MATÉRIELS DE PARACHUTAGE, DE LARGAGE

ET DE VOL DE PENTE.

 
Les parachutes de sauvetage.
  • Parachute dorsal de sauvetage ARZ 472.
En 1950 apparaissent les deux premiers parachutes de conception purement française, l’ARZ 472 qui sera peu utilisé, et l’IHA 675 (parachutes d’essai en Indochine).
L'ARZ 472 était utilisé par les largueurs en Indochine, lorsqu’ils larguaient des personnels à partir du JU 52 ou du DAKOTA. En effet l’espace était restreint et ils ne pouvaient pas se permettre d’être équipés du T5 pour larguer. Il était plat pour pouvoir “circuler” facilement entre les sticks.

source photo: LBC, Psy&Spi
  • Parachute de secours EFA type 940.

Notice de mise en oeuvre
Le parachute de sauvetage EFA 940 était utilisé à partir du DAKOTA pour le sauvetage d’un éventuel parachutiste accroché à l’avion.
Ce type d’aéronef ne disposant pas de système de remontage, il était utilisé en cas de parachutiste accroché pour lui permettre de poursuivre sa phase de saut en toute sécurité.
Sa conception et sa mise en œuvre par l’intermédiaire d’un câble et d’une sangle à ouverture automatique, permettait de sectionner la SOA du parachutiste accroché et de lui faire poursuivre sa descente avec le parachute EFA 940 accroché au parachute défaillant.
Dans cette configuration, le parachutiste sous voile se retrouvait avec son parachute principal non déployé et le parachute EFA 940 ouvert au-dessus.
Cliquez sur la photo de droite pour l'agrandir.

 
  • Parachute dorsal de sauvetage ARZ 4852.
Le parachute dorsal de sauvetage ARZ 4852 était destiné aux largueurs et arrimeurs largueurs.
Il se composait d'une voile hémisphérique du type TAP 501 de 45 m², d’un harnais, d’un sac dorsal et d’un extracteur du type EFA 963A.
Son principe de fonctionnement "voile d'abord" lui conférait une ouverture rapide.
  • Parachute dorsal de sauvetage EFA 346-14 L.
Le parachute dorsal de sauvetage EFA 346-14 L était destiné aux largueurs et arrimeurs largueurs pour les missions à moyenne, grande et très grande hauteur. Il fut conçu pour apporter le moins de gêne possible au largueur dans son travail en soute de l’aéronef.
Conditionné pour un déploiement « voile d'abord », la traction du parachute extracteur, le pliage et le lovage des suspentes dans deux poches latérales, réduisaient d’une manière satisfaisante le choc à l’ouverture mais lui conservait une rapidité d'ouverture satisfaisante.
Sa voile de 54 m2 supportait une masse de 120 kg.
Sa forme plate en gilet, permettait de le conserver en permanence à dos et augmentait la sécurité en cas d’urgence.
Il peut être équipé d’une poignée de commande manuelle ou d’une poignée chrono-barométrique du type EL 41.
  • Parachute dorsal de sauvetage EL 65.
Avec l'opération COURLIS (largage de fret humanitaire à très grande hauteur sur l'ex-Yougoslavie en 1993), le constat a été fait que les arrimeurs largueurs n'étaient pas en sécurité quand ils allaient décrocher les SOA coincées dans la rampe ouverte après largage. Décision a été prise de modifier quelques EFA 346-14L pour y adjoindre une sangle de retenue libérable. La drisse de déclenchement de la poignée chrono-barométrique était fixée sur cette sangle de retenue : en cas d'évacuation, la poignée était donc automatiquement activée pour ouvrir le parachute vers 4000 m.
  • Parachute dorsal de sauvetage TAP 357 UPL.
Le parachute dorsal de sauvetage TAP 357 UPL est destiné à assurer la sécurité des largueurs et arrimeurs largueurs pour les missions à faible, moyenne, grande et très grande hauteur.
Le harnais peut être utilisé comme harnais de sécurité en plus de son rôle de parachute de sauvetage au moyen d'un système anti-franchissement composé d'une sangle de liaison à l'aéronef et d'une sangle de libération.
Il peut être équipé d’une poignée de commande manuelle ou d’une poignée chrono-barométrique EL 41.
La voile biconique de 50 m2 peut supporter 130 kg et est conditionnée en fourreau pour une ouverture "suspentes premières". Elle est dirigeable grâce à 2 fenêtres directionnelles. Le bord d'attaque est équipé d'un filet à mailles larges pour atténuer le risque de double coupole.
Elle est constituée de tissus de 4 couleurs (blanc écru, orangé, vert foncé et crème) afin de faciliter son repérage sur tous types de terrain.
Les panneaux A des fuseaux impairs sont pourvus de poches à eau, godets dont l'ouverture est dirigée vers le haut ; ces poches, en se remplissant d'eau, sont destinées à freiner la traction exercée par le vent lors d'un amerrissage accidentel.
Le harnais est équipé d'un coupe suspentes.
  • Parachutes de sauvetage FLEXPACK 1, 2 et AA.
En 2005, le parachute de sauvetage FLEXPACK équipe les pilotes des aéronefs Pilatus PC6 de l’ALAT basés à Montauban lors des missions de largage de parachutistes et parfois de transport ou de convoyage. Il permet à l’équipage d’évacuer l’aéronef en cas de perdition. Sa voilure hémisphérique de 39 m² orange et blanche est manœuvrable grâce à 3 fenêtres directionnelles ; elle est conditionnée dans un "diaper » (platine) qui reçoit le lovage des suspentes.

Vers 2020, à la fin de vie des FLEXPACK première génération, mauvaise surprise : le FLEXPACK 2, déjà acquis par la SIMMT et pourtant très semblable au FLEXPACK 1, n’est pas homologué par les services compétents et les pilotes doivent se résoudre, en espérant un éventuel remplaçant, à utiliser notre parachute TAP 357 UP L, beaucoup plus volumineux et donc moins pratique.
 
En 2024, l’armée de l’air et de l’espace (AAE) cède à la SIMMT quelques parachutes FLEXPACK de type AA (pour Armée de l’Air), déjà homologués et dont les principales caractéristiques sont proches voir identiques aux FLEXPACK 1 et 2. Seule différence notoire : le FLEXPACK AA est équipé d’une poignée chrono barométrique très semblable à notre EL41 mais équipé d’un câble adapté et réglable pour un déclenchement à 0 ou 2 secondes.
 
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"Les matériels de parachutage et de largage".



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