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L'opération Serval c'est aussi dans la presse spécialisée ici>>
À lire aussi cet article paru dans Paris Match: cliquer sur la photo
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Rétrospective des opérations du mois de février
Jour de deuil national au Tchad
Ce matin, les corps des 27 soldats tchadiens (dont onze officiers: deux colonels, un lieutenant-colonel, quatre commandants, un capitaine, un lieutenant, un sous-lieutenant et un aspirant) tombés au combat dans le nord du Mali ont été acheminés dans la capitale tchadienne.
![]() Crédit photo : TV-Tchad L'attaché de défense français au Tchad a prononcé quelques mots "au nom du chef d'état-major, l'amiral Guillaud" et salué "le sens de la mission et la combativité remarquables" des soldats tchadiens et leur sacrifice au cours d'une "bataille difficile de presque dix heures". Il a exalté "le sacrifice de nos 23 frères d'armes (...) tombés pour une cause juste". |
Point de situation sur le déploiement des forces terrestres
Kidal, Tessalit et Adrar des Ifoghas L'état-major évalue l'engagement dans cette région montagneuse à 1 200 soldats français et 800 Tchadiens.
Voici une vidéo des forces françaises présentant une mission de reconnaissance aux abords du massif de l'Adrar des Ifoghas, avec tirs d'hélicoptères Tigre. Gao
Voici une vidéo des forces françaises décrivant une action de la force de réaction rapide du GTIA2 avec notamment les VBCI du 92e RI.
Tombouctou
Bamako
Aéroport d'Abidjan
Source: Ligne de defense
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Des combats ont opposé vendredi, à l'est de Gao, les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (MUJAO) et des soldats maliens et français. Ces combats ont eu lieu à 60 km à l'est de Gao, dans le secteur d'In Manas. Selon notre correspondant à Gao, une compagnie malienne et des forces blindées françaises ont localisé et encerclé un bivouac du MUJAO. Un raid aérien a suivi. Cette opération, qui a commencé vers 9h et s'est terminée vers 16h, se serait soldée par la mort de 52 terroristes. Deux ou trois autres camps du MUJAO auraient été localisés et de nouvelles opérations sont en cours. Par ailleurs, l'armée tchadienne affirme avoir tué samedi le chef islamiste MOKHTAR BELMOKHTAR dans le massif des Ifoghas. « Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base des jihadistes dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la vallée d'Ametetai », samedi à 12h, affirme le communiqué de l'EMA tchadien, précisant que « plusieurs terroristes » ont été tués, « dont le chef MOKHTAR BELMOKHTAR dit le borgne ».
Source: lignes de défense
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R I P |
1er RCP |
« Agé de 26 ans, le caporal Cédric CHARENTON a apporté de nombreuses fois la preuve de son courage lors des missions qu’il a remplies en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon. Le souvenir de son sacrifice dans l’un des combats les plus violents que nos forces aient connus sur le territoire malien nous animera à jamais. Le caporal CHARENTON, engagé depuis moins de quatre ans dans l’Armée de terre, est mort pour la France, pour notre liberté, pour notre sécurité ».
Le ministre de la Défense
Jean-Yves Le DRIAN |
C’est dans la vallée d'Ametettaï que deux soldats, un Français et un Tchadien, ont été tués, ainsi qu’ au moins « une quinzaine de terroristes ». La zone d'Ametetai est reculée, isolée et très difficile d'accès. Les avancées se font donc tout doucement. Base bien connue des éléments d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui y ont hiverné à plusieurs reprises, la vallée d'Ametetai, au sud de Tessalit, est une zone propice pour se cacher et tendre des embuscades. Depuis vendredi, soldats tchadiens et français y progressent pas à pas. Le porte-parole de l'état-major français, donne quelques détails sur la teneur des affrontements : « La plupart des combats s’effectuent à très, très courte distance. On peut quelquefois ouvrir le feu sur un ennemi ou un ennemi nous ouvre le feu, à des distances quelquefois inférieures à 50 mètres, voire moins. Nous avons face à nous un adversaire qui est fanatisé, et donc il défend fermement les positions sur lesquelles nous sommes obligés, successivement, de donner l’assaut, fouiller et réduire ces positions ». ![]() D'importantes caches d'armes ont été découvertes, ainsi que du matériel de radio-transmission et des ordinateurs. Le concours de l’aviation française est précieux, mais les combats rapprochés, les « corps à corps », sont souvent inévitables. Les soldats tchadiens, par exemple, n’hésitent pas à parcourir plusieurs kilomètres à pied, à l’intérieur des ceintures de montagnes. L’objectif est de provoquer l’ennemi, de l’attaquer dans ses bases plutôt difficiles d’accès. Dans la région de Gao, les opérations militaires franco-maliennes se poursuivent depuis plusieurs jours, et ont même connu une nette accélération. Deux opérations militaires ont été lancées simultanément jeudi dernier, avec dans les deux cas, le même objectif : nettoyer la région de Gao des combattants islamistes toujours présents. La première opération, dirigée par l’armée malienne avec l’appui des troupes françaises, s’est concentrée sur un village, Kadji, dont les habitants sont soupçonnés d’avoir collaboré avec les islamistes du Mujao pendant l’occupation, et de les avoir ensuite aidés à se cacher. La seconde opération franco-malienne avait pour objectif d’explorer les alentours de la ville de Gao. Elle a officiellement pris fin samedi soir.
