Chapitre 8: TÉMOIGNAGES D'APPELÉS DU CONTINGENT

 

Ils ont effectué leur service militaire au Détachement Technique de la 411° CMT et au Détachement de protection parachutiste de l'ETAMAT de Montauban.

 
  • Témoignage de Pascal F. appelé du contingent 82/12 au DT 411/7.
BP numéro : 474 462

Si mes souvenirs sont bons à l'époque nous étions environ une cinquantaine. Un Lieutenant, un adjudant-chef, trois ou quatre maréchaux des logis dont un PDL, un brigadier-chef PDL, un brigadier engagé et un 1ère classe (moi même). Le détachement comptait également un informaticien, deux armuriers et il me semble quatre ou six maîtres de chiens. 
Nous travaillions pour l'A.L.A.T (poste de sécurité et fourgon-pompe). Concernant l'E.R.G.M nous étions un peu à l'écart des autres dans notre petit secteur. 
Je me rappelle avoir réformé des pépins en soie datant de la guerre d'Indochine, réparé et conditionné des plates-formes de largage. J’ai le souvenir, aussi, des déconditionnements sur le terrain après les largages de matériels. 
Je conserve un bon souvenir de mon passage au DT 411/7 de Montauban.

  • Photo transmise par Pascal F.
 
  • Témoignage de David COLLANGE appelé du contigent 93/08 au DPP.
Je suis heureux de voir que personne n`a oublié le DPP. C`est vrai que d`avoir fait son service militaire dans un grand régiment peut sembler plus prestigieux, mais j`ai toujours été fier d`expliquer ce qu’était le DPP et la mission qui lui a été déféré. J`étais de la 93/08, formé deux mois au 17ème RGP puis le reste au DPP. J`ai effectué un mois au 2ème REP en renfort de pliage. Chaque mois, cinq d`entre nous partaient en Corse pour remplacer les légionnaires partis en mission. Nous y avons toujours été très bien accueillis car notre travail passait avant le reste. La dernière grande manœuvre à laquelle le DPP a participé lui a valu une lettre de félicitations du Ministre de la défense. Je ne me souviens plus la date exacte, mais je sais que c’était une manœuvre Franco-Espagnole.
Personnellement, j’ai cumulé plusieurs fonctions au sein du DPP. Une semaine sur deux nous étions de garde à l’ALAT ou l’ERGM. Puis au-delà, nous avions chacun nos fonctions. J’étais dessinateur au bureau d’étude de l’ALAT avec Christophe LELONG. Puis lorsque la masse de travail s’est tarie, Christophe est resté au bureau et j’ai effectué un remplacement au secrétariat de l’armurerie où j’ai été validé pour le port d’arme de poing (je suis resté 1ère classe pendant tout mon service). Par la suite, j’étais nommé Caporal de semaine à la place des gardes de l’ALAT où je pouvais prendre des douches chaudes. Parallèlement,  je gérais le SMI du détachement.
 
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