état-major pour le travail effectué . et a souhaité la même « baraka » à son successeur pour cette très belle mission. Il a souligné l’excellente coopération interarmées entre armée de terre et armée de l’air et a conclu en ayant le sentiment d’avoir toujours eu derrière lui un fort soutien national.

Le général KOLODZIEJ a remercié son prédécesseur pour cette mission qui a fait la fierté des autorités civiles et militaires françaises ainsi que de toute la communauté militaire.

 
15 mai

Du 8 au 14 mai 2013, une vingtaine de militaires ivoiriens appartenant à l’élément précurseur du bataillon logistique (BATLOG) de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) a été formé à Bamako par les militaires de la force Serval. Cette formation a pour objectif  de poursuivre leur mise en condition opérationnelle, dans le cadre du soutien apporté par la force Serval aux différents bataillons de la MISMA.

 
Durant cette formation, les stagiaires ont pu mettre en œuvre les différents matériels utilisés pour le soutien du combattant (bacs souples, douches, cuisines de campagne et cabines sanitaires). Au total, plus de 40 heures de formation ont été dispensées.
 
Le 14 mai les militaires ivoiriens ont été évalués sur leurs connaissances et leurs savoir faire assimilés tout au long de la formation : évaluation des connaissances techniques et mise en œuvre des matériels prescrites durant le stage.
 
16 mai
 
Point de situation sur les opérations du 9 mai 18h au 16 mai 18h.

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 120 sorties, principalement consacrées aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval.  Une trentaine de sorties ont été dédiées à l’appui feu des opérations, une soixantaine aux missions de transport, la trentaine de sorties restantes étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

Le 11 mai a eu lieu le transfert d’autorité (TOA) entre le général BARRERA et le général KOLODZIEJ à la tête de la brigade Serval, déployée sur la plate-forme opérationnelle de GAO. La relève des éléments composant le GTIA 2 est en cours à Tessalit et à Gao. Parallèlement à ces mouvements de relèves, le désengagement se poursuit. Un premier convoi de VBCI est arrivé à Bamako le 15 mai. Il repartira prochainement pour Abidjan.

Au centre du pays, sur la boucle du Niger, les unités de la force Serval ont poursuivi leurs opérations de sécurisation dans la région de Gao. La plus significative, l’opération Chaillol, conduite les 13 et 14 mai dans les collines de Bargui, avait pour objectif de poursuivre l’action contre les groupes terroristes entre Gao et Bourem. Cette opération n’a pas révélé de présence terroriste mais a permis de saisir et de détruire un important stock de munitions composé de plus de 150 obus de tous calibres, de plusieurs centaines de fusées et d’une dizaine de propulseurs de roquettes.

Sur les autres positions françaises, les opérations de patrouille et de reconnaissance se poursuivent sans pour autant donner lieu à des accrochages avec les terroristes.

 

18 mai

Les 16 et 17 mai 2013, les premiers véhicules et matériels désengagés de l’opération Serval via Abidjan, en Côte d’Ivoire, ont embarqué à bord du navire affrété Pélican, après leur prise en charge par les militaires de la force Licorne.
 
Sous la conduite du pôle soutien de la force Licorne, renforcé par des éléments de Serval, une première vague d’une centaine de matériels roulants et de près de 200 conteneurs a donc embarqué dans le navire roulier, après avoir été acheminée en trois convois sur les 1200 km séparant Bamako d’Abidjan.
 
Pour assurer cette opération, le Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM) de Licorne a été renforcé par une section du 519ème Groupe de Transit maritime (GTM). Arrivés quelques jours avant le Pélican, les militaires du GTM avaient au préalable procédé aux différentes opérations d’empotage et de décontamination précédant l’embarquement des matériels par voie maritime

 
 
Des éléments du 2ème Régiment de Dragons qui arment le peloton blindé de la Force Licorne, sont également venus en renfort. Ils ont déployé deux de leurs véhicules légers de reconnaissance et d’appui (VLRA) spécifiquement configurés pour les opérations de décontamination, afin d’accélérer le traitement chimique des véhicules et des conteneurs.
 
En amont des ces opérations de pré-embarquement, les centres opérationnels (CO) des forces Licorne et Serval avaient planifié et coordonné l’acheminement routier des différents convois de véhicules. De la définition de l’itinéraire et des points de bivouacs à la mise en alerte d’une équipe de dépannage en passant par le pré-positionnement d’un hélicoptère Fennec en configuration sanitaire, les CO auront assuré la sécurité et la conduite des rames de véhicules de leur départ de Bamako dès leur entrée sur le sol ivoirien et ce jusqu’à leur arrivée au camp de Port Bouët.
 

