Chapitre 6: LES FÉMININES DE LA SPÉCIALITÉ DES MATÉRIELS DE PARACHUTAGE ET DE LARGAGE

 

Témoignages de personnels militaires féminins de l'Armée de Terre (PMFAT).

 
Née à Béziers en mai 1921, j’ai quitté l’école à 12 ans. À 20 ans, après un mariage raté et un divorce à la clé, je me suis retrouvée à la rue, sans ressource. Je n’avais pas de situation, très peu d’instruction, il ne me restait plus qu’à chercher une place comme « bonne à tout faire », comme on disait à l’époque.
C’est en lisant l’annonce suivante dans un journal que je me suis engagée pour l’Indochine : « Jeunes femmes, veuves ou divorcées, voulant faire une situation, engagez-vous pour l’Extrême Orient ». Écrire au lieutenant RICHOU, École Militaire Paris VIIème.

Après l’examen médical et l’enquête de circonstance, je me suis retrouvée à MARGIVAL, avec d’autres filles, pour y effectuer la formation militaire.
Nous avons été accueillies par le commandant F. BOER, une femme. Tout l’encadrement du centre était féminin. Après les traditionnelles paroles de bienvenue, elle nous présenta un chapeau dans lequel se trouvaient des morceaux de papier avec inscrits dessus les noms des chambres. J’ai tiré le nom de Thérèse CASANOVA, une résistante m’a-t-elle dit.
La chambrée se composait de trois châlits de deux lits superposés chacun. Vu ma taille, 1m51, j’ai pris le lit de dessous. Toutes les filles avaient une bonne raison pour s’engager. Une, qui était laborantine, voulait rejoindre son mari. Une autre, secrétaire de formation, voulait rejoindre aussi son mari qui était médecin capitaine. Une autre, toute triste, voulait voir le pays où son fiancé avait été tué par un buffle. Lorsque les filles me demandaient pourquoi je voulais aller là-bas, je répondais timidement: « pour voir l’empereur BAO DAI ». Elles ont éclaté de rire et ont décidé de me surnommer BAO et ce surnom m’est resté.