Source : RFI
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Cérémonie d’hommage à Tessali![]() Crédit photo: Le Monde Hommage du général Bernard BARRERA, commandant la Brigade Serval
« Tu vas retrouver la terre de France, où ta famille et tes frères d’armes t’attendent et te pleurent. Nous poursuivons le combat, en terre malienne, ici dans l’Adrar des Ifoghas, aux côtés de nos courageux camarades de combat Tchadiens, pour tenter d’être digne de ton sacrifice, pour poursuivre notre mission entre frères d’armes, au coude à coude et pour vaincre l’ennemi retranché.
Tu as succombé aux tirs djihadistes alors que ta section allait conquérir la position, après quatre jours de combats sous le soleil brûlant d’Afrique. Tu étais à l’image de cette jeunesse française, si généreuse quand les conditions l’appellent à servir, cette jeunesse dont le Maréchal de LATTRE disait qu’elle n’était pas l’âge des plaisirs, mais celui du devoir. Ce devoir, tu l’as accompli jusqu’au bout, avec abnégation, simplement, comme un homme, comme un soldat ! » |
Deux semaines après le lancement de l’opération Panthère dans l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali, les 2.000 soldats des forces françaises et tchadiennes ont fini par prendre le contrôle de la vallée de l’Ametettaï. La prise de ce secteur s’est faite à l’issue de « violents combats », au cours desquels deux militaires français ont perdu la vie, ainsi que 23 soldats tchadiens. On ignore encore avec exactitude les pertes du côté jihadiste. La manœuvre des forces françaises et tchadiennes a consisté à resserrer peu à peu l’étau sur cette vallée, selon une progression allant sur les axes Nord, Est et Ouest. Les groupes terroristes avaient eu le temps de préparer la défense de leur sanctuaire, notamment en répartissant dans ce secteur de nombreux stocks d’armes, de munitions et de vivres. D’où la difficulté de la tâche, qui s’ajoute au fanatisme de leurs combattants. La situation dans ce secteur est encore instable. Des combats ont encore eu lieu au cours des dernières heures. Ces opérations se sont soldées par la mort d’une quinzaine de jihadistes. La nuit dernière, il y a eu des opérations menées par nos forces contre une partie des groupes terroristes qui sont dans la vallée de l’Ametettaï, où il y a vraiment une concentration. Aussi, la mission dans l’Adrar des Ifoghas est encore loin d’être terminée. |
R I P |
68ème RAA |
Plus d'une centaine de combattants islamistes ont été tués par les forces françaises lors des combats qui se sont déroulés depuis la mi-février dans la vallée d'Ametettai, un oued de l'extrême nord-est du Mali et de l'Adrar de Tigharghar (à l'ouest des Ifoghas).
Mille deux cents soldats français et neuf cents tchadiens ont repris le contrôle de cette vallée, semble-t-il une solution de repli importante des insurgés et des terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique... Pour conquérir cette décisive vallée d'Ametettai, l'état-major de l'opération Serval a décidé un triple mouvement délicat et d'envergure. Les Tchadiens ont progressé par l'ouest. Il leur en a coûté 26 hommes dans un accrochage le 23 février. Le GTIA3, formé par les blindés du 1er RIMa et les Caesar 155 mm du 11ème RAMa, a avancé par l'est. Voici une vidéo des forces françaises montrant une reconnaissance du GTIA3 et un accrochage aux abords de la vallée d'Ametettai dans l'Adrar des Ifoghas. Enfin, les parachutistes du GTIA TAP, les légionnaires du 2ème REP et les chasseurs du 1er RCP sont descendus par le nord. ![]() Jonction entre la force Serval et la force Tchadienne (FATIM) Après avoir nettoyé cache par cache, engagé le Groupement aéromobile (GAM) avec notamment les Tigre du 5ème RHC, les forces françaises et tchadiennes (plus quelques Touaregs, restés fidèles à l'armée nationale malienne, servant de guides) ont acquis une victoire importante. Les militaires français poursuivaient ce jeudi le ratissage de cette vallée considérée comme le sanctuaire d'Al Qaïda au Maghreb islamique. Le général Bernard Barrera, commandant de l'opération Serval pour les forces terrestres, dit dans Le Monde daté de demain : « Ici, c'était le donjon. Voilà, on a cassé le donjon. Il reste les basses-cours ».
