Chapitre 2: HISTORIQUE DES UNITES MATPARA

 

La Formation des spécialistes des matériels de parachutage et de largage.

  • Les livres d'or des stages de l'Instruction.

Cliquez sur la photo ci-dessus pour ouvrir l'album.
Listes des stages officiers .
Listes des stages du CT2 . Listes des stages du CT1 .
Listes des stages du CTE .
  • Présentation du service instruction des années 60.
Ce service est exclusivement consacré à la Spécialité Aéroportée et comprend:
    - un groupe école assurant l'instruction des officiers, sous-officiers et PMFAT en vue de l'obtention des divers brevets de la spécialité. Ce groupe fonctionne comme une annexe de l'École Supérieure et d'Application du Matériel de FONTAINEBLEAU,
    - un groupe centre de spécialisation des matériels de parachutage et de largage pour les personnels du contingent (sous-officiers PDL et troupe).
Le service dispose de salles de cours, d'un atelier de couture, de diverses salles de démonstration équipées de matériels, de maquettes et de dessins. Il assure également la préparation de la Mobilisation des Unités du Matériels à mettre éventuellement sur pied.
  • Comme l’écrivait le lieutenant-colonel LEON, ancien Président de la commission des stages, lors d’un passage à Montauban en 1985:
 
  • À Montauban le C.S.M.P.L. forme des plieurs de parachutes.
(article des années 60 texte de Michel GARIN)
Jadis ville de garnison, Montauban n’abrite presque plus de corps de troupes, mis à part le 20ème RI et la 19ème C.M.R.P. (Compagnie Moyenne de Réparation des Parachutes). La plus grosse entreprise de la place reste cependant l’Etablissement de Réserve Générale du Matériel Aéroporté et de l’Aviation (E.R.G.M.A.A.), qui emploie environ cinq cents personnes.
En raison de la présence de cette importante réserve de matériel, l’autorité militaire a créé à Montauban un Centre de Spécialisation du Matériel, Parachutage et Largage (C.S.M.P.L.). Ce centre, qui dépend de l’Ecole Supérieure d’Application du Matériel, à Fontainebleau[1], est le seul où l’on fasse de l’instruction.
Le Bâtiment Instruction du quartier de l'Arsenal (crédit photo: ERGM)
Tous les deux mois, le C.S.M.P.L. de Montauban reçoit une quinzaine de stagiaires. Ces jeunes, arrivant d’unités du Matériel, sont volontaires pour passer le brevet de parachutiste et pour apprendre le pliage. Ils viennent de milieux professionnels très divers. Parmi eux, on remarque un tisserand, un moniteur d’éducation physique, un boulanger, un fraiseur, un routier et même un aide comptable.
Plieurs de la 191ème CMRP à l'instruction (crédit photo: ERGM)
 
Au bout de trois semaines, chaque stagiaire doit savoir plier seul un parachute en trente-cinq minutes. Pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie, ce pénible travail était accompli par des femmes militaires (P.F.A.T.). Actuellement, ces dernières ne sont plus plieuses, mais réparatrices de parachutes.
Un CT1 de 1966 à l'instruction pliage de parachute (crédit photo: BOUTET)
À l’issue de leur stage, les jeunes sont répartis dans les unités aéroportées de la 5ème Région Militaire. Certains restent parfois à Montauban comme moniteurs. Enfin depuis deux mois, le Matériel forme des plieurs pour le centre de pliage du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (2ème REP), à Calvi.
« Pensez-vous qu’il vaille mieux que les parachutes soient pliés par des gars qui sautent de temps en temps ? Oui, c’est préférable, car le plieur réalise mieux ainsi qu’un mauvais pliage peut coûter la vie d’un de ses camarades », nous a répondu le stagiaire dont le béret porte l’insigne des troupes aéroportées.
Sous les ordres du lieutenant DUBOIS, les stagiaires ont une heure d’éducation physique tous les jours. Ils s’entraînent aux tests parachutistes, mais cette mise en condition ne les rebute pas, car, bien souvent, la séance de sport se traduit par un match de rugby. Il ne faut pas oublier que Montauban, c’est le Sud-Ouest, patrie de l’ « Ovalie »…
Volontaires pour ce travail, qui demande une grande conscience professionnelle, les plieurs apprécient l’excellente ambiance qui règne dans leur groupe. Seulement, ils n’oublient jamais les dix commandements du plieur, dont le plus important stipule : « Je veux ne jamais négliger aucun défaut ou aucun travail de réparation, aussi insignifiant qu’i puisse paraître, car je sais que les oublis et les erreurs dans la mise en état d’un parachute peuvent coûter une vie humaine. »
[1] L’école de Fontainebleau a ouvert ses portes en août 1946, et est devenu portion centrale de 1948 à 1966, Bourges étant une annexe durant cette période.
  • Ils ont commandé le CSMLP de l'ERGM ALAT/aéro.
LTN GAUDRON
1948 - 1964
LTN DUBOIS
1964 - 1968
LTN MARCHAL
1968 - 1969
LTN CHAGRIN
1969 - 1970
CNE BERGER
1970 - 1975
CNE BORGEAL
1975 - 1977
 