L’encadrement se composait du CDT BOER, de deux lieutenants dont l’une se prénommait Denise, d’un petit caporal tout mignon, d’une infirmière qu’on avait surnommé « cobaye » à cause des piqûres et d’une professeur de gymnastique, le chef PAPILLON (c’était son nom !) pour le décrassage du matin. 
Nous avions perçu un uniforme, qui n’était pas tout à fait à notre taille. Pour le sport nous avions des shorts d’homme qui nous arrivaient sous les genoux. Pour la montée des couleurs, nous avions une tenue kaki (jupe et blouson) et nous portions, fièrement, un calot bleu marine.
Pendant quelques semaines, nous avons appris à marcher au pas, le ¼ de tour, le ½ tour, le salut militaire, les grades, les corvées de pluche, les alertes de nuit, la montée des couleurs, l’histoire de l’Indochine et le respect que nous devions envers ce peuple (c’est un peuple intelligent et poli). Nous faisions des exercices d’observation, du style: relever le numéro d’immatriculation de la voiture du commandant, l’heure de la grande horloge qui était arrêtée, le nombre de tableaux dans le réfectoire. Nous avons eu une alerte de nuit, à l’improviste. Trois minutes pour se préparer et se rassembler dans un endroit boisé où ils avaient mis des têtes en plâtre avec une bougie à l’intérieur. Ils voulaient tester notre réaction face à un événement inhabituel : c’était l’effet de surprise. Comme tous bons « troufions » nous avions droit à la corvée de pluches et au nettoyage des toilettes : pour moi c’était un jeu. 
Nous avions un local où nous pouvions boire du café, du lait, du chocolat et manger des petits gâteaux.
Toutes ces activités ont agrémenté notre quotidien. Et naturellement, comme dans tous stages, il y avait des devoirs et bien souvent je rendais page blanche… 
Puis arriva la fin du stage, avec un petit pincement au cœur. Nous nous séparâmes, chacune rejoignant sa spécialité. Pour moi et pour quatre autres filles se fut Montauban, l’Arsenal. C’est là que pour la première fois de ma vie, j’ai vu un parachute. Je me suis dit : « jamais je n’arriverai à plier ça ! ». Mais, dès le toucher, cela m’a plu ! À cette époque , la voile des parachutes était en soie et les panneaux des fuseaux en biais. On nous a dit que c’étaient des parachutes anglais. Le pliage demandait beaucoup d’attention. Il fallait d’abord procéder au démêlage, aligner la cheminée et le bord d’attaque, le vent dans chaque fuseau…les élastiques sur les sangles dans le sac pour le lovage des suspentes….la liaison de l’estrope avec la SOA avec de la drisse à 50 kg (si ma mémoire ne me fait pas défaut!). En plus, nous étions responsables! Nous signions notre travail sur le petit carnet qui se trouvait à l’intérieur du dossard sur le harnais.
Note du webmaster : madame POUECH, née ALBERGE, a fait son premier saut en TAP 661-12, le 17 janvier 1978, à l’âge de 57 ans. C’était au centre école de parachutisme de Gap-Tallard. Je lui laisse raconter cette expérience.
« C’était en hiver, il avait neigé. Je portais une grosse doudoune, mais malgré cela je n’étais pas assez serré dans le harnais. Quand le largueur m’a poussé en dehors de l’avion ( c’était DERMINE, le champion militaire de précision d’atterrissage), j’ai glissé dans le harnais, le ventral est remonté dans mon visage et je me suis coupé le fil de la langue : c’était un saut sans aucune préparation. À 85 ans, j’ai goutté au saut en tandem sur l’aérodrome de Mende, puis à 89 ans, j’ai fait deux tandems sur la baie d’Arcachon. Et enfin, à 90 ans, j’ai fait un tandem en parapente. Aucune comparaison, je préfère de loin le parachute».
À lire, ici>>, la suite de son témoignage sur son séjour en Indochine.
 
En 1959, nous sommes parties à l’école de Dieppe pour effectuer notre formation militaire. Le stage a duré quatre mois, pendant lesquels nous avons appris à marcher au pas, les grades et tous les rudiments de la vie militaire et de la vie en collectivité. À la fin du stage, nous n’avions pas le statut de sous-officiers : nous étions 6ème catégorie. Nous étions des P.F.A.T. (Personnel Féminin de l’Armée de Terre). Lorsque nous avons obtenu le statut de sous-officiers, nous n’avons pas eu de formation particulière. Nous avons tout appris sur le tas, notamment l’armement afin de pouvoir monter les permanences comme nos homologues masculins. Car lorsque nous étions sous statut PFAT, nous ne montions pas les permanences. Naturellement cela engendrait quelques jalousies de la part des masculins. Le seul service qu’on effectuait, c’était la ronde incendie à la fin du travail. C’est sous le commandement du colonel BOURGOIN que nous avons commencé à monter les permanences.
Au sein de l’atelier, j’ai occupé différents postes. J’ai commencé, comme tout le monde à la couture, puis au bout d’un an je me suis retrouvé au bureau avec une ancienne , madame BLANC. Je faisais le pointage de la main d’œuvre : je tenais le TE8.
À l’époque, l’atelier se trouvait dans le bâtiment faisant face au cimetière de Montauban. Le capitaine, responsable de la réparation se trouvait dans le grand bâtiment central ou se trouvait, quelques années plus tard, la conduite de la maintenance. C’était le capitaine LLOZE qui occupait cette fonction. Il était sous les ordres du capitaine ESTABLIE qui commandait l’ensemble de la production ALAT et Aéro. Son bureau se trouvait dans celui du futur bureau de marque. C’est le capitaine PINARD qui a remplacé ESTABLIE.
Je me rappelle d’une petite anecdote tout à fait révélatrice des caractères des différents capitaines. Un jour, des filles qui visitaient des parachutes revenant d’Indochine, ont trouvé cousu sur l’un d’eux un petit explosif. Elles ont appelé le capitaine LLOZE. Voyant cela, ce dernier a fait mettre tout le monde à plat ventre. Comme la poudre devait être humide, il y a eu un petit « pfft ». Le capitaine ESTABLIE qui passait par là rigolait et disait à qui voulait l’entendre : « quand même ! affolé tout le monde pour trois fois rien ! ».