Quelques vues de des armements récupérés
Plus d'une centaine de combattants islamistes morts ont été dénombrés par les soldats français. Les Tchadiens en auraient autant à leur actif. Les forces françaises ont également saisi un arsenal : trois canons russes de 122 mm, des mitrailleuses, des lance-roquettes, plus de 1 000 roquettes et grenades, 60 000 munitions diverses, 1 500 obus et du matériel pour fabriquer des engins explosifs improvisés (IED). Acculés, cinq insurgés se seraient rendus.
Source : Défense Globale
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Une trentaine de soldats français victimes de coups de chaleur ou de blessures légères lors des opérations militaires au Mali ont été rapatriés vers l’aéroport parisien de Roissy-Charles de GAULLE. L’avion transportant ces soldats a atterri peu après 22h30. Certains de ces militaires ont notamment été victimes d’entorses dans la zone montagneuse de l’Adrar des Ifoghas (nord-est), où de violents combats ont opposé depuis mi-février les soldats français et tchadiens aux combattants islamistes, dans un relief de caillasse très difficile d’accès. Selon l’état-major des armées, les forces françaises ont eu moins d’une dizaine de soldats légèrement blessés, notamment par des éclats divers, du fait de l’ennemi lors d’actions de combat depuis le début de l’opération, le 11 janvier.
Source : Lignes de Défense
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Le général de division Mamadou SOW, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), est venu rendre visite à ses troupes déployées à Sévaré, le samedi 9 mars 2013. Il a ainsi pu s’entretenir avec ceux qui contribueront à la Force de Réaction Rapide au profit des unités de la MISMA.![]() Le CEMGA est venu au contact de ses troupes s’enquérir de l’avancée de leur déploiement. Le bataillon sénégalais de la MISMA, fort d’environ 500 hommes, est en effet réparti entre les villes de San et Sévaré. Leur mission, en tant que force de réaction rapide, consiste à renforcer toute unité de la MISMA. En outre, deux compagnies, l’une guinéenne et l’autre béninoise, opèrent sous commandement sénégalais à San. Au cours de la présentation du dispositif sénégalais, le CEMGA a relevé les conditions rustiques dans lesquelles évoluaient ses troupes. Le général SOW a d’ailleurs insisté sur l’environnement désertique dans lequel les Sénégalais auraient l’honneur de combattre avec « leurs frères d’armes maliens et les camarades français ». Le CEMGA a ajouté que « tous travaillaient pour un même objectif et qu’il fallait cultiver cette solidarité, pilier de la réussite de la mission. »
Source: Mali-cikan
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De violents combats ont eu lieu, ce dimanche, dans le massif des Ifoghas entre l’armée française et des djihadistes. Dans le massif des Ifoghas, au Nord-Mali, un groupe du 2ème REP poursuit son offensive contre les djihadistes. Dès 9h30, les premiers tirs retentissent. La température atteint déjà 45°C et les sacs des militaires pèsent près de 50 kg. De violents combats s’ensuivent entre les légionnaires et les combattants islamistes retranchés dans les failles du relief. En quelques secondes, les islamistes sont réduits au silence. Bilan : quatre morts côté djihadistes. Aucune victime n’est à déplorer parmi les soldats français. Parmi les corps se trouve un survivant, un adolescent. Terrorisé, il avance vers les militaires et finit par trébucher sur le corps de l’un de ses compagnons d'armes. Il est blessé au bras gauche. Sur ordre du sergent, l’enfant-soldat enlève ses vêtements pour montrer qu’il n’est pas ceinturé d’explosifs. Puis, le militaire lui offre à boire, et finit par lui faire la morale. Escorté, le prisonnier est transféré sur la base du commando avant d'être évacué vers l'état-major basé à Tessalit. « C'est une source précieuse pour le renseignement », avance un légionnaire.
Source: france24
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Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le DRIAN, a rendu hommage au caporal-chef Cédric CHARENTON, mort au combat le 03 mars, lors d'une cérémonie d'hommage national sur la place d'armes du quartier Capitaine BEAUMONT à Pamiers. Le caporal-chef CHARENTON a été fait chevalier de la Légion d’honneur. Vendredi, lors d’une cérémonie intime, le général RACT MADOUX, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) avait remis à notre camarade, promu au grade supérieur à titre posthume, la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée et la médaille militaire. |
De violents combats ont eu lieu, dans le massif des Ifoghas, situé dans le nord du Mali, faisant un mort du côté de l'armée tchadienne et six du côté des jihadistes.
