L’armée est aussi une affaire de famille


Il y a des histoires de famille qui doivent être partagées, des moments de vie qui confèrent au destin une dimension étrangement évidente : c’est l’histoire des sœurs Lucienne et Julienne, toutes deux adjudant-chef dans Armée de Terre.
L’ADC Lucienne, chef d’un secrétariat aux FFDJ depuis 2 ans a le bonheur d’accueillir sa sœur l’ADC Julienne venue à Djibouti en mission pour une semaine.
Elles se sont vues brièvement entre de multiples entretiens, réunions, visites de sites et autres impératifs : « C’était court mais réellement salvateur de passer un peu de temps ensemble, on ne s’est pas vu depuis des mois ».

Toutes deux parachutistes de l’armée de Terre, elles poursuivent leur carrière depuis 24 et 21 ans, parcours rythmés par les missions qui leur sont confiées à travers la France et le monde.
Pour Julienne, ces quelques jours auront été intenses: de longues journées à remplir sa mission de contrôle du matériel de parachutage et de largage des FFDJ.

Une spécialité rare, réservée à quelques experts très qualifiés, capables d’évaluer l’aptitude des matériels et la maîtrise des savoir-faire de maintenance dans un domaine qui n’admet aucune approximation.

Les deux sœurs prennent la pause pour immortaliser cet instant, la première fois qu’elles se retrouvent en mission au même endroit, au même moment.

Lorsqu’elles évoquent leur parcours avec émotion, on comprend qu’elles ont été l’une pour l’autre source d’inspiration comme de réconfort.

Lucienne se rappelle qu’elle était encore écolière en Guyane lorsque sa grande sœur s’engage à 17 ans, dans l’armée de Terre, puis dans la gendarmerie. De son côté, elle rejoindra les « para » où elle convainc sa grande sœur de la rejoindre plus tard.

Cette aînée, inspirante et persévérante, deviendra la 1ère femme plieuse de parachutes au sein de l’armée de Terre.

« Moi j’ai été claire dès le début, je voulais être plieuse. Je ne sais pas coudre, et les femmes à l’époque devaient réparer les toiles. La hiérarchie m’a d’abord dit non. J’étais prête à travailler dur pour devenir la première plieuse. C’est vrai que c’est un travail d’endurance, de force et de précision avec une cadence soutenue. Aucune erreur ne peut être acceptée. À force de persévérance, j’ai obtenu 3 mois pour prouver ma capacité. »

Aujourd’hui, ces deux sœurs parachutistes servent la France à 7000 km de distance, dans des affectations différentes, mais dans un même objectif : accomplir la mission!
Texte et photo: Forces Françaises stationnées à Djibouti

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