MATÉRIELS DE PARACHUTAGE, DE LARGAGE ET DE VOL DE PENTE. |
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Les équipements de sécurité. |
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Les ouvreurs de sécurité. |
- Déclencheur chrono-barométrique EL 19 (KAP3).
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| Version adaptée du déclencheur tchécoslovaque KAP 3 P, cet appareil était destiné à provoquer automatiquement l’ouverture des voilures principales des parachutes à ouverture commandée ancienne génération. Après retrait d’une broche de déclenchement, le fonctionnement était assuré par un chronomètre d’une durée de fonctionnement de 5 s associé à une capsule anéroïde préalablement réglée à la hauteur voulue par le parachutiste. Les graduations de l’affichage étaient hectométriques de 500 à 1000 m puis tous les 500 m de 1000 à 4000 m. Deux puissants ressorts rétractaient un câble terminé par un étrier de jonction relié aux aiguilles de fermeture du parachute. Le dernier parachute à personnel en étant équipé était le TAP 131-32. Pour voir la documentation d'origine sur les accessoires de l'EL19: cliquez sur la photo ci-contre. | |
- Déclencheur chrono-barométrique EL 191F1.
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| Version adaptée du déclencheur tchécoslovaque KAP 3 P, cet appareil est destiné spécifiquement à provoquer automatiquement l’ouverture du colis d’accompagnement pour chuteurs opérationnels (CACHOPS) LTGC 28 dans sa version OR. A part la longueur du câble de déclenchement et de sa gaine de couleur rouge, le principe de fonctionnement est le même que l’EL 19 F1. | |
- Déclencheur chrono-barométrique EL 19 MAT
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| Créé par modifications mineures du déclencheur chrono-barométrique EL 19 F1 (retiré du service) et identifié au moyen d'une bague thermo-rétractable noire sur le canon de ressorts de commande, l’EL 19 MAT est utilisé pour le largage de matériel à très grande hauteur avec ouverture basse (LMTGH-OB). Il assure automatiquement le déploiement des voiles à la hauteur voulue. La seule modification technique effectuée réside dans le repérage des hauteurs d'affichage, bien plus complètes que sur l'EL 19 F1. | | |
- Déclencheur de sécurité vario-barométrique EL37 (FXC 12000).
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| Version militaire de l'ouvreur de sécurité FXC 12000, mise en service depuis 1988, cet appareil est destiné à provoquer automatiquement l’ouverture d'un parachute de secours par rétractation de son câble terminé par un étrier relié à une aiguille du câble de fermeture du parachute de secours. Son déclenchement s’opère si la hauteur du parachutiste au dessus du sol est inférieur à une hauteur préalablement affichée (comprise entre 300 et 1200 m et réglée par le sautant avant le décollage) et que la vitesse verticale soit supérieure ou égale à 12 m/s. La version J est la dernière version utilisée par les armées françaises. Ce déclencheur devrait être retiré du service courant à partir de 2025 pour laisser sa place à des ouvreurs électroniques. | |
- Ouvreur de sécurité opérationnel (OSO) EL 108.
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| Conçu par la société AIRTEC, il fait partie de la famille des déclencheurs CYPRES. En service depuis 2005, cet appareil est destiné à provoquer automatiquement l’ouverture de la voilure de secours d'un parachute d'arme ARZ G9 ou PBO, par l’intermédiaire d’un sectionneur qui coupe la bouclette de fermeture. Son déclenchement s’opère si la hauteur du parachutiste au dessus de la zone de mise à terre (ZMT) est d’environ 580 m pour une vitesse verticale supérieure à 35 m/s. Il est composé d’une unité de contrôle, d’une unité de travail et d’un sectionneur. Il est reconnaissable des autres CYPRES par son bouton d'allumage et de réglage, kaki et marqué "1900 35 A. | |
- Ouvreur de sécurité CYPRES 2 Expert, EL 121.