« Les forces tchadiennes en intervention au Mali au cours de leur ratissage ont eu un accrochage avec des jihadistes, dans le massif des Ifoghas. L'armée tchadienne déplore un mort et un blessé. Six jihadistes ont été tués et cinq capturés », a annoncé l'état-major tchadien dans un communiqué. Ce nouveau décès porte officiellement à trente le nombre de soldats tchadiens tués dans cette région du Mali.
Source Le Monde & AFP
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Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le DRIAN, a rendu hommage au maréchal des logis Wilfried PINGAUD, mort au combat le 06 mars, lors d'une cérémonie d'hommage national sur la place d'armes du 68° RAA au camp de La Valbonne.
Le marechal des logis PINGAUD a été fait chevalier de la Légion d’honneur. Vendredi, lors d’une cérémonie intime, le général RACT MADOUX, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) avait remis à notre camarade, promu au grade supérieur à titre posthume, la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée et la médaille militaire.
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La nuit a été agitée à Tombouctou. Depuis minuit (et les tirs continuaient ce matin vers 8h), des combats ont lieu au sud-est de la ville. Selon certaines sources, cinq soldats maliens auraient été tués (RFI parle de trois blessés) et les forces françaises sont entrées en action. Ce type d'attaque ressemble à celles qui ont eu lieu à Gao à 2 ou 3 reprises.
L'EMA confirme "une tentative d'infiltration sur l'aéroport", tentative "repoussée par les forces françaises et maliennes. L'intensité des opérations à l'est de Gao ne faiblit pas. Un canon Caesar y a été déployé et travaille désormais en soutien du GTIA2 et de ses VBCI . Ces canons d’abord déployés à Tessalit, pour soutenir les opérations dans l'Adrar des Ifoghas, sont servis par des bigors du 11ème RAMa (Adrar) et les artilleurs du 68ème RAA (Gao). Le premier obus de 155mm tiré lors de Serval l'a d'ailleurs été par un Caesar et des soldats du 11ème RAMa. C'est cette unité qui a participé à une action audacieuse à partir de Niamey pour se projeter très vite vers le nord du Mali, en appui d’un SGTIA renforcé du 1er RIMa et dans le sillage de la colonne tchadienne. Parallèlement, la BRB (renseignement) du 11e RAMa a renforcé celle de la 3e BM avec une équipe guerre électronique.
Source : Lignes de Défense
Les 160 soldats du contingent guinéen au sein de la Misma sont désormais à Gao et s’apprêtent à prendre part aux opérations de sécurisation de la zone, selon le ministre des Affaires étrangères guinéen.
Source : RFI
Les honneurs militaires seront rendus au caporal Alexandre Van DOOREN le vendredi 22 mars 2013 en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7ème. Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux compagnons d’armes sera présidée par le général d’armée Bertrand RACT-MADOUX, chef d’état-major de l’armée de terre, à l’Hôtel national des Invalides à partir de 10h30.
Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 10h15 et 10h30. En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé CHARPENTIER, gouverneur militaire de Paris invite le plus grand nombre de citoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec notre héros mort pour la France dans une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à partir de 10h00.
Source : securitedefense.nicematin.com
Les Forces armées françaises viennent de mettre en ligne une courte vidéo d'un vol de reconnaissance au Mali d'un hélicoptère Puma de l'ALAT : intéressant pour observer à quoi ressemble, vu du haut, l'Adrar des Ifoghas, le massif désertique, rocailleux et montagneux de l'extrême nord-est du Mali...
Source : defense.blogs.lavoixdunord
Le 19 mars, le détachement de coopération civilo-militaires de la force serval s’est rendu à l’hôpital de Gao. Entre les véhicules blindés de l’opération Serval se trouvait une ambulance et un container de médicaments. Les militaires français ont retrouvé sur place le représentant de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et ont procédé à la remise symbolique de la clé du container au personnel hospitalier. ![]() 123 cartons de divers médicaments ont été déchargés et sont passés des mains des soldats français à celles du personnel de l’hôpital afin d’être stockés dans le magasin de l’hôpital. Une ambulance neuve a également été offerte à l’hôpital afin d’accélérer l’arrivée des patients et ainsi améliorer la prise en charge. Ces dons ont été accueillis avec joie par le personnel hospitalier et les patients sont sortis de leur chambre pour l’occasion. Les radios locales se sont déplacées pour couvrir l’évènement.
Source : mali-cikan
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Les « forbans » de la 1ère compagnie du 3ème RIMa de la force Serval ont affronté leurs camarades de la gendarmerie malienne à l’occasion d’un match amical de football. Français et maliens assurent conjointement depuis deux mois la protection de l’aéroport de Bamako. Entre les patrouilles jour et nuit et les contrôles aux check point, rare sont les moments de détentes, même si la cohésion entre les deux unités est excellente. Cette rencontre sportive amicale a donc été l’occasion de se retrouver dans un esprit de franche camaraderie. Sous la chaleur et dans la poussière, les « forbans » et les gendarmes de la compagnie de transport aérien se sont affrontés pour au final voir les marsouins arracher la victoire avec 3 buts contre 2. ![]() Suite à cette première rencontre marquée par l’esprit d’équipe et la solidarité dans l’effort, rendez-vous est déjà pris pour de nouveaux matchs dans quelques semaines.
