Chapitre 12: BIOGRAPHIE DES MATPARA DCD. |
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 | Jean-Marie GANITTA est né le 12 septembre 1949 à Mazingarbe dans le département du Pas de Calais.
Il s'engage en 1968 au titre de l'École des spécialistes du matériel (ESMAT) de Châteauroux.
En 1969 – 1970, il suit une formation complémentaire au DT 621 à Belfort. Pendant ce séjour, il obtient le Certificat Technique n°1 spécialité mécanicien « Auto Engins Mat » le 1er février 1970. Il suit le stage de mise à niveau des réparateurs de matériels de parachutage et de largage organisé à l’ERGM ALAT de Montauban du 23 mars au 29 mai 1970 et se voit attribuer le | Certificat Technique n°1 option « Réparateur des Matériels de Parachutage et de Largage ».
Le 1er juillet 1970, il est muté au 1er Groupe de Livraison par Air n°1 à Metz.
Nommé le 1er janvier 1974 au grade de Maréchal des Logis Chef, il est admis le 31 décembre 1975 dans le corps des sous-officiers de carrière.
De 1984 à 1985, il a servi au titre de l'assistance militaire technique en République Centre Africaine à la SEPP de Bangui.
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Il est placé, sur sa demande, en position de retraite le 2 septembre 1996. | | Cliquer sur les photos pour les agrandir. | |
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|  Jean GASC est né le 10 avril 1921 à Barry l’Islemade dans le département du Tarn et Garonne.
Le 14 janvier 1941, il s’engage pour trois ans, au titre du 2ème RTM (Régiment de Tirailleur Marocain) à Marrakech au Maroc.
Il est nommé caporal le 1er novembre 1941, puis sergent le 16 février 1943.
Il participe à la campagne d’Italie de mars 1944 à septembre 1944. Il y obtient une citation à l’ordre de la division, dont voici le texte :
« Chef de pièce de 37 automoteurs particulièrement énergique et courageux. Le 16 juillet 1944, au cours de l’attaque allemande sur POGGIBONSI, a résisté sur place, stoppant l’avance d’un groupe allemand qui menaçait son canon et entraînant sa pièce au combat corps à corps. A tué, à bout portant un gradé allemand qui s’apprêtait à abattre un tirailleur. Malgré l’incertitude de la situation, a su, par son exemple, conserver à tout instant le bon ordre dans sa pièce et exalter au plus haut point le moral de ses hommes. »
Cette citation comporte l’attribution de la croix de guerre avec étoile d’argent. | | | Il est nommé sergent-chef le 15 janvier 1945. La tenue du tirailleur marocain. | | Le 1er mai 1946 il est affecté à l’école des cadres de LANGENARGEN (FFA), comme moniteur d’éducation physique et sportive, puis dirigé le 27 décembre 1946 sur le Centre École des Troupes Aéroportées (CETAP) de Pau. Il est affecté à la 193ème section d’entretien des parachutes et y restera jusqu’au 14 décembre 1947.
Du 15 décembre 1947 au 18 février 1951, il est affecté à la 651ème Compagnie d’Entretien des Parachutes (651ème CEP) à Montauban. Cette compagnie changera d’appellation en 1949 pour devenir 651ème Compagnie de Réparation et d’Entretien des Parachutes (651ème CREP). Pendant son séjour dans cette compagnie, il sera élevé au grade de MDL/MAJOR (maréchal des logis major) le 1er août 1948 et obtiendra le brevet du 1er degré de spécialiste matériel de parachutage le 31 décembre 1948.
Le 19 février 1951, il est détaché à l’École d’Application du Matériel de Fontainebleau en qualité d’instructeur parachute. Il y restera jusqu’au 30 avril 1951, date à laquelle il rejoindra l’EGMAP (Établissement Général du Matériel Aéroporté) de Montauban.
Le 1er avril 1953, il sera nommé au grade d’adjudant et obtiendra le brevet du 2ème degré de spécialiste matériel de parachutage le 7 août 1953.
Le 22 février 1954, il s’embarque pour l’Indochine et y restera jusqu’au 17 juillet 1955. Pendant son séjour, il sera affecté à la Base Aéroportée Sud (BAS) puis au groupement de marche du 35ème RALP (Régiment d’Artillerie Légère Parachutiste).
À l’issue de son congé de fin de campagne, il est affecté au magasin atelier de Corte (détachement de Calvi) le 15 octobre 1955. Il y restera jusqu’au 30 avril 1957 et sera muté à l’ERGMAé (Établissement de Réserve Générale des Matériels Aériens) jusqu’au 31 janvier 1959. Le 1er juillet 1958, il est nommé au grade d’adjudant-chef.