Le capitaine ESTABLIE avait décidé de me laisser au bureau avec madame BLANC et madame NEDELEC, une autre PFAT. Le jour ou madame BLANC partait en permission, je la remplaçais. Je n’étais pas très à l’aise. Lorsque madame BLANC est partie à la retraite, sans préavis, madame NEDELEC l’a suivi et je me suis retrouvée toute seule à m’occuper de la gestion de l’atelier. C’était très embarrassant, vis-à-vis d’autres personnels plus anciens que moi et surtout plus qualifiées. En effet si j’avais trente ans, je n’avais pas encore fait le stage de l’échelle 3.

Le capitaine m’a donc adjointe mademoiselle PIERRE, une ancienne qui rentrait d’Algérie et qui était échelle 4. Elle m’a dit : « je viens, mais je ne vais rien faire. Je vous regarde faire et après, dans quelque temps, je prendrai les rênes». J’étais dans une position des plus délicates. Beaucoup d’anciennes qui étaient titulaires de l’échelle 3, se trouvaient à la machine à coudre. Les titulaires de l’échelle 4 étaient à la préparation et aux contrôles. Cependant, cela ne c’est pas trop mal passé, il y a eu quelques grincements de dents, mais cela n’a duré que trois mois. Le capitaine GASC m’avait désigné pour une mutation à Calvi en Corse.

J’ai servi à Calvi, de 1965 à 1970, sous les ordres du MCH PATINET, puis de l’ACH SENIL. Nous étions trois réparatrices, mais je ne me rappelle plus très bien les noms des deux autres (peut-être POUECH et REGNAULT ?). L’atelier se trouvait dans le bâtiment de la SEP. Il y avait quatre machines à coudre et une visiteuse. J’étais à la visiteuse, aux plans et devis. J’effectuais les contrôles et je réparais les sacs à voile. Il m’arrivait aussi de faire quelques travaux de sellerie.
Après Calvi, je suis revenue à l’ ERGM de Montauban et je me suis retrouvée à la visiteuse. Un jour, le colonel ESTABLIE m’ a vu et m’a convoqué dans son bureau : « je ne vous ai pas fait rentrer de CALVI pour vous mettre à la visiteuse ! ». Il m’a mis en doublure avec VIATGE qui était responsable du service préparation. Nous établissions les devis pour la confection des SOA, des sacs à voiles, des élingues, etc. . Plus tard nous avons fait les plans ministériels d’approvisionnement. J’ai participé à l’élaboration des premiers plans d’approvisionnement.  

La façon de procéder était simple : je prenais des paquets de cent devis et j’établissais des moyennes, ce qui me permettait de déterminer mes besoins en fil, sangles et suspentes pour un parachute. Je faisais cela en plus de mon travail de surveillance de l’atelier. J’ai occupé ce poste pendant deux ans, juste avant mon départ à la retraite en 1985.
 