Source : mali-cikan
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Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le DRIAN, a rendu hommage au caporal-chef Alexandre Van DOOREN, mort au combat le 16 mars, lors d'une cérémonie d'hommage national sur la place d'armes du 1° RIMa au quartier FAYOLLE à Angoulème.
Le caporal-chef Van DOOREN a été fait chevalier de la Légion d’honneur. Vendredi, lors d’une cérémonie intime, le général RACT MADOUX, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) avait remis à notre camarade, promu au grade supérieur à titre posthume, la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée et la médaille militaire.
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« Un militaire malien, quatre islamistes et deux civils ont été tués aujourd’hui au cours des échanges de coups de feu entre l’armée malienne et les islamistes », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire africaine présente à Gao. Ce bilan a été confirmé par une source militaire malienne. Sur place, des témoins l’assurent, ils ont bien vu des jihadistes armés infiltrer la ville de Gao ce dimanche 24 mars. Ils ont vu ces jihadistes, plus précisément au nord-est de Gao, dans le quatrième quartier. L’armée malienne, de son côté, a confié : « Nous procédons actuellement à des tirs de ratissage face à une possible infiltration des islamistes ». Les tirs sont entendus par plusieurs autres témoins. Dans un premier temps, ce sont des tirs nourris de l’armée malienne qui interviennent dans le secteur censé abriter les jihadistes. Mais ensuite, les tirs ont baissé d’intensité. Les combattants d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mujao et d’Ansar Dine semblent poursuivre leur infiltration dans la ville. En tout cas, hier dans la nuit, le responsable du Mujao a affirmé que ces combattants étaient arrivés à ouvrir le feu vers un camp militaire de Gao tenu par l’armée malienne. L’armée malienne a confirmé, ajoutant qu’elle a immédiatement riposté. Mais ce dimanche, il est fort possible que les jihadistes armés se trouvent toujours à l’intérieur de la ville de Gao et que leur objectif est d’attaquer les positions de l’adversaire. Pour l'heure, la situation est désormais « calme » à Gao, où l'armée malienne, appuyée par les militaires français et africains, « contrôle la situation », a affirmé une source sécuritaire africaine.
Source: RFI
Suite au départ précipité des islamistes de la ville de Tombouctou fin janvier, plusieurs installations et engins ont été sabotés. Le bac reliant les deux rives du Niger compte parmi celles-ci. ![]() Cette navette n’a cessé, pendant tout le temps de l’occupation, d’assurer la traversée des véhicules de transport venant de Douentza et de permettre ainsi le ravitaillement de la ville. Le lendemain de la libération de Tombouctou, le 28 janvier 2013, par les forces maliennes et françaises de l’opération Serval, un officier du génie de l’armée française a effectué une étude sur la remise en état du bac. Suite à son rapport auprès des autorités maliennes, le gouvernement a acheminé deux moteurs qui ont été installés dès le 13 mars 2013. Timide dans un premier temps, l’affluence du retour des déplacés est aujourd’hui plus conséquente grâce au rétablissement du bac. Transporteurs comme passagers ont exprimé leur satisfaction de le voir de nouveau flotter sur le fleuve Niger.
Source : mali-cikan
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La grande offensive dans le massif du Tigharghar, qui a duré un mois, touche désormais à sa fin. Le fief d’Aqmi, c’est une chaîne de montagnes, une succession de quatre grandes vallées encaissées, une zone de 60 kilomètres sur 30 environ.
L’opération s’est déroulée du nord vers le sud, en plusieurs phases, vallée après vallée. Il y a eu la grande bataille de l’Ametettaï, il y a plus de deux semaines. Dix jours de combats intenses, parfois à moins de dix mètres. Une opération complexe, face à un ennemi très bien organisé. Quelques RETEX (retour d’expérience)
Au final, d’après le général BARRERA, plus de 200 jihadistes ont été tués lors des combats. Depuis, les forces françaises et tchadiennes ont fouillé, « nettoyé » les autres secteurs, notamment la grande vallée de Terz. Lors de ces opérations, l’ennemi n’a jamais été vu, n’a jamais tenté de prendre à partie les forces françaises.
