Octobre

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01 octobre

Des renseignements « population » ont fait état de la présence de « pick-up » suspects à Douaya, au Nord de Tombouctou. Une reconnaissance est lancée en combinant des moyens terrestres et aéromobiles. L’arrivée de militaires français dans la zone provoque l’esquive des terroristes dont les véhicules quittent le village à vive allure. Après re-localisation d'un des « pick-up » et identification positive, un tir de sommation est effectué par un hélicoptère afin de stopper le véhicule. Les terroristes ont immédiatement débarqué du véhicule et ouvert le feu sur l’appareil, engageant ainsi le combat. Après destruction du « pick-up », le combat se poursuit au sol durant près de 4 heures avant la neutralisation d’une dizaine de terroristes.
 

04 octobre

À Gao, a eu lieu le transfert d’autorité de la brigade Serval. Le colonel Hervé PIERRE, chef de corps du 3ème RIMa a ainsi succédé au colonel Eric OZANNE, chef de corps du 2ème REI.

 

En poste depuis fin mai 2013 sur la plate-forme opérationnelle désert de la force Serval à Gao, les légionnaires ont laissé la place aux soldats provenant majoritairement de la 9ème Brigade d’Infanterie de Marine. Le GTIA est composé d’un état-major tactique, de deux compagnies d’infanterie sur VAB, dont une compagnie du 126ème RI en provenance des Eléments Français au Tchad, d’une compagnie d’infanterie sur VBCI, d’un escadron d’aide à l’engagement (EAE), d’une compagnie de combat du génie, d’un détachement de fouille opérationnelle spécialisée (FOS), d’une équipe neutralisation d’engin explosifs (EOD, explosive ordnance disposal), et d’une unité de commandement et logistique.
 
 
05 octobre

Une rame d’une trentaine de véhicules, dont 5 conteneurs, est parti vers le nord, depuis Gao. Ce convoi transporte du matériel de maintenance, des vivres, du carburant, à destination des unités qui appuient les forces de la MINUSMA, notamment à Kidal et à Tessalit.
 
07 octobre

Quelques jours après avoir réalisé un attentat suicide dans la ville de Tombouctou, au nord du Mali, des islamistes ont tiré lundi à l’arme lourde sur Gao, signe de la présence persistante de poches islamistes armées actives au Mali.

Selon Idrissa CISSÉ, un officiel de la ville de Gao : «ce matin, à partir d’environ 06h30, quatre explosions ont retenti dans la ville. Un soldat malien a été blessé et une maison a été endommagée».  Selon lui et plusieurs habitants, ce sont des obus de mortier qui se sont abattus sur la ville.

Un membre du service de communication de la force Serval à Bamako a confirmé à l’AFP qu’il y a eu «effectivement cinq explosions ce lundi à proximité de Gao. On ne sait pas encore s’il s’agit de tirs d’obus ou de roquettes : on cherche».
«Deux maisons ont été touchées en ville. Côté bilan, pour le moment, on sait qu’un militaire malien a été blessé. Nous avons dépêché sur place des hommes aux côtés des troupes maliennes», a-t-il précisé.

En milieu de matinée, des hélicoptères de l’armée française survolaient la ville, où le calme était revenu.

Ces tirs sur Gao se produisent neuf jours après une attaque suicide d’Al-Qaïda au Maghreb islamique à Tombouctou, l’autre grande ville du nord du Mali. Le bilan officiel fait état de deux civils tués, en plus des quatre kamikazes eux-mêmes, et six soldats maliens blessés, dont les jours ne sont pas en danger

Ces actions des islamistes armés sont la preuve qu’une partie d’entre eux restent actifs dans le nord du Mali en dépit de l’intervention militaire franco-africaine initiée par la France en janvier pour les chasser de cette région qu’ils ont occupée pendant dix mois en y commettant de nombreuses exactions au nom de la charia (loi islamique).
Source : 45°Nord.ca

Cinq roquettes ont été tirées en direction de Gao. Les investigations menées par le bataillon malien Elou, appuyé par la force Serval, ont permis d’identifier une zone de tir artisanale située à une quinzaine de kilomètres au Nord de la ville. Les impacts largement répartis sur un front de 3 km entre l’aéroport et la ville ont été inventoriés. Les équipes spécialisées en déminage EOD (« Explosive Ordnance Disposal ») du GTIA ont rapidement été engagées pour isoler et détruire une roquette de type 122 mm lancée mais non-explosée. Une unité en alerte, la « quick response force, QRF » s’est immédiatement déployée pour sécuriser les lieux et s’assurer que la population civile n’était pas menacée. Un militaire malien, unique victime de ce tir, a été rapidement pris en charge par l’équipe médicale de la force serval et transféré à l’hôpital de Bamako.
 

