MATÉRIELS DE PARACHUTAGE, DE LARGAGE

ET DE VOL DE PENTE.

 
Les parachutes à ouverture automatique, de l'ancienne génération.
 
  • Jeux de parachutes TAP 660.
En 1952, apparaît le jeu de parachutes dorsal/ventral TAP660.
Le parachute dorsal à ouverture automatique « voile d’abord » provoque un choc à l'ouverture important. Le délovage de la SOA arrache une calotte qui libère la voile de 60 m2 (camouflée ou réséda) qui se gonfle et qui à son tour, tend les suspentes lovées directement au fond du sac dorsal.
Conçu sous l’appellation EFA675, il prend le nom de TAP 660 pour la série.
Les sacs dorsal et ventral sont en coton et, pour faciliter l’ouverture, sont équipés d’élastiques de rappel qui écartent les rabats latéraux.
La voilure du ventral est blanche. La poignée d’ouverture est métallique.
Cliquez sur l'image de gauche pour l'agrandir.
  • Parachute dorsal à ouverture automatique, TAP 661-12.
Pour atténuer le choc à l'ouverture du TAP 660, on décida donc de faire sortir les suspentes en premier ce qui avait pour effet d’amortir le choc à l'ouverture. La voile était rangée dans un sac auquel était reliée la SOA. En sautant la SOA se délovait, arrachait le sac du dorsal, les suspentes lovées sur le sac à voile se tendaient puis la voile sortait. C’était le mode d’ouverture « suspentes premières ».
Ces nouveaux parachutes furent fabriqués par la société « AVIOREX ». Les premiers apparurent en 1953 et prirent le nom de TAP 661-12. 
Le parachute ventral utilisé était le TAP 501.
  • Parachute ventral de secours, TAP 501.
Le parachute de secours TAP 501 était un parachute ventral, destiné à être utilisé en cas de défaillance du parachute dorsal. Il était utilisé avec les parachutes dorsaux TAP 661-12, TAP 672 12 et A12 et EFA 656 A15.
Sa voile avait une surface de 45 m² pour un poids de 5,5 kg.
Son mode de fonctionnement "voile d'abord" lui conférait sa rapidité d'ouverture.
  • Parachute dorsal à ouverture automatique, TAP 665.
Le parachute à ouverture automatique « suspentes premières » TAP 665 a été utilisé dans les années 70 par de nombreux pays africains francophones.
Sa voile avait une surface de 60 m2 et le fond du sac dorsal était renforcé par une armature métallique.
La SOA réséda de 42 mm de large, comportait trois petits tubes en aluminium pour passer les drisses de fermeture.
Commentaire de Jean-Pierre MERMOZ (Coin's 9) :

J’ai connu ce parachute en même temps que le 661-12 et je l'ai plié à l’Instruction. J'apprenais aux stagiaires étrangers ce matériel dans les années 70 car certains pays africains l'avait en dotation. Il a du servir en Afrique dans les années 75-76, en France je ne sais vraiment pas.
 
