Je suis arrivée à l’ERM de Metz en 1981. J’avais comme chef d’atelier, l’adjudant-chef Paulette CAILA. Avant elle, c’était un adjudant-chef masculin qui était chef d’atelier. J’ai pris la fonction de chef d’atelier en 1985. Au début, nous n’étions que deux réparatrices. Nous assurions la maintenance des matériels de parachutage et de largage du Régiment de Livraison par Air (RLA) et du 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (13ème RDP). L’atelier de Metz n’était pas rattaché à Montauban. Notre commandant d’unité était le capitaine commandant le Groupement des ateliers de l’ERM. Au départ nous étions au Ban Saint Martin, une annexe de l’ERM, dans la banlieue de Metz. Les lots 100 tonnes se trouvaient à Woippy, une autre annexe dans laquelle l’établissement a été regroupé en 1986. Au Ban Saint Martin, nous avions un hangar qui nous servait pour le stockage des parachutes et tout au fond du quartier se trouvait l’atelier. Tout le reste de l’annexe était occupé par le soutien transmission et VAB HOT. Comme matériel, nous avions une table de pliage et des machines à coudre. Nous n’avions pas de « visiteuse ». Nous les avons eus lorsque nous nous sommes repliées sur Woippy. Pour la visite des ailes nous nous étions fait installer une barre. Je n’ai eu que de très bons souvenirs avec mes commandants de groupement, ils nous faisaient confiance et ils savaient que le travail était fait et correctement fait. Preuve en est les résultats aux différents contrôles techniques. Ce qui était bien, c’était que nous gérions notre travail comme bon il nous semblait. |
Nous étions trois à l’atelier. Il y avait MANGIN et CODEVELLE. Dans le nouvel établissement de Woippy, l’atelier Para-largage avait été sous dimensionné. Il se trouvait dans le bâtiment proche du PC, en bout du stockage auto. Nous n’avions pas de sanitaires dans l’atelier. Il n’y avait que la table de pliage qui pouvait rentrer et surtout pas de place pour le stockage de nos matériels. De plus pour visiter les ailes il fallait aller à côté du stockage. Bref, après un certain nombre de comptes rendus, j’ai refait un plan et nous avons obtenu un nouvel atelier, et là c’était formidable. Nous avions deux tables de pliage, une visiteuse, la barre pour les ailes, une autre table pour les contrôles et le resuspentage, nous avons eu aussi les nouvelles machines à coudre. Les conditions de travail étaient presque idéales, sauf en été, car c’était une étuve. En résumé, nous pouvions faire tous les types de réparations. Le seul problème c’était le sous-effectif. Nous n’étions que trois, pour faire la réception, la réparation, le contrôle et la livraison. Le RLA venait faire sa mission. Il nous amenait ses parachutes. Nous les passions en visite, nous réparions, nous contrôlions et la semaine d’après le RLA revenait chercher ses parachutes. Nous avions aussi la possibilité de faire de l’échange nombre pour nombre, car notre capacité de stockage le permettait. Quand il y avait une trop grande quantité de réparation à effectuer, nous déportions sur Montauban. Pour les approvisionnements nous passJ ions commandes auprès du groupement de l’ERM. Dans le cadre du service intérieur, nous prenions les permanences comme les autres sous-officiers de l’établissement. À partir d’adjudant, nous prenions sous-officier de permanence à l’établissement et jusqu’à MCH ils montaient la permanence dans les dépôts de munitions du vendredi au vendredi suivant. Nous faisions aussi l’entraînement au tir et le sport. Pour les brevetés, elles allaient avec le RLA, car il fallait qu’elles fassent six sauts dans l’année. |
En 1999, j’ai été mutée à Montauban, aux approvisionnements et deux ans après je prenais ma retraite, c’est-à-dire en 2001. L’ETAMAT changeait d’appellation. Il devenait 9ème RMAT puis, un peu plus tard, 1er RMAT. C’est KUVI Doris qui m’a remplacé à la tête de l’atelier. Ce dernier a dû fermer en 2005. |