08 octobre

Une explosion a visé un pont situé à 40 km au Sud d’Ansongo sur un affluent à l’Est du fleuve Niger. Les missions de renseignement aériennes conduites par la force Serval ont permis de confirmer l’absence de dégât majeur sur le pont. Le bataillon nigérien de la MINUSMA, déployé sur zone, a découvert deux charges artisanales sous le pont, dont une non-explosée. L’intervention d’une équipe EOD de la force Serval a permis de la neutraliser rapidement.

Le colonel COMBI, colonel adjoint de la brigade Serval, a inauguré, aux côtés du préfet central de Gao, du représentant de la MINUSMA et du chef de quartier, un puits réalisé dans l’un des quartiers les plus pauvres de la ville de Gao : le quartier  d’Aljabandja. Cette inauguration s’est déroulée devant une foule nombreuse composée de familles, dont beaucoup d’enfants.

 

Jusqu’à ce jour, le quartier ne comptait qu’un puits pour ses 22 000 habitants. Ce deuxième puits permet dorénavant à la population d’avoir accès plus facilement à l’eau. Cet accès améliore les conditions de vie des habitants et conditionne un retour à la vie normale pour tous. En multipliant les accès à l’eau, la sécurité de la ville et des quartiers se rétablit doucement.
 

10 octobre

Du 05 au 10 octobre 2013, le bataillon logistique « Croix du Sud » de la force Serval a procédé aux ravitaillements des plates-formes déserts relais (PfDR) de Kidal et Tessalit, dans le cadre de flux d’entretien. Profitant de son déplacement, le convoi a également ravitaillé le détachement de liaison avancé (DLA) d’Aghelhok, qui accompagne et soutient le bataillon tchadien de la MINUSMA.

Projeté au Mali depuis le mois de juin 2013, le bataillon logistique « Croix du Sud », commandé par le colonel BARBE, chef de corps du 515ème régiment du Train, a pour mission majeure de soutenir les opérations de la force SERVAL dans l’ensemble du pays. De façon permanente, il contribue à la sécurisation et au renseignement de situation sur l’ensemble des axes logistiques majeurs (main supply road, « MSR »).

 

Agissant dans des conditions particulièrement  rustiques et difficiles et dans un contexte sécuritaire dégradé, les pistes maliennes se révèlent être un défi permanent. Sable à perte de vue et oueds constituent le décor principal de l’action du bataillon, complexifiant les déplacements tactiques. Chaque convoi peut rapidement devenir un convoi de l’extrême, au déroulement imprévisible et à l’issue aléatoire. Ayant un rythme dense et soutenu, le bataillon s’adapte en toutes circonstances dictées par les contraintes opérationnelles.

Le défi logistique que représente ce théâtre d’opérations avec d’une part les élongations et d’autre part la dispersion, et ce dans des conditions éprouvantes tant pour les hommes que pour les matériels, est un défi unique et nouveau.
 

13 octobre

Une mission du GTIA ELOU, bataillon malien formé par la mission EUTM, accompagné de son détachement d’assistance opérationnelle (DAO) de la force SERVAL, s’est rendue à Bentia, au Sud d’Assongo, afin de neutraliser la charge non explosée suite à la tentative de destruction du pont revendiquée par le MUJAO, le 8 octobre 2013. Partis le matin de Gao, les soldats maliens et français ont travaillé de concert, après avoir pris contact avec le bataillon nigérien de la MINUSMA, qui s’est chargé de sécuriser la zone du 8 au 13 octobre. A 14h15, les soldats maliens détruisaient la charge résiduelle, montrant ainsi leur capacité à régler un incident IED de leur niveau.
 