Le 1er février 1959, il est affecté au Service Central des Approvisionnements (SCA) à Vincennes et y restera jusqu’au 30 septembre 1959. Promu au grade de sous-lieutenant le 1er janvier 1960, il est affecté à l’ERGMAé à Montauban le 1er juillet 1961 et sera mis à la disposition du Directeur du Service du Matériel en Algérie le 1er octobre 1961.
Durant son séjour en Algérie, il sera muté à la 191ème CMRP (Compagnie Moyenne de Réparation de Parachutes) puis à l’atelier de garnison du matériel TAP de l’ERM d’Alger où il y sera affecté jusqu’au 31 juillet 1963. C’est pendant ce séjour qu’il retournera en métropole pour y suivre le cours de formation des officiers spécialistes des matériels de largage et de parachutage.
Le 1er janvier 1962, il est promu au grade de lieutenant.
Du 1er août 1963 au 30 juin 1972, il est affecté à l’ERGM/ALAT/Aéro à Montauban. Il est promu au grade de capitaine le 1er janvier 1968. Pendant son séjour à l’ERGM il occupera les fonctions de chef du Détachement Spécialisé Largage Parachutage (DSLP) et de chef du Bureau de marque des matériels de parachutage et de largage. Dans cette dernière fonction, le Ministre d’État chargé de la Défense Nationale lui adressera un témoignage de satisfaction dont voici le texte : | « Officier de marque des matériels de parachutage et de largage à l’ERGM/ALAT/AERO de Montauban, fait preuve dans ses activités d’une très grande capacité de travail et d’une technicité hors pair, ce qui lui permet d’entreprendre des études très élaborées dont la totalité a abouti à des résultats remarquables, notamment dans la diminution des frais d’entretien et de soutien des matériels aéroportés, dans les procédures de distribution des approvisionnements et des rechanges et dans la mise au point d’une importante documentation particulièrement appréciée à l’intérieur du Service du Matériel de l’armée de terre et par tous les organismes ayant des activités aéroportées. » Michel DEBRÉ | Après avoir été autorisé à suivre à titre personnel et à ses frais un stage de formation de six mois auprès des services communaux de la ville de Grisolles (82), il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 14 janvier 1973. | | | Médaille Militaire.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Croix de guerre 39/45 avec étoile d’argent.
Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient ».
Médaille commémorative de la campagne d’Indochine.
Médaille commémorative d’Afrique du Nord avec agrafe Algérie. | | |
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 Né à PARAME (Ile et Vilaine), le 8 juin 1965, Bruno GAUCHET s’engage le 1 décembre 1983. Il sert successivement à l’Ecole des Troupes Aéroportées en 1984, au Centre National d’Instruction Parachutistes en 1987, de nouveau à l’ETAP en 1994. Puis c’est le temps de l’osmose en 1999 à la Direction du Matériel à Bordeaux, en qualité de rédacteur et en 2002 à l’Etat-Major de le région Terre Nord-Ouest. Le 1 août 2008, il retrouve la Spécialité et est affecté à la Section Technique de Marque des matériels de Largage et de Parachutage à Montauban où il exerce la fonction d’expert des matériels de largage.
Promu adjudant-chef le 1er avril 2011, il est décrit par sa hiérarchie comme étant un sous-officier parachutiste « calme », « pondéré », « expérimenté », doté d’un « esprit vif et curieux ». Il est décédé le 2 juin 2011. | | | | Médaille de la Défense nationale échelon or avec agrafes Matériel et Troupes Aéroportées. | | |
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|  Né le 13 janvier 1941 à Pamiers (Ariège), après des études au lycée de Pamiers, il s’engage au titre de l’école de spécialisation de l’artillerie anti-aérienne à Nîmes, le 1er novembre 1959.
Il suit une brève carrière de sous-officier, puis accède rapidement à l’épaulette par voie de concours, avant de rejoindre l’école des troupes aéroportées à Pau.
Promu lieutenant, puis capitaine en 1973, il se voit confier, en 1976, le commandement de la 420ème compagnie légère de réparation du matériel à Toulouse.
Parachutiste confirmé, spécialiste des matériels de parachutage et de largage, il assume avec succès des fonctions importantes au sein de la direction centrale du matériel à Paris de 1978 à 1984.