  • Parachute dorsal à ouverture automatique, TAP 672 12 et A12.
Conçu par la société AERAZUR, le TAP 672 12, en service à partir de 1975, était un parachute dorsal à ouverture automatique destiné, avec sa voilure de 74 m², aux parachutistes équipés jusqu'à une masse totale de 150 kg.
La voile a été modifiée en cours de vie par la mise en place sur le bord d'attaque d'une bande circulaire en résille de 0,20 m destinée à réguler l’ouverture du parachute et supprimer le risque de double coupole. Il a alors pris l'appellation de 672 A12.
Le parachute ventral utilisé était le TAP 501.
  • Parachute dorsal à ouverture automatique, TAP 656-A15.
Le TAP 656 A15 était un parachute à ouverture automatique manœuvrable et dirigeable.
Sa voilure était identique à celle du parachute à ouverture commandée EFA 656-11D avec quelques légères modifications.
- les fenêtres propulsives et directionnelles étaient obturées par un filet afin d’éviter qu’un autre parachutiste ne rentre dans la voile,
- le bord d’attaque était entouré d’une résille afin d’atténuer le phénomène de double coupole.
Les élévateurs avant étaient équipés de sangles d’affichage de couleur réséda, munies de passant à barrettes mobiles.
Elles permettaient d’effectuer et de maintenir sans effort une traction avant. Cette traction entraînait l’abaissement du bord d’attaque avant, provoquant par réaction, un échappement d’air vers l’arrière freinant le parachutiste qui se posait face au vent.
Le sac et la SOA étaient ceux du parachute TAP 661-12 légèrement adaptés.
Il était équipé d’un harnais dorsal type EFA 691-56 avec fermeture par mousquetons basculants.
Il est utilisé avec le parachute ventral 501.
  • Parachute dorsal à ouverture automatique, TAP 696-26 F2.
Conçu par la société AERAZUR, le TAP 696-26 F2* est le parachute d’arme, composant principal de l’Ensemble de Parachutage Individuel (EPI) destiné à la mise à terre du personnel avec son équipement individuel jusqu'à une masse totale de 130 kg pour une vitesse verticale inférieure à 6m/s.
Sa voilure de 74 m2 possède 4 fenêtres garnies de filet qui permettent l'échappement de l'air et donc le freinage du parachute mais pas sa rotation. Le bord d’attaque est entouré d’une résille afin d’atténuer le phénomène de double coupole et de volets accélérateurs pour améliorer l'ouverture.
Les élévateurs sont reliés au harnais par des systèmes de libération ARZ 40 destinés uniquement au déventement au sol.
* le "F2" provient du rajout des volets accélérateurs dont le parachute n'était pas pourvu à sa mise en service.
Le système de déventement du 696-26, l’ARZ40, fabriqué par la société AERAZUR et comparable au "CAPWELL" (USA) qui équipait le parachute EFA 118 24B1 L19, a connu des problèmes dans les années 1990...
En effet, des ouvertures intempestives de capots et des tirages inconscients de câbles de déventement ont amené à la neutralisation (par collier électricien puis par anneau TRUARC) des ARZ40 pendant quelques années avant de parvenir à les remettre en fonction en changeant les cotes du bouton poussoir d'ouverture du capot. On peut reconnaître le marquage de la modification des systèmes par un coup de poinçon sur le capot lui-même... de mémoire, au milieu du 0 d'ARZ40.
  • Parachute ventral de secours, TAP 511 F2.
Conçu par la société AERAZUR, le parachute ventral TAP 511 a été conçu spécifiquement pour le parachute dorsal TAP 696-26. Sa voilure de 52 m2 est munie d’un cordeau central fixé aux manilles et à la cheminée afin de faire rentrer le bord de fuite à l'intérieur de la voile pour une meilleure portance. Elle est mise en œuvre par un Dispositif d’Aide au Déploiement (DAD) composé d'un extracteur souple et d'un puissant ressort permettant de placer immédiatement la voilure en dehors du sillage du parachutiste.
Son mode de fonctionnement "voile d'abord" lui confère sa rapidité d'ouverture.
  • PARACHUTE DORSAL ARZ 697B-29D.
Le parachute dorsal ARZ 697B-29D équipe uniquement les unités de la Marine
Il permet le largage de masse et la mise à terre (ou à la mer) de combattants munis de leurs équipements de combat conditionnés ou non en gaine jusqu'à une masse totale de 130 kg pour une vitesse verticale de 5,5 m/s.
Sa voilure de 74 m2, manœuvrable grâce à 2 fenêtres directionnelles, permet au parachutiste de se déplacer horizontalement, de s’orienter afin d’éviter un obstacle sous voile ou lors du posé et de rendre moins restrictives les contraintes dues à un vent fort.
Les élévateurs sont reliés au harnais par des systèmes de libération ARZ 40 destinés uniquement au déventement au sol.
Son harnais se verrouille au moyens de 3 mousquetons "quick ejector".
Il est utilisé avec le parachute ventral TAP 511 F2.
 
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"Les matériels de parachutage et de largage".
 



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