Chapitre 2: HISTORIQUE DES UNITES MATPARA

 

Passation de commandement à la tête de l'ETAMAT de Montauban.

 
  • 1986, passation de commandement entre le Colonel CASTELLA sortant et le Lieutenant-colonel AUGÉ entrant.

Appelé à prendre le bureau ALAT de la Direction Centrale du Matériel de l’armée de terre, le colonel Michel CASTELLA a passé le 12 septembre son commandement de l’ERGM ALAT & Aéro au colonel Jean AUGÉ né il y a quarante huit ans à … Montauban.
Au cours de la prise d’armes qui a eu lieu dans l’enceinte de l’établissement montalbanais, le colonel BEAUMONT, Commandant et Directeur du Matériel de la IVème Région Militaire à Bordeaux, a rendu hommage au colonel CASTELLA, « homme de dialogue et d’ouverture, officier de grande valeur, à la compétence reconnue qui a affermi la réputation de son établissement aussi bien vis-à-vis de l’extérieur qu’au sein du Matériel ».
Parmi les réalisations citées : la création d’installations techniques modernes, la mise au point de la réparation profonde de nouveaux composants aéronautiques ou aéroportées, l’intégration sans hiatus de la division extérieure du SCA, etc.
Le colonel BEAUMONT lui a exprimé toute sa satisfaction et ses remerciements pour l’œuvre accomplie.


La cérémonie de passation de commandement était présidée par le général CHAZARIN commandant la 11ème Division Parachutiste et la 44ème Division Militaire Territoriale, qui était venu avec son épouse.
La musique de la 4ème Région Militaire de Bordeaux participait à cette prise d’armes placée sous l’autorité du colonel BEAUMONT. Messieurs les députés GOUZE et BONHOMME ; le sénateur ROGER représenté par monsieur IGNACE ; messieurs Roland GARRIGUE maire adjoint ; ALBINET, conseiller municipal président de l’aéro-club montalbanais ; LOUBES, inspecteur d’académie ; RIVIERE, directeur départementale de l’équipement ; le colonel TERRAL, Délégué Militaire Départemental ; le chef d’escadron HARAULT représentant le colonel LACHAUD commandant le groupement de gendarmerie ; le commandant BINET, commandant la compagnie de Montauban ; messieurs COUSTY, directeur départemental des polices urbaines par intérim ; le commandant BRU commandant la CRS 28 assistaient à la cérémonie.
Après la revue des troupes et la remise des décorations, le colonel Jean AUGÉ prenait le commandement de l’établissement.
Né le 16 juin 1938 à Montauban, enfant de troupe à l’école militaire préparatoire technique de Tulle de 1951 à 1955, Jean AUGÉ a été nommé sous-lieutenant en 1962. Il a effectué une carrière d’officier mécanicien pilote de l’aviation légère de l’armée de terre dans l’arme du Matériel.
Il a séjourné au Sénégal, en Algérie, en Allemagne et a assuré des commandements à Compiègne, Dax et, dernièrement, à Friedrichshafen où il exerçait les fonction de chef de corps du 2ème GSALAT. Pilote qualifié sur tous les types d’hélicoptères en service dans l’ALAT, le colonel AUGÉ est chevalier de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite.
Source : la Dépêche du Midi
  • 1988, passation de commandement entre le Lieutenant-colonel AUGÉ sortant et le Lieutenant-colonel BARIBAUD entrant.

Ce vendredi 2 septembre 1988, le lieutenant-colonel Jean AUGÉ, directeur de l’ERGM ALAT & Aéro, quittera l’établissement et la vie active, un adieu aux armes qui sera présidé par le général MASSÉ, commandant et directeur régional du Matériel à Bordeaux. Présentation de l’étendard, revue des troupes, remises de décorations, passation de commandement se succéderont dans la cour d’honneur où seront présentent de nombreuses personnalités.
 

