Chapitre 2: HISTORIQUE DES UNITES MATPARA |
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La spécialité MATPARA au sein de la SLA du 1er RIAOM au Sénégal. |
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En 1965, la réorganisation des forces stationnées outre mer amène à regrouper les éléments de toutes les armes et de tous les services au sein d’un même régiment, le 1er Régiment Interarmes d'Outre Mer. Il intervient pour la sécurité du Sénégal et pour les pays d'Afrique en convention de sécurité avec la France. Il doit permettre l'accueil de la division d'intervention stationnée en Métropole en cas de conflit en Afrique. Il sera dissous le 31 juillet 1974. |
- Section Entretien pliage.
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| Chefs d'atelier | PLiage | Entretien stockage & distribution | - 1969 | ACH PENARD | | | 1969 - 1972 | ACH MALACHE | MDL TEILLET | MDL MALICET | 1972 - 1974 | ACH ESPINASSIER | MDL LAFOLE | MCH MALICET | |
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| | | CAPDEVILLE | MIQUEL | CHEVRIER | |
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- Témoignage du Pierre MALACHE (Coin's 75).
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En août 1969, j’ai été affecté à la S.L.A. (Section de Livraison par Air) des services techniques du 1er RIAOM (point d’appui de Dakar, commandé par le général BIGEARD) situé alors au camp LECLERC. La S.L.A. avait pour mission le soutien de deux compagnies parachutistes. J’ai succédé à l’adjudant-chef PENARD appartenant au S.M.B.C. (Service des Matériels et Bâtiments Coloniaux). De ce fait, j’ai été le premier sous-officier de la spécialité à servir en lieu et place d’un personnel des troupes coloniales. Avant d’être muté à Dakar, je servais à l’ERGM ALAT/Aéro de Montauban en tant qu’instructeur pliage des parachutes, sous la « férule » des lieutenants MARCHAL et DUBOIS. | | - Pliage et entretien des parachutes,
- Conditionnement et largage des matériels,
- Visite et réparation des parachutes (NTI2).
| | | - Infanterie coloniale : 1 LTN moniteur parachutiste (LTN PRUNIER-DUPARGE), 8 sous-officiers moniteurs parachutistes, 40 militaires du rang engagés ( CCH, CPL, 2ème Cl.).
- Service du Matériel : 1 ACH et 2 MDL spécialistes des matériels de parachutage et de largage, 1ACH(F) réparatrice.
| | - Travail et responsabilités de l’ACH MAT PARA.
| | - Superviser la bonne marche des trois ateliers (pliage, stockage, conditionnement des matériels et réparation des parachutes),
- Assurer la gestion des approvisionnements,
- Assurer le bon fonctionnement des machines à coudre.?
| À cette époque, l’ACH(F) CAPDEVILLE était responsable de la réparation. Pour l’aider, on embauchait une couturière sur place, en général, l’épouse d’un militaire du camp. Le MDL MALICET était responsable du stockage, de l’entretien et de la distribution des parachutes et le MDL TEILLET du pliage. | | | | - Une salle de pliage avec huit tables modèles « Strasbourg »,
- Un atelier de couture avec deux machines à coudre deux aiguilles et une machine à coudre « sellier », une visiteuse,
- Un atelier de conditionnement des matériels avec portique,
- Un hangar de stockage de la fibre et des plateformes.
| La fibre de paille était le refuge des serpents et des varans. Lors du prélèvement de bottes par les nouveaux arrivants, nous assistions à des sorties précipitées et apeurées. Durant le rapport de 12h30, c’était le défilé des varans. | | | - Parachutes à personnels : TAP 661, suspentes d’abord pour les automatiques et 690 – 691 et « Olympics » pour les commandés.
- Parachutes à matériels : AMR (Arrault – Mansau – Ramau), PL12, G11.
| Les approvisionnements étaient assurés par une unité du S.M.B. (Service du Matériel) stationnée à Dakar. Une liaison permanente avec cette unité pour assurer un bon conditionnement des matériels. La maison « Singer », implantée à Dakar, nous assurait la fourniture en pièces détachées pour les réparations des machines à coudre. | | | Les fortes chaleurs associées à un taux d’hygrométrie très important nous imposaient des horaires de travail adaptés à la situation : soit de 6h à 12h30. De plus il n’y avait pas de climatiseur et seulement quelques déshumidificateurs dans le magasin de stockage des parachutes. L’après-midi, c’était sieste « coloniale » obligatoire, pour récupérer des soirées très agitées ! En effet, pour respecter les traditions coloniales, tout était prétexte à faire la fête (arrivées, départs, nominations et anniversaires etc..). L’éloignement de la métropole y contribuait aussi fortement. Etant d’astreinte permanente, je logeais au camp LECLERC avec mon épouse. | | |
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- Témoignage d'un plieur: Jean-Marc BRONDY.
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Lors de la visite du site de l'Histoire des MATPARA, j’ai bien reconnu à travers des photos de camarades Paras et témoignages divers, la SLA du camp Leclerc où j’ai séjourné de novembre 1968 à septembre 1970 en tant que plieur et à l’occasion “coiffeur” improvisé pour les besoins des personnels de la SLA, aussi lors de diverses manœuvres dont le séjour à Linguère...sous les ordres à l'époque du LTN PRUNIER-DUPARGE et du LTN NEHR en fin de mon séjour. Je n’ai malheureusement pas, le temps passant, plus grand souvenir des noms et des visages des camarades paras et sous-officiers. J’ai reconnu le para DUFOUR qui plie le parachute olympique offert au LTN PRUNIER à l'occasion de son départ et l’ami DELHAYE avec qui je partageais la chambrée, l’ADJ DANTEC, le SCH MARTAU et l’ADC MALHACHE. Je garde par contre un excellent souvenir de cette belle période, entre autres le privilège d'un saut en mer (baie du Cap Vert à Dakar) en présence du général BIGEARD, de monter la garde à sa villa sur la corniche, et de rendre les honneurs… Également, le souvenir inoubliable d'une manœuvre « sloughi » en Mauritanie suivie d'une prise d'armes à ATAR. Ancien du 1er RPIMa à BAYONNE j’ai adhéré, depuis ma retraite au Pays Basque, à l’association « Qui Ose Gagne » mais je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer ou de retrouver des amis Paras de ma période d’engagé, encore moins des spécialistes plieurs, arrimeurs-largueurs, sinon que des anciens des compagnies de combat.. | Quelques photos souvenir à découvrir ici>> | |
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