M. MICHEL: engagé volontaire au 1er Choc, lors d’un saut son parachute dorsal s’est mis en torche. Il avait la jambe droite estropiée et portait des chaussures spéciales. Malgré cette importante infirmité et malgré les douleurs, il avait un moral d’acier et avait toujours le sourire. Il s’occupait spécialement du pliage des dorsaux, des ventraux et des parachutes à ouverture commandée : soit une quarantaine environ. Il pliait aussi les parachutes des personnels de la « piscine » qui avait une annexe au fort de Noisy le Sec. Lorsqu’il n’avait plus de travail, il pliait seul les parachutes à ouverture automatique du type TAP 660 ainsi que leurs ventraux. Quelquefois, il me demandait de plier avec les appelés. Il a pris sa retraite en Auvergne dans les années 70, avant que je ne sois muté en poste AMT en Haute Volta. Il est décédé dans les années 90. |