19 mai
 
Une délégation de l’ONU conduite par madame HAQ, secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions, s’est rendue à Gao pour préparer le déploiement de la Mission des Nations unies de stabilisation au Mali (MINUSMA) à compter de l’été 2013.
 
 
Cette visite avait pour but d’appréhender les réalités concrètes du théâtre malien en rencontrant le personnel de l’ONU déjà présent au Mali en vue de la création d’un poste de commandement de la MINUSMA.
 
L’adjointe du secrétaire générale de l’ONU, qui est chargée des affaires logistiques, a ainsi pu rencontrer tous les futurs interlocuteurs des équipes qui assureront l’implantation des bataillons de la MINUSMA dans la région de Gao : le gouverneur, les artisans, les commerçants, les habitants et plusieurs représentants d’organisations non gouvernementales. Elle a également pris contact avec la brigade Serval en rendant visite au général KOLODZIEJ sur l’aéroport avant de repartir vers Bamako où elle s’est entretenue avec le général de SAINT QUENTIN, commandant de la force Serval (COMANFOR). 
 
L'adoption de la résolution 2100 permettant la transformation de la MISMA en MINUSMA par le Conseil de sécurité de l’ONU le 25 avril confirme le soutien unanime de la communauté internationale à la stabilisation du Mali ainsi qu'à l’intervention de la France et des États de la région.


21 mai

Du 17 au 20 mai 2013, les militaires de la force Serval ont installé un pont « Bailey » à Tassiga, dans l’Est du pays, situé sur un axe majeur entre le Niger et le Nord Mali. Cette opération permettra de rétablir la circulation et par la même occasion les échanges commerciaux avant le début de la saison des pluies.
 
En février dernier, face à l’avancée des troupes françaises de la force Serval, les groupes terroristes avaient détruit le pont de Tassiga, à 150 km au Sud-Est de Gao. Le 17 mai, une trentaine de sapeurs de la 2ème compagnie du 31ème RG et les engins du 511ème RT sont arrivés à Tassiga. Leur mission a consisté à permettre le rétablissement de la circulation sur cet axe en construisant un pont « Bailey », long de 24 mètres et large de 9 mètres.

 
 
Préfabriqué, facile et rapide à monter, le pont « Bailey » permet de remplacer un ouvrage détruit ou fragilisé. Il est adaptable aux besoins de franchissement et à la largeur entre les deux rives. Le pont est composé d’une structure métallique lancée sur des galets de roulement avec un système de contre poids. Capable de supporter une charge de 70 tonnes, chaque pièce de pont pèse 280kg et l’ensemble est assemblé à la main.
 
Le pont a été acheminé fin avril par voie maritime depuis La Rochelle jusqu’à Dakar. Un convoi logistique l’a transféré à Gao le 9 mai avant d’être transporté vers Tassiga le 17 mai. Aux abords du pont, une section de légionnaires du 2e Régiment étranger d’infanterie (2eREI) et une section du bataillon nigérien de la MISMA ont assuré la protection du chantier.
 
C’est la deuxième fois qu’un tel pont est déployé en opération extérieure. La dernière utilisation opérationnelle remonte à 2006, au Liban.
22 mai

Le 20 mai 2013 à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité entre le GTIA 2 et le GTIA Désert. Le colonel Eric OZANNE, chef de corps du 2ème REI a ainsi succédé au colonel Bruno BERT, chef de corps du 92ème RI.

Au cours de la cérémonie, le général Laurent KOLODZIEJ, commandant la brigade Serval a félicité les « Gaulois » du 92ème RI ainsi que toutes ses unités subordonnées pour l’excellent travail accompli dès les premières heures de l’opération.

 

Initialement, la brigade Serval comptait 3 GTIA. Avec la ré articulation du dispositif, un unique GTIA arme désormais la brigade Serval. Ce dernier est désormais baptisé « Désert ».

Le GTIA Désert est composé d’unités provenant principalement de la 6ème BLB: un état-major tactique et une compagnie d’infanterie sur VAB du 2ème REI, une compagnie VBCI du 1er RTIR, une compagnie de combat du génie, un détachement de Fouille Opérationnelle Spécialisée (FOS) et une Equipe Opérationnelle de Déminage (EOD) du 1er REG, d’un escadron blindé monté sur AMX 10-RC du 1er REC et d’un groupement artillerie composé CAESAR de 155mm et de mortiers de 120mm.

L’ensemble de ces unités opéreront, en vue de faciliter le déploiement sur le terrain de la MISMA, puis de la MINUSMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.