De gauche à droite: Mme GONTIER, SEGURA, SICOT M., LANOUZIERE G., DELAS, Mme LALAUDE-LARTIGUE
CNE GAUDRON
Témoignage du LCL(er) BORGEAL : « la joie de former des femmes et des hommes tous très motivés. De plus la pratique du saut à ouverture commandée retardée prenant de l’ampleur, cela me donna un surcroît de fierté. »
  • L’E.R.G.M. ALAT / AERO : L’Instruction.

    (article extrait du TAM n° 98 du 25 octobre 1966 : texte de Dominique TARDI)

Les personnels des ateliers aéroportés, il faut évidemment les former. L’E.R.G.M. s’en charge, c’est un de ses volets de sa mission.
L’instruction concerne aussi bien les hommes du contingent que les cadres, officiers, sous-officiers, P.M.F.A.T. . Tous apprennent au moins le pliage des parachutes et au bout de trois ou quatre mois, suivant la durée des cours, ils sont brevetés dans la spécialité choisie.
 
En 1964, le centre a instruit une quinzaine d’officiers et une cinquantaine de sous-officiers et de P.M.F.A.T. En ce qui concerne les hommes du contingent, 40 ont suivi les cours du Centre de Spécialisation Parachutage et Largage (C.S.M.P.L.).
Ce qu’apprennent aussi les élèves, c’est que l’Etablissement travaille sur des matériels qui engagent la sécurité des utilisateurs, ce qui implique des travaux biens déterminés et des ordres précis.
Les officiers et les sous-officiers vont sauter dans les corps d’où proviennent les matériels. On conçoit dans ces conditions, que chacun s’attelle à fournir le travail le plus satisfaisant.
  • Stagiaires étrangers.
Le Détachement Instruction a vu passé dans ses murs 359 stagiaires africains provenant de 19 pays: 21 officiers, 110 CT2, 228 CT1.
Le premier arrivé, en provenance du Sénégal, fut le sergent-chef DIOP Ibrahima en 1964. Il faisait parti du stage CT1 numéro 85 qui avait commencé le 7 septembre 1964.
Le Détachement Instruction a vu passé dans ses murs 22 stagiaires asiatiques provenant de 4 pays: 16 officiers, 2 CT2, 4 CT1.
Le premier officier venait de Syrie. C’était le sous-lieutenant EL ASSALI BASSAN en 1953. Il faisait parti du stage officiers numéro 11 qui avait commencé le 15 janvier 1953. 
Le premier stagiaire CT2 venait du Laos en 1959. Il s’agissait du sergent-chef PHILA VANNAVONGS. Il faisait parti du stage numéro 42 qui avait commencé le 13 avril 1959. 
Le premier stagiaire CT1 venait du Liban en 1953. Il s’agissait du sergent MIZHER Wadih. Il faisait parti du stage numéro 12 qui avait commencé le 15 février 1953.



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