Le 17 septembre 1984 il prend les fonctions de directeur adjoint à l’ERGM ALAT et Aéro de Montauban.
D’avril à octobre 1986, il effectue un séjour au Liban comme commandant du matériel de la FINUL.
En novembre 1987, il prend sa retraite à Montauban. Il est décédé le 5 août 2003.
| | | Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Médaille d’Outre-mer avec agrafe Liban.
Médaille commémorative de la FINUL. | | |
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|  Alice GUICHARD est née le 5 juin 1925 à Dijon en Côte d’Or.
Le 19 février 1952 elle contracte un engagement au titre du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient. Avant de partir pour ces terres lointaines, elle effectue le stage de formation pré colonial à la caserne D’ARTOIS de Versailles jusqu’à la fin mars 1952.
Elle effectua sa formation technique de plieuse de parachutes à l’Etablissement Général des Matériels Aéroportées de Montauban d’avril 1952 à fin mai 1952.
Le 9 juin 1952 elle embarque, par voie aérienne, pour un premier séjour en Extrême-Orient et est affectée à la Base Aéroportée Nord d’Hanoi. Elle y séjournera jusqu’à son rapatriement le 10 décembre 1954.
Pendant tout son séjour, qui fut très intense sur le plan du travail (pliage des parachutes de jour comme de nuit) elle profitait de ses rares moments de liberté pour visiter les blessés et faire du bénévolat à l’hôpital militaire LANESSAN d’Hanoi : toujours dévouée à son prochain.
De retour en métropole et après avoir terminé son congé de fin de campagne, elle ne résistât pas à l’envie de re partir en Extrême-Orient pour y retrouver ses compagnons d’armes. Le 30 mai 1955, elle rejoint à Saigon la Base Aéroportée, toujours en tant que plieuse de parachutes. La déflation des effectifs en spécialistes du matériel de parachutage commençant à se faire ressentir, elle fut rapatriée par anticipation le 5 avril 1956.
Après quelques jours de congé de fin de campagne, elle repart pour l’Algérie le 22 juin 1956 : destination Philippeville et la 191ème section d’entretien des parachutes. Elle y exercera son métier de plieuse de parachutes jusqu’au 1er mai 1958, date à laquelle elle rejoindra la 191ème compagnie moyenne de réparation du matériel à Alger. Fini le pliage des parachutes, elle faisait, comme elle se plaisait à le dire « du raccommodage de voile ». Elle avait appris ce métier, qui était nouveau pour elle, en Indochine, pendant ses rares moments de loisirs.
En 1961, pour suivre son mari en côte d’or, elle ne renouvelle pas son contrat d’engagement. Elle va travailler en usine. Mais le cœur n’y est pas, l’ambiance ne lui plaît pas. Elle signe donc un nouveau contrat d’engagement le 1er février 1963 au titre du cadre des spécialistes féminines du service du matériel, pour servir à l’établissement de réserve générale du matériel ALAT et Aéro de Montauban.
Le 23 mars 1973, elle est admise dans le corps des sous-officiers féminins de l’armée de terre, avec le grade d’adjudant.
Titulaire du brevet militaire professionnel du 2ème degré spécialité « plieuse réparatrice de parachutes » depuis 1971, elle est mutée, le 1er juillet 1974, au Service Central des Approvisionnements à Versailles.
Le 1er janvier 1975 elle est promue au grade d’adjudant-chef et le 5 décembre 1979, bien qu’elle ne soit pas atteinte par la limite d’âge de son grade, elle décide de faire valoir ses droits à la retraite.
Elle est décédée le 14 mai 2012 et est enterrée au cimetière urbain de Montauban.
| | | | Médaille Militaire, Croix du combattant, Croix du combattant volontaire avec agrafe Indochine, Médaille coloniale avec agrafe Extrême Orient, Médaille commémorative de la campagne d’Indochine, Médaille commémorative d’Afrique du Nord avec agrafe Algérie. | | - Témoignages de satisfaction.
| | Témoignage de satisfaction à l’ordre de la brigade du colonel commandant les troupes aéroportées d’Indochine le 28 octobre 1954. Témoignage de satisfaction à l’ordre de la division du colonel commandant la base aéroportée des théâtres d’Extrême Orient le 25 janvier 1955. Témoignage de satisfaction à l’ordre de la brigade du général commandant en chef en Indochine le 17 août 1955. | | - Vous pouvez lire ses témoignages:
| - sur ses motivations pour la carrière militaire ici>>
- sur son activité en Indochine ici>>
- sur son activité Algérie ici>>
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