Chapitre 12: BIOGRAPHIE DES MATPARA DCD.

 
  • Augusta MAROT
Née le 3 octobre 1926, à VERGT en Dordogne.
  • Stagiaire du cours du 1er degré des sous-officiers MATPARA en 1963.
  • Stagiaire du cours du 2ème degré des sous-officiers MATPARA en 1973.
  • Témoignage de satisfaction à l’ordre de la division du colonel SAUVAGNAC commandant la Brigade Aéroportée d’E.O.
  • Médaille Militaire
  • Chevalier de l'Ordre National du Mérite 
  • Croix du combattant 
  • Médaille coloniale agrafe "Extrème Orient"
  • Médaille commémorative Indochine
  • Médaille commémorative Afrique du Nord agrafe "Algérie"
  • Médaille d'honneur du Mérite Vietnamien
Rayée des contrôles en 1981.
Décédée en août 2020.
Engagée volontaire 3 mois le 10 janvier 1947 et affectée au CETAP à IDRON le même jour.
Contrat tacitement reconduit pour des périodes successives de 6 mois.
Mutée à la 191ème SEP de Philippeville par OM du 8 octobre 1949.
Volontaire pour le C.E.F.E.O. (Corps Expéditionnaire Français en  Extrême-Orient)
Mutée au C.R.P.F.I de Margival par OM du 7 février 1950.
Rengagée pour 2 ans au titre du C.E.F.E.O. le 6 mars 1950 dont 18 mois de présence en E.O.
Rejoint Margival le 9 mars 1950 et suit le stage d’instruction jusqu’au 3 avril 1950.
Embarquée à Marseille sur le S/S « Chantilly » 22 avril 1950.
Débarquée en Indochine le 25 mai 1950.
Mutée au Groupement Léger Aéroporté – Base Aéroportée Nord de Hanoi le 12 juin1950.
Affectée à la Compagnie des Services Techniques (S.E.P.P.) le 1 avril 1951.
Rapatriée sanitaire sur le S/S ATHOS II le 7 avril 1952.
Débarquée à Marseille le 30 avril 1952.
Bénéficie d’un C.F.C. de 2 mois 25 jours du 01/05 au 25/07/1952.
Détachée à la C.E.M.T.C. de Paris le 26 juillet 1952.
Rengagée pour 2 ans au titre de l’E.O. le 06/09/1952.
Embarque par avion pour l’E.O. le 09/10/1952. Arrive à Saigon le 12/10/1952.
Affectée à la BAPN le 13 octobre 1952 en tant que plieuse de parachutes.
Rapatriée E.O. et embarquée à Saigon le 15/10/1954.
Affectée à la C.E.M.T.C. le 21/01/1955.
Affectée à la 191ème S.E.P. de Philippeville le 05/02/1955.
Mutée à 191ème S.E.P. Détachement Entretien et Pliage de Sétif (soutien de la C.L.A. n°2 de Sétif).
Affectée à la 191ème C.M.R.P. le 01/05/1958, rejoint la section de Blida 04/10/1958.
Rejoint la portion centrale d’Alger le 31/10/1958.
Mutée à l’Etablissement de Réserve Générale du Matériel ALAT AERO de Montauban et détachée à l’Atelier de Garnison de Calvi en Corse le 02/08/1959.
R.D.C  de l’E.R.G.M. le 01/04/1961 est affectée à la 191ème C.M.R.P. et a rejoint le 05/04/1961.
Désignée pour faire partie du détachement précurseur de la Compagnie rejoignant la Métropole le 02/09/1962.
Affectée à l'ERGM ALAT & Aéro en 1962.
Fait valoir s'est droits à la retraite en 1981.
Pour lire ses témoignages sur ses motivations, sur son séjour en Indochine et son séjour en Afrique du Nord,

 
 