![]() Le massif de Tigharghar, c’est le bout du monde, un isolement complet, un endroit invivable si l’on n’a pas accès aux points d’eau. « C’est en prenant les puits que nous avons gagné la bataille », explique un capitaine. La première journée, les 130 légionnaires ont parcouru 15 kilomètres entre 6 h du matin et 18 h. Une longue marche, difficile, à un rythme soutenu, avec la crainte systématique d'être repérés. ![]() Les contreforts du massif du Tigharghar Une succession de collines de rocaille noire qui s’étend à perte de vue et qu'il faut franchir; celles-ci sont entrecoupées d’oueds où l’on s’enfonce dans le sable. Partout, des pierres tranchantes, bouillantes. Les chaussures rangers attachées avec de la ficelle, un soldat raconte : « C’est pourtant solide. Nos chaussures résistaient en Afghanistan mais ici…ça ne tient pas. On a jamais vu ça ». ![]() Désert du Tigharghar Les phases d’attente, lorsque le dispositif se met en place, sont également interminables. Soixante degrés au plus fort de la journée et des « sorcières », ces vents de sable tourbillonnants qui brûlent la peau. Malgré ces conditions, les soldats doivent avancer car toutes les capacités militaires sont en action en même temps. Il faut imaginer près de 2 000 soldats qui progressent en simultané : dans les airs, avions de chasse, drones et hélicoptères de combats, prêts à frapper ; au sol, des centaines de tanks, de blindés, des camions radios. Des mortiers prêts à faire feu. L’avancée se fait ensuite au sol, mètre par mètre, avec des soldats sur toutes les lignes de crêtes qui sécurisent ceux qui avancent au fond des oueds, notamment les hommes du génie chargés de trouver les mines et les caches. ![]() Un oued dans le Tigharghar Dans un oued, les soldats du génie ont mis la main sur des ceintures de kamikazes, des obus de mortier, 100 kilos de nitrate, un engrais utilisé dans la confection de bombes artisanales. Ces munitions ont été soit détruites, car trop dangereuses à transporter, soit remises à l’armée malienne. Les fouilles ont aussi été très précieuses pour les services de renseignements. Des documents, des passeports par dizaines, des listes de combattants, des disques durs et des ordinateurs ont été découverts et immédiatement analysés. La fuite des jihadistes a permis aux habitants de réintégrer petit à petit Tessalit. Mais l’activité économique est extrêmement réduite car dans cette zone, toutes les denrées viennent d’Algérie, la fermeture de la frontière a cassé le commerce. Second problème : Tessalit n’est pas sécurisée. Les Français et les Tchadiens n’y vont pas et attendent que l’armée malienne reprenne possession de la ville.
Source : RFI, Texte et photos Guillaume THIBAULT
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Depuis le début de l'offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 63 soldats maliens tués et nos adversaires ont perdu environ 600 combattants, a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Souleymane MAÏGA, porte-parole de l'armée malienne.
Pour les morts dans les rangs islamistes, c'est une estimation, parce que généralement ils emportent leurs morts pour les enterrer, a-t-il précisé. Le lieutenant-colonel MAÏGA a par ailleurs indiqué que deux soldats togolais et un burkinabé étaient morts accidentellement au Mali. Fin février, le Tchad avait annoncé avoir perdu 26 soldats au combat au Mali, bilan qui n'a pas été actualisé depuis. L'armée française a elle enregistré la mort de cinq soldats depuis le début de son intervention le 11 janvier . La transformation de la MISMA en force des Nations unies est actuellement en préparation. L'ONU envisage de déployer au Mali une mission de maintien de la paix forte de 11.200 hommes au maximum, accompagnée d'une force parallèle pour combattre les islamistes, selon un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban KI-MOON présenté mardi à New York.
Source : romandie.com
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Après la vidéo d'un reporter de la BBC intégré dans une unité du 2e REP (à visionner ici>>), voici celle de François RIHOUAY, correspondant de Ouest-France au Mali, avec les marsouins du 2ème RIMa. Il a accompagné les soldats du GTIA3 lors d'une mission de surveillance dans cette vallée, au sud de Tessalit. Bivouac, progression en blindé puis marche d'approche avant de se positionner sur une crête pour de longues et brûlantes heures.
Source: lignededefense.com
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Depuis bien longtemps, les radios à Tombouctou avaient cessé d’émettre. Cette situation est maintenant révolue, en effet depuis deux semaines, les radios sont de retour en modulation de fréquence (FM). Des messages de sécurité sont diffusés pour informer la population locale.
Depuis plus d’un an de nombreux animateurs avaient quitté la ville pour raison de sécurité, aujourd’hui, de retour, ils animent des émissions de sensibilisation et sécurisation en lien avec la force SERVAL et les forces maliennes. Les émissions interactives tentent de répondre aux questions et aux préoccupations des auditeurs. Les sujets reposent aussi sur des témoignages d’officiers de l’armée malienne qui informent entre autre sur le passage des convois militaires et donnent des consignes pour le passage des différents check-points.