Bienvenue au lieutenant-colonel BARIBAUD

L’établissement montalbanais n’a plus de secret pour le successeur du lieutenant-colonel AUGÉ, le lieutenant-colonel Serge BARIBAUD.
Né le 23 mars 1945 à Mazières en Gâtine (Deux-Sèvres), enfant de troupe de 1956 à 1965 (Tulle – Le Mans), ingénieur de l’école nationale supérieure des Arts et Métiers (1965 – 1969), Serge BARIBAUD a été nommé sous-lieutenant en 1969. Passionné d’aéronautique, il s’oriente vers la carrière d’officier mécanicien ALAT, obtient en 1971 le diplôme d’officier mécanicien des matériels de l’ALAT, le brevet parachutiste, effectue le stage d’officiers des troupes aéroportées, obtient le brevet d’observateur pilote d’hélicoptères en 1973.
Il dépasse ce domaine de connaissances par son admission à l’EMSST (enseignement militaire supérieur scientifique et technique) et obtient le brevet d’ingénieur d’essais option hélicoptères, après deux années d’études partagées entre l’ENSTA (École nationale supérieure des techniques avancées) et l’EPNER (École du personnel navigant d’essai et de réception). Enfin, il est stagiaire à l’École supérieure de guerre, 96ème promotion de 1982 à 1983.
Il a successivement séjourné à Pau en 1971, à la 425ème CLRM ; à Trèves en 1973 ; à la tête de la section réparation ALAT comme lieutenant et capitaine, en 1975, à Bourges ; en 1978, à l’École supérieure et d’application du Matériel, chef de cours avionique ; à Paris, en 1979, à l’inspection du Matériel ; à Montauban, en 1983, chef du groupement des ateliers, sous les ordres du lieutenant-colonel SENARD, tragiquement disparu ; à Paris en 1985, à la Direction Centrale du Matériel, chef de la section analyse et développement du bureau études maintenance. Le lieutenant-colonel BARIBAUD est chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Source : la Dépêche du Midi
  • 1997, passation de commandement entre le Colonel MORINEAU sortant et le Lieutenant-colonel TYSSANDIER D'ESCOUS entrant.
Un patron au béret rouge
 
Un officier parachutiste, affecté depuis plusieurs années dans l’Arme du Matériel prend la tête de l’ETAMAT.
 
Le colonel MORINEAU, qui depuis 1994, dirigeait l’Établissement du Matériel de Montauban a quitté, hier matin, son commandement avant de rejoindre sa nouvelle affectation au Service Central Technique de l’armée de terre à Versailles-Satory. Selon la formule consacrée, le général MOULINIER, directeur du Matériel de la région militaire de défense atlantique, a présenté devant le front des troupes le nouveau « patron » de l’Établissement, le lieutenant-colonel Paul de TYSSANDIER D’ESCOUS, un officier au béret rouge, puisque breveté parachutiste, il a servi dans l’arme blindée cavalerie et notamment au 1er RHP de Tarbes avant d’être affecté dans divers postes de responsabilité au sein de l’arme du Matériel.
Cette passation de commandement a donné lieu à une prise d’armes dans la cour d’honneur du quartier Vergnes, battue par un vent violent, en présence des autorités civiles, militaires et religieuses du département. Le colonel MORINEAU, qui pour la dernière fois commandait les hommes en armes, accueillit le général Le PAGE, commandant la région militaire de défense atlantique, monsieur BRUNO secrétaire général de la Préfecture, Roland GARRIGUES député-maire, Jean-Claude ARBEAU vice-président du conseil général et le colonel MOUTON Délégué Militaire Départemental. Sous une pluie froide, le général MOULINIER passa en revue le personnel militaire avant de laisser le soin au colonel MORINEAU de remettre un certain nombre de décorations.
Puis pour le « sortant » arrivait le moment d’émotion où il passe le flambeau à son successeur. Répondant à la phrase rituelle, le lieutenant-colonel de TYSSANDIER D’ESCOUS prenait ainsi la tête d’un établissement dont les retombées économiques pour Montauban sont importantes : un établissement qui a beaucoup avancé pendant ces trois années a reconnu l’officier supérieur. Le temps de commandement du colonel MORINEAU a été marqué par la construction du bâtiment neuf ALAT ; l’expérimentation sur la réduction et l’aménagement du temps de travail dont le bilan sera fait début 1998.
À l’issue de la prise d’armes, personnels et invités se retrouvait pour l’apéritif et les discours de circonstance. Roland GARRIGUES offrait la médaille de la ville de Montauban au colonel MORINEAU qui avec une sincère émotion retraçait les grands moments de son séjour montalbanais et témoignait de ses espoirs pour l’avenir de l’établissement : le plus important des unités techniques de l’armée de terre. L’ancien directeur recevait ensuite l’hommage de son supérieur. Le général MOULINIER parla de capacité, de disponibilité ; des qualités qu’avaient mis en avant le proche collaborateur du colonel. Et dans ce lot de cadeaux-souvenirs, monsieur SIMONIN y ajouta celui des médaillés militaires ; de quoi rendre un peu plus nostalgique l’ex directeur de l’ETAMAT.
Source : La Dépêche du Midi
 



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