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Conçu par la société AIRTEC, il fait partie de la famille des déclencheurs CYPRES. Il remplace progressivement l'EL 37 sur les parachutes dits "sportifs" comme le PFP. Son principe de fonctionnement est identique aux autres équipements de la famille des CYPRES mais son déclenchement s’opère si la hauteur du parachutiste au dessus de la zone de mise à terre (ZMT) est d’environ 225 m pour une vitesse verticale supérieure à 35 m/s. Il est reconnaissable des autres CYPRES par son bouton d'allumage et de réglage rouge. | | | - Ouvreur de sécurité CYPRES 2 interchangeable 4 modes.
| Conçu par la société AIRTEC, il fait partie de la famille des déclencheurs CYPRES. Autorisé d'emploi par les 3 armées, il complète progressivement le parc d'EL 121 pour le parachute de formation et de progression (PFP). Il regroupe en un seul les modes des 4 appareils CYPRES 2 "student, expert, tandem et speed" mais seuls les modes "expert" et "student" (élève) sont autorisés d'emploi sur le PFP. Son principe de fonctionnement est identique aux 4 appareils précités. Une indication sur la fenêtre de lecture de l'unité de contrôle indique le mode sélectionné. Il est reconnaissable des autres CYPRES par son bouton d'allumage et de réglage magenta. | | - Autres ouvreurs de sécurité CYPRES II en service.
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Conçus par la société AIRTEC, ils font partie de la famille des déclencheurs CYPRES. Ils ont chacun leur(s) parachute(s) de destination. Leur principe de fonctionnement est identique aux autres équipements de la famille des CYPRES mais leur déclenchement s’opère à différentes hauteurs et à différentes vitesses verticales selon les modèles. Il sont reconnaissables des autres CYPRES à leurs boutons d'allumage et de réglage qui possèdent des couleurs et/ou des marquages différents. Le programme informatique qui équipe les ouvreurs CYPRES est facilement paramétrable par l'industriel ce qui explique la multiplicité des appareils. | | |
- Ouvreur de sécurité CYPRES II EL 131.
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Conçu par la société AIRTEC, il fait partie de la famille des déclencheurs CYPRES II. Il équipe le parachute du Système de Mise à Terre des Chuteurs OPérationnelS (SMTCOPS). Etanche, son principe de fonctionnement est identique aux autres équipements de la famille des CYPRES II mais son déclenchement s’opère si la hauteur du parachutiste au dessus de la zone de mise à terre (ZMT) est d’environ 457 m pour une vitesse verticale supérieure à 35 m/s en mode entraînement. Il est reconnaissable des autres CYPRES par son bouton d'allumage et de réglage réséda sur lequel est inscrit 1500 (hauteur de déclenchement en pieds) 35A (vitesse d'activation en m/s) et par une gravure sur le côté gauche de l'écran. Il dispose d'un mode "entraînement" et d'un mode "opérationnel". |
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- EL 41 : poignée chrono-barométrique.
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| Version militaire de la poignée EFA 36 conçue et fabriquée par la société AERAZUR, elle est en service depuis 1988. cette poignée est destinée à provoquer automatiquement l’ouverture des parachutes de sauvetage EFA 346-14L et TAP 357 UPL, dans le cas où le largueur franchit involontairement la porte de l’aéronef. Cet appareil est constitué essentiellement par une poignée contenant un mécanisme barométrique et chronométrique non réglable avec câble de déclenchement et drisse de déverrouillage. L’utilisateur peut également provoquer l’ouverture du parachute par traction directe sur la poignée. Suivant la configuration du parachute de sauvetage, on utilisera une drisse de | déverrouillage longue (avec sangle anti-franchissement) ou la drisse de déverrouillage courte (sans sangle anti-franchissement). La poignée chrono-barométrique EL 41 fonctionne par relâchement au moment opportun d'un ressort puissant qui provoque une traction sur le câble d'ouverture du parachute. Sa mise en fonctionnement est provoquée par l'extraction d'une bille située à l'une des extrémités de la drisse de verrouillage. Le moment du déclenchement est commandé par un chronomètre dont le temps de fonctionnement est de 2 s. Le départ du chronomètre est suspendu si l'altitude est supérieure à 4100 mètres. Arrivé à l'altitude de 4100 mètres (hauteur de déclenchement réglée en usine), le mécanisme altimétrique libère le chronomètre pour un fonctionnement de 2 s, au bout duquel il provoque la détente du ressort. | |
- EL97 : poignée chrono-barométrique.