Source: mali-cikan
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Au total 120 hommes ont été blessés dans le nord-est:
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La qualité des rangers et des treillis laisse dramatiquement à désirer. Le pire, visiblement, ce sont les rangers dont les semelles se décollent et les coutures cèdent. Lu sur RFI par exemple: "Les chaussures rangers attachées avec de la ficelle, un soldat raconte : « C’est pourtant solide. Nos chaussures résistaient en Afghanistan mais ici…ça ne tient pas. On a jamais vu ça ». Ou dans Le Monde: « Au "potager" cultivé par les djihadistes dans leur base et où a été réunie une partie des prises, des rangers sont alignés par pointures. Discrètement, des soldats sont venus se servir, chaussés par AQMI (qui avait pillé ces chaussures dans les stocks de l'armée malienne) pour éviter d'être contraints à marcher pieds nus dans les rochers ».
![]() Les rafistolages de fortune ont été constatés par les journalistes qui ont suivi les troupes des GTIA3 et 4. La variété des chaussures aux pieds de nos soldats témoigne aussi de l'usure et de la rusticité ambiante: chaussures de marche, chaussures de sports, brodequins etc. Il a même fallu organiser une collecte à Bamako et demander aux troupes stationnées dans la capitale de donner leurs rangers pour les pauvres "va nus pieds" des Ifoghas!
Source : lignesdedefense
De source EMA, des conteneurs de chaussures tactiques sont partis pour le Mali par voie aérienne, il y a quelques semaines, via la base aérienne d'Istres. Source: lemamouth Une cérémonie a eu lieu au ministère de la Défense et des Anciens combattants à Bamako. Devant de nombreuses personnalités, elle avait pour but d’officialiser la remise par la France d’équipements militaires aux forces maliennes. ![]() Au cours de la cérémonie, l’Ambassadeur de France au Mali, Monsieur Christian ROUYER, prit la parole afin de souligner que « la France a décidé d’apporter un appui visible avec un don de matériel ». Une grande première depuis le début de l’opération Serval, au regard de l’importance du matériel offert : 16 véhicules tout terrain Land Rover spécialisés (ambulances, Postes de commandement et dépannage) mais aussi 2 000 tenues complètes permettant de vêtir de la tête aux pieds un nombre équivalent de combattants, ainsi que 2 000 tentes biplaces. Ce matériel et ces effets ont avant tout vocation à équiper les forces armées maliennes (FAMA) qui seront prochainement instruites et entraînées par l’European Union Training Mission Mali (EUTM) mais pourront bien sûr être employés pour d’autres missions. Le général Yamoussa CAMARA, Ministre de la Défense et des Anciens combattants, remercia chaleureusement la Force SERVAL et la France pour ce partenariat bilatéral afin de contribuer à la remise à niveau des FAMA. D’autres cessions auront lieu au cours des prochains mois.
Source:mali-cikan
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On voit à nouveau dans les rues de Bamako des militaires, bérets rouges vissés sur la tête. Le Premier ministre Diango CISSOKO, médiateur dans la crise qui a opposé dans le passé bérets rouges, parachutistes, et bérets verts de l’armée malienne, a plutôt réussi sa mission. « Nous nous sommes compris. L’armée malienne est soudée plus que jamais », reconnaît le lieutenant-colonel Souleymane MAÏGA, porte-parole de l’armée malienne. Et dès ce dimanche 31 mars, 400 militaires bérets rouges prendront la direction du nord du Mali. Ils seront déployés avec d’autres unités maliennes, notamment à Gao et ailleurs si nécessaire, explique le ministère malien de la Défense. Au moins 200 millions de francs CFA ont été débloqués par l’Etat pour assurer leurs premiers besoins en équipements. Le corps des parachutistes ne disparaît donc pas, mais il est restructuré. Une compagnie d’instruction de ces parachutistes sera installée à Bamako et deux autres compagnies seront respectivement basées à Tombouctou et à Gao, dans le Septentrion. C’est donc la fin de la brouille entre bérets rouges et bérets verts.
Source: RFI
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Deux soldats maliens ont été tués samedi par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans la région de Gao, entre Ansongo et Ménaka. La ville d’Ansongo est à 90 km au sud-est de Gao, et celle de Ménaka, plus à l’est, à environ 270 km de Gao. Cette zone reste encore à sécuriser, des éléments du Mujoa y opérant toujours. L’explosion et le bilan a été confirmée par le ministère malien de la Défense dans un communiqué publié samedi soir. Selon le lieutenant-colonel Diarran KONÉ, responsable de la communication du ministère, « ce détachement et une unité du contingent nigérien » avaient quitté Ménaka pour Ansongo. L’explosion n’a pas fait de blessé. ![]() Ménaka représente un nœud routier important entre Gao, Kidal, l’Algérie et le Niger, et donc un point de passage stratégique. Ce secteur est passé, récemment, sous contrôle de la Misma (photo EMA ci-dessus), deux compagnies du Niger ayant succédé aux troupes de Serval. Tombouctou.
