Chapitre 2: HISTORIQUE DES UNITES MATPARA | ||||||||||
Le DTMPL du 6° BIMa | ||||||||||
Chant du 6ème BIMa: « Le fanion de la coloniale » | ||||||||||
Jusqu’en 1994, un sous-officier supérieur de la spécialité était intégré au sein de la compagnie tournante parachutiste pour assurer le conditionnement et l’entretien des matériels de largage et de parachutage de cette compagnie. Les plieurs, formés au CPE de la BOMAP, étaient fournis par la compagnie. La durée du séjour était de quatre mois. Ils travaillaient au sein de la SEPP gabonaise, située à l’intérieur du camp « commandant AÏSSAT ». Vue de la tour d’aération de la SEPP. (Crédit photo : BOENIGEN) Quelques photos de la SEPP : séjour du 21/01/88 au 27/06/88 (crédit photos : BOENIGEN) : En 2001, l'EMAT a décidé d'armer le poste du sous-officier MATPARA avec un chef d'atelier en séjour deux ans. Le reste de l'équipe (les plieurs) était toujours constitué par des personnels pris sur l'effectif de la compagnie tournante. Voici les différents chefs de DTMPL depuis 2001.
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Témoignage de Thierry FARCONNET (Coin's 102). Depuis début août 2008, le DTMPL est rattaché au 6ème BIMa. Ses missions sont diverses et variées, mais toutes aussi prioritaires les unes que les autres.
Pour réaliser toutes ces missions, l’effectif total du DTMPL est de 0/3/9. Il se décline en 0/1/3 personnels permanents et 0/1/1 en renfort des missions courtes durées fournis par le détachement du 3ème RMAT de Montauban. Depuis juillet 2011, ce renfort est passé à 0/0/1 car le poste d'adjoint est devenu permanent. Le complément provient des compagnies tournantes (0/1/3 ou 0/1/5 si il y a une ou deux compagnies parachutistes), de la BFST et un sous-officier renfort SIMAT. À cela il faut rajouter, pendant deux mois et tous les six mois, des renforts réparateurs aiguisant les jalousies masculines coloniales pour le service. En résumé, un effectif stable de 0/2/5 en personnels spécialistes pour plier les parachutes de type aile, les parachutes de charge et les ventraux et pour encadrer les plieurs, des compagnies parachutistes tournantes, en tant que chefs de tables. L’infrastructure est située à vingt minutes de la portion centrale, implantée au cœur du camp « commandant AISSAT » du 1er Régiment de Parachutistes Gabonais, fleuron de l'armée gabonaise. Toutes les activités du DTMPL sont Franco-Gabonaises et l'esprit MAT PARA s'inscrit très largement au-delà de la nationalité.
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Photos souvenirs transmises par Thierry FARCONNET | ||||||||||
La piste commando la plus longue et la plus dure du monde. 40°C à l'ombre, 80% d'humidité. Ce parcours, construit sur la végétation de la forêt de la TWONDA au Gabon, cumule les difficultés de franchissement. Pour la première fois, une équipe de télévision a pu assister à cet entraînement. | ||||||||||
Stage d’acclimatation, au centre d’entraînement commando en forêt gabonaise, obligatoire pour les personnels permanents. | ||||||||||
Activités diverses et variées | ||||||||||
Actualisation Le 1er septembre 2014, les éléments français au Gabon (EFG) ont remplacé les forces françaises au Gabon (FFG). Avec environ 450 militaires déployés, les éléments français au Gabon (EFG) constituent le second pôle opérationnel de coopération sur la façade ouest-africaine avec celui des éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale. Les EFG sont commandés par un officier général, le COMELEF, qui relève directement du chef d’état-major des armées. Il dispose, pour mener les missions qui lui sont confiées, d'un poste de commandement, d’une unité de coopération régionale offrant une palette de près de 200 formations différentes et des appuis et soutiens nécessaires à sa mission. Le COMELEF a autorité sur sa zone de responsabilité permanente (ZRP) qui englobe les 10 pays de la Communauté des Etats Economiques de l'Afrique Centrale (CEEAC) et le Rwanda. Ce rayonnement permet de nombreuses actions de soutien au profit des unités militaires de la CEEAC engagées dans la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) et de multiples actions de coopération au profit des armées de la sous-région. Les missions La mise en œuvre de la coopération militaire opérationnelle avec l’ensemble des pays de la CEEAC et du Rwanda, en particulier par l’appui à la montée en puissance des structures régionales de la force africaine en attente. Cette coopération prend la forme de détachements d’instruction opérationnelle (DIO) et d’instruction technique (DIT).
Source EMA | ||||||||||
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