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| Cette poignée n’est utilisée qu’avec le parachute de sauvetage FLEXPACK AA. Elle appartient à la famille des poignées EFA36 de SAFRAN, tout comme la poignée EL41. - La poignée chrono barométrique EL97 ne diffère de la poignée EL41 que par : son câble de longueur 78 cm équipé de 2 aiguilles de verrouillage, le positionnement du logement de la bille de verrouillage côté opposé au câble,
- le délai de déclenchement réglable : 0 ou 2 secondes.
- la drisse de déverrouillage de longueur 405 cm équipé d’un mousqueton EFA1816.
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Les équipements de navigation. |
- EL 40: équipement de contrôle et de navigation pour saut à très grande hauteur (SOTGH).
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| L'EL 40 se présentait sous forme d’un boîtier métallique noir comprenant une partie fixe recevant un compas boule, un altimètre 0 - 10 000 m en 2 tours de cadran, un chronomètre et un système d'éclairage des instruments. Cette partie était prévue pour être posée sur un parachute ventral et maintenu par le passage des élastiques de rappel dans 4 lumières. Une partie amovible avait été rajouté pour l'assujettissement au harnais d’un parachute tout dans le dos au moyens de sangles réglables et de mousquetons. Les 2 parties étaient fixées l'une à l'autre au moyen de leviers basculants et de grenouillères. | |
- EL 81: compas de navigation.
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| Le compas de navigation EL81 permet au parachutiste, au cours d’une dérive sous voile, de suivre un cap prédéterminé. Au sein d’une équipe GCP, il est prévu pour être utilisé en complément d’un système de navigation de type EL85. En service depuis 1996, cet équipement est porté en position ventrale. L'éclairage du compas permet une utilisation de nuit. Le compas-boule est constitué d’une sphère dont la face supérieure est transparente. Cette sphère est prolongée par un bras pour la liaison à l’étrier. Dans cette sphère, un disque, libre en rotation dans tous les axes et dont le nord est magnétisé, flotte dans un liquide huileux et transparent sur une tige articulée. Ce disque dispose d'une double graduation tous les 5° sur 360°, une située sur le dessus, l'autre sur l’épaisseur du disque. Le boitier était recouvert d'une housse de protection de couleur camouflée sur laquelle étaient cousus les systèmes de fixation au harnais du parachute. | |
- EL 85: système de navigation pour chuteur opérationnel.
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| En service depuis 1997 jusqu'à la fin des années 2010, le SNCO (Système de Navigation pour Chuteur Opérationnel) était porté en position ventrale lors des dérives sous voile (DSV). Il était constitué par un boitier en résine possédant un couvercle dont la face intérieur recevait un compas boule, une antenne GPS, un écran graphique et un ensemble électronique gérant les informations de navigation. Il était utilisé avec un récepteur GPS amovible de type PLGR qui prenait place dans le compartiment inférieur. Grâce à son écran LCD, le parachutiste pouvait visualiser le cap à suivre, la distance jusqu'au point de poser, son altitude, l’orientation et la force du vent. Un rotateur permet de régler la lentille de l’écran lorsque le parachutiste utilise des jumelles de vision nocturne (JVN). Le boitier était recouvert d'une housse de protection de couleur camouflée sur laquelle étaient cousus les systèmes de fixation au harnais du parachute. | |
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