  • Denis METZGER
« Incorporé le 3 janvier 1989 à l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active de Saint-Maixent, Denis METZGER choisit d’intégrer le Détachement Parachutiste de Protection de Montauban, pour servir au sein de la spécialité MATPARA. 
Brevet parachutiste en février 1990 et nommé Maréchal des Logis la même année, il se porte volontaire pour servir au Centre National d’Instruction Parachutiste d’Orléans qu’il rejoint l’année suivante. 
Sous-officier passionné par son métier et avide d’expérience, il est breveté moniteur parachutiste en avril 1995 avant d’être affecté Outre-Mer au 2ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine sur l’île de La Réunion, en qualité de chef de groupe pliage. 
Nommé Maréchal des Logis Chef en 1996, il est affecté à l’issue de son séjour au détachement technique des matériels de parachutage du 2ème Régiment Étranger de Parachutistes à Calvi, Corse. 
En août 2001, il rejoint le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes à Dieuze pour y occuper différentes missions au sein du bureau TAP. En 2002, il est promu au grade d’adjudant et suit la formation de spécialistes maintenance de très grande hauteur, qu’il réussit brillamment. Ses multiples compétences dans le domaine de l’aéronautique lui permettent de se voir attribuer en 2003 la qualification de chef largueur puis d’assurer avec succès la suppléance d’officier TAP au sein de ce prestigieux régiment des Forces Spéciales. 
En 2007, il est de nouveau affecté à Montauban, au sein de la 11ème Base de Soutien du Matériel, dont la composante MATPARA devient Détachement du Matériel à l’été 2010. Promu au grade d’adjudant-chef la même année, il transmet son savoir en occupant le poste d’instructeur au sein du groupement de formation et d’instruction pendant six années. 
Il aura servi à plusieurs reprises à l’étranger, notamment au Gabon en 2000, puis à Djibouti en 2004 et 2009. Il aura également participé à des missions extérieures : à l’opération Azalée aux Comores où il reçoit un témoignage de satisfaction, aux opérations Harmattan pour la Libye et Pamir en Afghanistan. Au cours de sa dernière opération il est cité à l’ordre du régiment et se voit récompenser par l’attribution de la Médaille d’Or de la Défense Nationale avec étoile de Bronze. 
Spécialiste aux compétences reconnues de tous et passionné par le milieu aéronautique, il quitte le service actif en 2013 après plus de 24 ans passé au sein de l’institution militaire. L’adjudant-chef Denis METZGER laisse derrière lui le souvenir d’un sous-officier expérimenté, au parcours remarquable, se distinguant  tant par ses qualités humaines que professionnelles. »
Extrait de l' Éloge funèbre prononcé par le chef du Détachement du 3ème RMAT de Montauban, au cours des obsèques le 17 avril 2015.
 
  • Marcel MULHEIM
Cliquer sur la photo ci-dessous, pour lire l'éloge funèbre prononcée par le président départemental des Médaillés Militaires, le 17 avril 1997.

 
Cliquer sur les deux photos ci-dessous, pour lire ses états de service.
Du 2°RCP à l'Indochine
De la 191°CREP de Philippeville à l'ERM de Muret
 