  • Témoignage de Marie-Jeanne SOULIE épouse BLAZY.
Une fois passé mon certificat d’aptitude professionnelle de couturière, mon père m’a dit : «débrouilles toi, il te faut trouver quelque chose ». L’armée ça ne lui plaisait pas de trop, parce que les féminines avaient mauvaise réputation dans cette institution. J’y suis rentrée quand même parce qu’il fallait travailler. Faire du ménage chez quelqu’un cela ne plaisait pas.
L’Arsenal a pris modèle chez RAMOUNEDE & Fils pour monter le travail à la chaîne. C’était une grande usine de confection sur Colomiers. J’y ai travaillé pendant deux ans. On faisait de la confection homme.
Mon accueil au bureau de recrutement m’a beaucoup marqué. J’ai été reçue par un homme qui m’a fait passer un véritable interrogatoire. En plus il murmurait plus qu’il ne parlait, c’était particulier, je n’avais jamais vu cela. J’avais 21 ans.
J’ai fait ma formation à Dieppe avec ARTAL, DURAND et GIRARD. Je n’ai pas de souvenir particulier : il fallait le faire. Le plus dur pour moi, c’étaient les dictées à cause de leur accent, j’avais du mal à les comprendre. Après, mon père était content, il était même fier. Il disait toujours « c’est celle qui a le moins de diplôme, qui s’en sort le mieux ! ».
A l’atelier, j’ai beaucoup travaillé aux « visiteuses ». Je faisais surtout du Plans & Devis. Pour moi, il y avait une bonne ambiance à l’Arsenal. C’était assez familiale : surtout par rapport à ce que j’ai vécu après en dehors de la spécialité. Comme capitaine aux ateliers, j’ai eu DUBOIS et KERMEL. MANZO était chef d’atelier et présidente des sous-officiers féminines. Une seule fois, je n’ai pas fait le rendement imposé. Je suis donc revenu le samedi pour le terminer. Je me rappelle que c’était à cause de la couture sur les ventraux : c’était très dure.
J’ai un bon souvenir du brevet parachutiste, malgré un petit incident. Lorsque nous étions au stage, on en rêvait la nuit. Mon souvenir de ce stage sera un bon bleu que j’ai eu avec le cercle métallique à la tour d’arrivée. En arrivant au sol, je me suis pas dégrafée assez rapidement et j’ai reçu le cercle en pleine figure. C’est pour cette raison que je porte des lunettes de soleil sur la photo de remise des brevets. C’était FILIATRE qui nous accompagnait au brevet. Après le brevet nous sautions pour le plaisir, nous ne percevions pas la solde à l’air. Nous avons eu la solde à l’air avec le nouveau statut : nous étions sous-officiers à part entière.
J’ai participé au défilé du 14 juillet 1972 à Paris. C’était une bonne expérience. Personne ne voulait laisser sa place. DUBOIS nous a fait nous entraîner sur l’air « d’auprès de ma blonde ».
En 1978, j’ai été mutée au SIAR (Service Industriel de l’Armement), pour faire de la réception et du contrôle de parachutes chez EFA. J’ai remplacé Marie-Louise TERRASSON, qui prenait sa retraite, après avoir travaillé quelques mois avec elle. Nous travaillions pour toutes les armées (Terre, Air, Mer). Nous procédions par prélèvement de 10% de matériels par type de matériel. Je suis restée au SIAR jusqu’en 1984, année au cour de laquelle EFA a été transféré sur Cognac.
Au début des années 80 le SIAR m'a proposé de faire un stage sur le fonctionnement du siège éjectable " Martin BACKER ". J’ai accepté avec plaisir. J'ai donc rejoint un stage pour mécanicien contrôleur de l'armée de l'Air. Je me souviens très bien que nous avons eu, entre autres comme instructeur, un "physicien". Cela m'a beaucoup marqué car entre les explications et les théorèmes ça planait bien haut. L'étude du fonctionnement du siège éjectable et de son parachute était très intéressante.
Puis j’ai été mutée au détachement du Matériel du 6ème RHC à Compiègne, pour suivre mon mari qui était MAT ALAT. Là je me suis retrouvée aux approvisionnements, alors que je n’y connaissais rien en la matière.
J’ai fait aussi l’ERM de Chalon sur Marne. Le plus dur c’était quand je montais la permanence. Tous les régiments qui étaient en manœuvre dans les camps à Mailly, Mourmelon ou Suippes, venaient chercher les pièces de rechange à l’ERM et je n’y connaissais pas grand-chose parce que je n’avais eu aucune formation en approvisionnements. Je passais un peu pour une « nouille » ! C’était pareil, aussi pour le tir. J’ai tout appris sur le tas. Faisant partie des anciens statuts, je n’avais pas fait le C.I.A. (certificat inter armes). Naturellement pendant les séances de tir, je faisais l’objet de tous les regards : les masculins attendaient le faux pas ! ils murmuraient entre eux, mais ce n’était pas méchant, c’était plus pour rire. En plus j’étais la seule féminine. Le fait d’être adjudant-chef posait des problèmes, parce que nous n’avions pas le même niveau que nos homologues masculins.
Mais bon, si c’étais à refaire, je le referais. Partout où je suis passée, je me suis adaptée. C’est quand même à l’Arsenal que je me suis le plus plu : c’était familial.
 