Source: lignesdedefense
Un Jihadiste a fait exploser la charge qu’il portait sur lui, le 30 mars au soir, après avoir vainement tenté de forcer un poste tenu par les forces armées maliennes (FAM) à l’une des entrées de Tombouctou. Un soldat malien a été blessé. Il s’agit de la seconde attaque suicide commise en 10 jours à Tombouctou, qui passait jusqu’à présent pour un secteur calme. Le 21 mars, des Jihadistes tentèrent de s’infiltrer dans l’aéroport de la ville. L’un d’eux avait fait exploser le véhicule piégé qu’il conduisait. Au total, une dizaine de terroristes furent tués dans les combats qui suivirent et au cours desquels deux Mirage 2000D avaient effectués des frappes. Depuis, des mesures de protection supplémentaires ont été prises pour les militaires français déployés à Tombouctou, en l’occurrence ceux de l’Escadron d’appui à l’engagement (EAE) du 1er RIMa.
Source: opex360
Si les hommes souffrent, le matériel est également soumis à rude épreuve. La faute au climat (sable, chaleur), aux énormes distances à franchir, au terrain accidenté, au rythme soutenu des opérations... et à l'âge des véhicules. Les VBCI du 92ème RI ont consommé plus de potentiel en deux mois au Mali qu’en 3 ans en métropole. Leur disponibilité approche toutefois les 80%, alors que les AMX-10 RC tournent à un peu plus de 60%. ![]() Sur le terrain, beaucoup de casse. Déjà lors de la montée vers Tombouctou, les pannes (et les ensablements) avaient retardé la colonne. A Tessalit et Gao, la maintenance tourne désormais à plein, avec des lots de pièces très réduits. Les lots AIP (autonomie initiale de projection) couvrent à peine la moitié des besoins et ce ne sont pas les achats récents qui vont permettre de rectifier la pénurie, même s'ils ont été passés en urgence impérieuse résultant d'événements imprévisibles pour le pouvoir adjudicateur et dont les circonstances sont rigoureusement conformes aux conditions énoncées dans la directive. Acquisition destinée à la constitution de lot d'autonomie initiale de projection des matériels dans le cadre de l'opération SERVAL. Les véhicules manquent ainsi gravement de courroies, qui lâchent avec la chaleur. Alors le système D se met en branle.
Source: lignesdedefense
C’est à la faveur du retour à la paix que des déplacés commencent timidement à regagner leur terre natale : Tombouctou. La plupart des habitants qui avaient fui les terroristes islamistes en cherchant refuge vers le sud du Mali, à Bamako, Ségou ou Mopti, regagnent aujourd’hui leurs foyers. Tous sont unanimes sur le constat d’une liberté qui souffle aujourd’hui sur la ville après des mois de privation et d’occupation par les terroristes. L’espoir d’une vie meilleure est désormais à portée de main même si les premiers temps risquent d’être compliqués en raison des stigmates laissés : destruction des bâtiments gouvernementaux, absence d’électricité et d’eau courante, approvisionnement irrégulier en matière première. ![]() Pour les tombouctiens, tous les moyens sont bons pour regagner la ville : par la route, à bord des bus de la compagnie GDF (Gallérie Doucoure et Frères) ou par le fleuve, dans des pinasses (pirogues) qu’ils empruntent à partir de Mopti. Les patrouilles sur l’axe de Douentza sont un gage de sécurité pour de nombreux voyageurs, alors que l’obstacle que représentait la traversé du Niger est désormais oublié grâce à la reprise des navettes sur le fleuve. Les étals du marché de Tombouctou gagnent progressivement en consistance même si le coût des produits est toujours élevé. Sur les grandes artères de la ville, des mouvements se font sentir, les points de rencontre de certains notables sont animés et la circulation des motocyclistes ou engins de transport sont visibles. Tombouctou renaît aujourd’hui de ses cendres grâce à la volonté de sa population habitée par l’espoir d’un avenir meilleur. Au petit matin du mardi 26 mars 2013, des soldats français se sont rendus à Tessalit afin d’aller à la rencontre des habitants qui les ont accueillis chaleureusement, heureux de pouvoir échanger quelques mots.
Le départ précipité des terroristes a dès lors enclenché le retour des habitants qui avaient pour une bonne partie dû fuir et la reprise des activités économiques de la cité, poumon essentiel de cette partie septentrionale du Mali. Ce retour progressif à la vie normale de Tessalit a notamment pu être constaté par la réouverture des commerces et du marché, preuve du dynamisme et du volontarisme de sa population.
Source: mali-cikan
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