 

14 octobre

Fin de la relève du GTIA Désert. Elle s’est accompagnée d’une réorganisation de la force Serval, visant à se ré-articuler en vue des opérations d’allègement à venir de la force. Les postes de commandement opératifs et tactiques de la force ont notamment été fusionnés en un poste de commandement unique. Les mouvements de relèves se poursuivent pour les autres éléments de la force.
 
 

16 octobre

Le CEMA, l’amiral Edouard GUILLAUD, s’est rendu au Mali afin de rencontrer les autorités politiques et militaire maliennes, ainsi que françaises et internationales. Cette rencontre avait pour objectif de faire un point de situation sur les opérations à venir dans le nord du pays visant à affaiblir durablement les groupes terroristes. C’était également l’occasion de rencontrer les soldats de la force SERVAL stationnés à Bamako et à Gao. Lors de cette visite le CEMA a été  nommé grand officier de l’ordre national du Mali par le président de la République, monsieur Ibrahim Boubacar Keita.

 
 
 

17 octobre

Du 10 au 17 octobre, les éléments du GTIA Korrigan ont conduit des opérations successives de contrôle de zones dans un rayon de 70 km de Gao. Au cours de ces opérations, un camp terroriste avec une cache d’armes et de munitions a été découvert le 12 octobre  à 70 km au Nord Est de Gao. La section génie a été chargée de détruire les munitions retrouvées, d’une part pour s’assurer qu’elles ne représenteront aucun danger pour la population, et d’autre part pour affaiblir le potentiel logistique des groupes terroristes. Au cours de cette action de destruction de munitions, un sous-officier du 6ème RG a été grièvement blessé. Après avoir reçu les premiers soins d’urgence sur le lieu de l’explosion, il a été transporté par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao où son état a été stabilisé. Il a alors été transporté par avion vers Bamako d’où il a été évacué vers la France. L’opération de contrôle de zone s’est poursuivie, permettant au nouveau GTIA, en plus de neutraliser cette cache d’armes, de s’approprier le terrain et d’approfondir sa connaissance de la zone.
 
 

19 octobre

Le bataillon nigérien (BATNIGER) de la MINUSMA a mené une opération de contrôle de zone dans la région de Menaka-Anderanboukane.
Il s’agissait d’une opération combinée de niveau bataillon. La présence d’un DLA Serval (détachement de liaison et d’appui) au côté du BATNIGER a permis de coordonner les moyens français, en particulier aériens, fournis à leur profit. Un détachement des forces armées maliennes a également pris part à cette action. Le niveau de coordination atteint souligne l’efficacité du travail accompli en liaison avec la MINUSMA et illustre le rôle clef du DLA. Cette opération a permis de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes, tout en contribuant à l’appropriation de la zone par la MINUSMA.

 
 

20 octobre

La compagnie du 126ème RI en provenance de la Force Epervier et déployée temporairement à Kidal, a conduit une opération de reconnaissance sur l’axe logistique majeur Kidal-Anefis, ainsi que sur les axes secondaires. Elle a par ailleurs contribué au contrôle de la zone en conduisant des patrouilles dans différentes zones. Cette opération a permis d’entretenir le contact avec la population et, là encore, d’approfondir la connaissance de la zone d’action.

 

Une opération conjointe et coordonnée, baptisée Hydre, est conduite par plusieurs centaines de militaires des FAMA, de la MINUSMA et de Serval de part et d’autre de la boucle du Niger. Faisant appel à des modes d’action classiques, son objectif est de maintenir la pression sur les éventuels mouvements terroristes, afin d’éviter leur résurgence. A quelques semaines des élections législatives, cette opération, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, participe à la stabilisation du pays.
 

23 octobre

Le bataillon tchadien (BATCHAD) déployé à Tessalit a été la cible d’une attaque menée par des terroristes. La réactivité du BATCHAD lui a permis de stopper cette attaque. Stationnée en dehors du village de Tessalit, la force Serval est intervenue au profit du BATCHAD en lui apportant un soutien sanitaire et un appui d’éléments spécialisés du génie. Un avion CASA « nurse » a été engagé pour évacuer vers Gao des blessés civils et militaires. Une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) est également intervenue pour sécuriser la zone (neutralisation d’explosifs).
 
 
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