  • Témoignage de Reine DEBAIG épouse de FAVERI (Coin's 169).
Mon frère travaillait déjà à l’Arsenal en tant que personnel civil ouvrier à l’atelier de chaudronnerie. Je voulais aussi rentrer comme personnel civil, mais malheureusement il n’y avait pas de place. Alors je me suis engagée. Et pourtant, peu de temps après, mesdames DESQUINES et MIELVAQUE ont été embauchées. La différence, c’est qu’elles venaient de l’usine AVIOREX où elles réparaient des parachutes.
Ainsi en 1952, j’ai signé mon premier contrat. L’école du personnel féminin de l’armée de Terre de Dieppe n’existait pas encore. Je n’y suis allée que trois ans après, pour obtenir un « vernis » militaire. Entre temps, nous avions eu une petite formation militaire à l’Arsenal. C’est un sous-officier de Pau qui nous a fait notre formation. Nous n’avions pas de tenue militaire, nous ne l’avions perçu qu’à Dieppe.
Pendant notre formation à l’E.P.F.A.T., le temps fort a été une cérémonie à laquelle notre promotion a participé à Orléans. Nous défilions devant le président de la République : le président René COTY.
Je suis partie en Algérie en 1958. J’ai été affectée dans un premier temps à Philippeville, le chef d’atelier était MANZO. Elle avait comme adjoint PIZZANI. Puis Alger, à la 191ème CMRP. Lorsque je suis arrivée à Philippeville, j’étais la seule PFAT à venir de métropole. Les autres, soit elles arrivaient d’Indochine, soit elles avaient été recrutées localement. Je suis rentrée d’Algérie en 1961, avant le retour de la 191 sur Montauban.
À Montauban, j’ai travaillé à la réparation, au fichier des parachutes et j’ai fait quatre années à l’instruction aux cours machines à coudre et textiles. Je me souviens avoir eu comme stagiaires les lieutenants GRALL et LEMIEUX. À l’instruction, j’ y suis restée de 1965 à 1968. Au fichier, j’ai remplacé NEDELEC. J’ai servi sous les ordres du capitaine ESPOSTI puis du capitaine GARCIA. Il y avait aussi l’adjudant-chef BONNAFOUS. Et Germaine BOIRY.
Mes dernières années de service je les ai passées à Pomponne en tant que chef du cantonnement. J’ai remplacé madame THEATE. L’entretien des locaux était assuré par madame BOYER.
J’ai pris ma retraite en 1988, après 36 années de service.
 
  • Photos transmises par Reine DEBAIG.
Exposition à Montauban avec les boulangers: avant 1958.
Remise des bleuets
RESPAUT, DEBAIG R., DHAISNE M., COUARECH. DELOURS, DEBAIG L., DEBAIG R., BRUNET, BONNET, LOUIS,LALANDE, RAGANI.
Alger: au Ruisseau dans la cour.  
BOIRY, DEBAIG R., ROBERT-SZUSTER. FAIVRE, CONTENET, DEBAIG.
Rallye à Caylus en 1976, équipe 1ère. Remise de la médaille militaire au cour FOUCAULT en 1978.
PIERRE
VUITTENEY, PAULOT, GROSSET,
WILK, DEBAIG R., BERTHIAS,
LEGAL, SERVANT.
DEBAIG L., DEBAIG R., CHARTRAIN, BEZARD



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