26 mai

En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, le GTIA Désert mène l’opération CEUZE du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao. Elle a pour objectif d’exploiter les renseignements collectés lors d’une opération préalable tout en affichant à la fois la présence et la détermination de la force dans la région située entre Gao et In Zekouan.


 
14h14, Nord-Est de Gao, opération CEUZE, un commandant d'unité du GTIA Désert donne ses ordres à ses chefs de sections.


27 mai

8h58, Nord-Est de Gao, opération CEUZE, un soldat du GTIA Désert observe la progression des troupes.



 

28 mai


 
 

29 mai
Un soldat français déployé à Kidal a été blessé par balle mardi 28 mai entre 14 heures et 15 heures dans des conditions qui inquiètent le dispositif français dans ce pays.
Appartenant à un régiment d'infanterie qui devait rentrer en France cette semaine, il a été touché par un seul impact, tiré vraisemblablement par un sniper, selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui se sont rendus sur place après avoir été prévenus par l'armée française.
Une seule balle a été tirée. Elle a atteint le soldat alors que le véhicule dans lequel il se trouvait était en mouvement à moins de cent mètres du campement français. Le tireur pourrait avoir trouvé abri derrière le mur d'une des maisons en terre rouge qui entoure le no man's land d'une centaine de mètres qui enserre le camp.
Les voisins immédiats disent n'avoir entendu aucun coup de feu. "C'est la première fois que nous sommes confrontés à un cas de sniper dans tout le Mali, a indiqué au Monde ABI AG AHMEIDA, numéro deux de la gendarmerie de la ville. À Kidal, nous avons déjà eu trois attentats-suicides, contre un poste du MNLA, contre un point d'eau où venaient les soldats tchadiens et contre le marché ; si c'est un sniper expérimenté il peut avoir tiré de loin."
Après les attentats-suicides, un dispositif de sécurité avait été mis en place en amont des points d'entrée de la ville afin d'empêcher les infiltrations de véhicules piégés. Les assaillants ont opté cette fois-ci pour une stratégie moins visible. Vers 17 heures, les Français avaient positionné un blindé et bloqué la route pour débuter une opération de fouille des lieux. Contacté par Le Monde, le responsable de la communication du dispositif "Serval", basé à Bamako, s'est refusé à tout commentaire.
Source : lemonde.fr, Jacques FOLLOROU

30 mai
 
Point de situation sur les opérations du 23 mai 18h au 30 mai 18h
 
Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 110 sorties, dont une cinquantaine a été consacrée aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval. Une soixantaine a été dédiée à l'appui feu des opérations et aux missions de ravitaillement et de renseignement.
 
Du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao, le GTIA Désert a mené l’opération CEUZE. Elle avait pour objectif d’exploiter les renseignements collectés lors d’une opération préalable tout en affichant à la fois la présence et la détermination de la force dans la région située entre Gao et In Zekouan.
 
Pour cette opération, le GTIA Désert a déployé plus de 300 militaires français aux côtés d’une soixantaine de militaires des forces de sécurité maliennes. Lors de cette action, les renseignements transmis par l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un drone Harfang, combinés à l’action des chasseurs, ont fourni au commandement des troupes au sol un appui important.
 
En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, l’opération CEUZE a atteint ses objectifs : poursuivre les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes ainsi que leurs moyens logistiques.
 
Parallèlement, la force Serval a mené aux côtés des forces de la MISMA des patrouilles conjointes dans la région de Gao et de Tessalit et des actions conjointes jusqu’à la boucle du fleuve Niger.


31 mai

130 soldats du 92ème RI ont regagné Clermont-Ferrand ce vendredi après-midi (photo cellule Com 92ème RI). Désormais, tous les 350 militaires du régiment sont de retour en métropole après quatre mois passés au Mali.


Deux compagnies de combat d’infanterie équipées du VBCI (Véhicule blindé de combat d’infanterie), une équipe de mécaniciens et une partie de l’état-major, soit environ 350 soldats du régiment, avaient été déployées, fin janvier 2013, en urgence au Mali. Hommes et blindés étaient passés par le Sénégal avant un long raid blindé en deux étapes, de Dakar à Bamako puis de Bamako à Gao.
Durant les 4 mois de leur mission, les fantassins du 92ème RI ont participé à la recherche et la destruction des groupes terroristes. Les "Gaulois" se sont illustrés lors des violents combats dans les localités et zones désertiques du centre et nord du Mali ; ils ont notamment contribué à la sécurisation de la ville de Gao et de son aéroport. 

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