  • Mafalda MOTTI
Née le 23 juin 1915 à Albertville en Savoie.
  • Médaille Militaire
  • Médaille Coloniale agrafe "Côte des Somalies 1940-1941"
  • Médaille commémorative guerre 39-45 agrafe "France"
  • Médaille commémorative Indochine
  • Médaille commémorative Afrique du Nord agrafe "Algérie"
Décédée le 27 janvier 1975.
  • Marraine de la 186ème promotion de l’École Nationale des Sous-officiers d’Active.
Issue d’une famille de six enfants, elle possède une personnalité dynamique, et pratique beaucoup de sports, notamment le cyclisme. Sa gentillesse lui vaut de nombreux amis. En 1939, lorsque la guerre éclate, elle est ouvrière repasseuse dans sa ville natale. Très tôt, elle décide de participer à la lutte contre l’occupant. Elle abandonne tout pour rallier avec élan et enthousiasme la résistance. Elle commence par assurer des liaisons de recrutement et d’organisation, puis elle participe à l’impression et la diffusion de la presse clandestine. Mafalda MOTTI se fait remarquer par son courage, son dévouement et ses qualités de chef et d’organisatrice.
Un peu plus tard, elle distribue aux premiers groupes de résistants en Dauphiné, les explosifs que les mineurs prélèvent dans les magasins de la mine. En 1943, sous le nom de Simone, elle abandonne complètement la vie légale et plonge dans la clandestinité. Avec le groupe des francs-tireurs et partisans du Rhône, elle poursuit, essentiellement en Dauphiné, le transport périlleux d’armes et de munitions. Son existence est rude, marquée par une discipline quasi-militaire. Elle s’endurcit chaque jour à cette vie rustique dans un milieu d’hommes. Elle développe son goût de l’action, sa volonté et galvanise son groupe qui n’a qu’un seul but : participer à la libération de la France.
Toujours volontaire pour les missions dangereuses, elle participe à de multiples actions contre l’ennemi, et parfois les dirige.
Le 23 août 1944, à Villeurbanne, à la tête de son groupe, elle attaque à la grenade une colonne allemande, contribuant à déclencher l’insurrection.
Le 31 août, sur le champ de bataille de Pusignan, elle remplace son commandant grièvement blessé. Sa tenue au feu et l’ascendant qu’elle possède sur ses hommes et ses femmes lui permettent de rentrer victorieuse à Lyon en tête du bataillon.
Après le débarquement de Provence, Mafalda MOTTI s’engage pour la durée de la guerre. Rapidement ses qualités sont reconnues et elle est dirigée vers l’école des cadres de Thon Cry. A sa sortie, elle part en Tchécoslovaquie pour accueillir les déportés survivants des camps de la mort.
La guerre finie, Mafalda MOTTI se porte volontaire pour servir à l’école des troupes aéroportées de Pau. Elle nommée sergent le 22 avril 1950 et sergent-chef le 15 octobre 1951. Le 22 mai 1953, elle débarque à Saigon, affectée aux forces terrestres du Nord-Vietnam pour servir à la compagnie autonome de la garnison d’Haiphong. Elle rejoint ensuite le groupement des points sensibles. Le sergent-chef MOTTI y fait preuve des mêmes qualités que pendant la résistance. En toutes circonstances, elle demeure souriante, calme et dévouée, sa force morale impressionne.
En 1954, elle rejoint Saigon et la 71ème compagnie de quartier général.
En juillet 1955, Mafalda MOTTI rentre en France, mais ne pouvant se satisfaire de la vie métropolitaine sédentaire, elle demande à repartir. Ses vœux sont exaucés et elle part pour l’Algérie, affectée à la 191ème compagnie de réparation des parachutes à Sétif.
En 1959, elle rejoint l'Établissement de réserve du Matériel d’Alger où elle servira jusqu’en 1961, évoluant dans un climat d’insécurité et de tension, participant de manière indirecte au maintien de l’ordre dans ce pays troublé. Toujours volontaire pour servir la France, elle quitte alors l’Algérie pour rejoindre le Sénégal où elle intègre la compagnie des spécialistes de la zone outre-mer numéro 1 à Thiès. Elle prend part au soutien direct des unités françaises stationnées sur le territoire sénégalais.
Le 1er octobre de la même année, elle nommée adjudant.
Le 25 octobre 1963, l’adjudant Mafalda MOTTI rentre en France et rejoint son unité, la 191ème CMRP à Montauban. Sa compagnie est chargée du soutien matériel de la 11ème division aéroportée. Elle est nommée adjudant-chef le 1er janvier.
En 1970, après 27 années au service de la France, l’adjudant-chef MOTTI prend sa retraite qu’elle consacre au service des autres. Elle s’éteint le 27 janvier 1975 à l’hôpital militaire de Toulouse des suites d’une longue maladie qui a réussi là où tous ceux qu’elle a combattu avaient échoué. Mafalda MOTTI laisse à tous ceux qui l’ont connue le souvenir d’un grand soldat et d’une camarade aux qualités humaines remarquables.
 
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