L’état-major de l’armée de Terre a provoqué une étude en 2017 afin que la CMAP, sans extension de l’infrastructure, soit en mesure de plier 94000 parachutes dorsaux par an pour le saut en automatique. Cette étude doit aussi faire apparaître toutes les solutions destinées à augmenter la productivité. Pour atteindre ces objectifs, l’organisation du conditionnement du parachute dorsal automatique en vigueur à la CMAP a été modifiée. Jusqu’en 2020, trois plieurs effectuaient chacun sur une table de pliage les trois premières phases de pliage, un plieur réalisait la quatrième phase sur les parachutes traités par ses trois camarades. Un chef d’équipe réalisait l’ensemble des contrôles. Depuis janvier 2021, le conditionnement du parachute dorsal est effectué par deux plieurs travaillant sur une même table de pliage. Le plieur A réalise les phases de pliage 1 et 2 et si besoin un relevé informatique sur le terminal d’atelier de toutes les détériorations constatées lors de la visite, le plieur B les phases 3 et 4. Le contrôle et la surveillance du conditionnement sont assurés par un chef d’équipe. Le diagnostic réalisé par la compagnie de réparation est de ce fait supprimé pour la majorité des EPC-PP. |
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Les tables de pliage CH37 et les tables de couture CH43 sont remplacées par des ensembles de pliage se composant:
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Afin d'améliorer la cohabitation de deux parachutes sur la table, la largeur de cette dernière a été augmentée de 15 cm et une bordure a été rajoutée côté droit pour éviter la chute du sac harnais de la voilure au cours du lovage. Des transporteurs à rouleaux ont été installés sous la table pour stocker les bacs et améliorer l'aire d'évolution des plieurs entre les tables.
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Dans la mesure où les flux de parachutes ne sont pas perturbés pour défauts d’aéronefs ou mauvaise météo, cette réorganisation de la méthode de pliage permettra à la 15ème CMLP du 3ème RMAT de produire annuellement au moins 94000 parachutes dorsaux du type EPC-PP. L’augmentation de la productivité au pliage est estimée à 5%. | ||
Texte: Marc BURNY. Photos: Louis MOLOC. |